Le Sporting Club Graulhetois a lourdement chuté en terre bourguignonne lors de la 7eme journée de Nationale 2. Défait 42/12 par un CS Beaune en recherche de sa première victoire et dont le groupe vivait en autogestion depuis 2 semaines, les mégissiers sont tombés de haut ce dimanche. Alors qu’il restait sur deux victoires consécutives à domicile, le SCG a rompu une dynamique vertueuse et loupé une occasion de passer la mini trêve après ce second bloc du championnat au chaud dans le top 6. Mais au delà de la supériorité Beaunoise sur ce match, le co-entraîneur du club tarnais a été fortement chagriné par les réactions adverses à l’issue de la rencontre (suite à des propos tenus dans nos colonnes : https://le-mag-sport.com/2022/10/10/rugby-nationale-2-jean-christophe-bacca-graulhet-on-nest-pas-la-par-hasard-nous-ce-nest-pas-la-federation-qui-est-venue-nous-chercher/) et donne déjà rendez vous aux viticulteurs du CSB dans quelques mois, pour une manche retour qui s’annonce sulfureuse dans l’antre de la cité du cuir. Le ton est donné…

Ce fut un match qui n’est pas dans l’ADN ni dans les canons et qui n’est pas le visage de ce que propose habituellement Graulhet ?
Tout à fait, on est passé complètement à côté. C’est ce qu’on a dit à la mi-temps, on a essayé de leur provoquer un électrochoc en leur disant que ce n’était pas nous, que ça ne ressemblait pas à ce qu’on était capable de faire et que si on commençait à jouer comme ces équipes qui annoncent qu’elles se préparent pour la Nationale, on allait tomber de haut. C’est ce qu’il s’est passé aujourd’hui, c’est peut-être une piqûre qui était importante face à une équipe qui a montré ce dimanche qu’elle avait envie de prouver qu’elle avait sa place dans cette division. Maintenant, au-delà de ça, j’ai dit à mes joueurs à la fin qu’on allait se servir de ce match pour rebondir, qu’on allait continuer comme ça et qu’on se souviendrait quand ils viendront. Ça fait 50 ans que je joue au rugby et me faire taper sur la tête par des garçons qui me demandent en me souriant pour le niveau et en m’expliquant qu’on est des tocards, je pense qu’on va s’en souvenir qu’eux vont s’en souvenir. J’ai dit la dernière fois qu’on n’était pas invité alors qu’eux l’étaient, je le confirme, c’est une belle équipe qui a gagné ce match et nous, on est passé à travers mais par contre, aujourd’hui, je leur donne rendez-vous à Noël Pélissou dans quelques mois et on verra s’ils me taperont sur la tête en m’expliquant qu’eux ont le niveau et pas nous.

Ils vous ont remis du carburant ?
Exactement.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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