Alors qu’il n’avait pas gagné une seule rencontre de la saison en Nationale 2, et qu’il s’autogerait contre l’avis de la direction du club depuis le départ de leur manager, le CS Beaune à ouvert son compteur victoire de façon magistrale face au Sporting Club Graulhetois (42-12). Kevin Perrier nous a livré après match, les recettes d’une victoire qui vient donner une bouffée d’air frais aux « viticulteurs » pendant cette mini trêve qui permettra peut-être au club de retrouver une unité autour d’un groupe de joueurs qui a fait œuvre de solidarité ce dimanche .
On savait que vous aviez vécu une semaine, et même 15 jours, compliqués. Le groupe est parti en auto-gestion, vous aviez la balle en main, vous avez transformé l’essai et montré que vous aviez du caractère ?
Ça a été très compliqué, on était déjà un peu en auto-gestion la semaine dernière et complètement aujourd’hui. Du coup, on s’est dit » soit on se resserre ensemble soit on se tire dans les pattes entre nous et ça allait être très compliqué jusqu’à la fin de saison « . On a posé nos couilles, on s’est resserré toute la semaine en se disant qu’on n’allait pas inventer le rugby mais que, par contre, il fallait foutre la tête dans les rucks et le combat et c’est vraiment ce qu’on a fait. On est très content et surtout, on met 42 points, je pense que c’est rarement arrivé chez nous en Nationale 2. On est très, très content, on prend 5 points aujourd’hui ce qui va nous faire souffler au classement et nous permettre de partir libérés pour la semaine de vacances.
Devant votre public, vous avez un peu renoué avec eux car depuis le début de la saison, vous enchaîniez les défaites avec un nul pour commencer puis 5 défaites en 5 matchs avant d’engranger la première victoire aujourd’hui. Ça fait du bien de renouer avec la victoire devant le public de Jean Guiral ?
Il est sûr que le public était un peu déçu. On faisait de bonnes mi-temps puis on craquait et on lâchait mais là, on a fait un match accompli de la 0 à la 80e, on était vraiment très, très soudé. Ça fait du bien aux troupes mais aussi au club.
Vous avez montré que vous aviez de l’âme et que vous étiez un vrai groupe ?
Oui, là, on est un vrai groupe, on est une vraie bande d’amis. On est vraiment très serré du 1er au 35e joueur, il n’y en a pas un qui se tire dans les pattes et on sait qu’il faut qu’on avance tous ensemble dans le même sens.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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