Malgré l’élimination en 1/4 de finale face à Perigueux, le talonneur de l’AS Bedarrides Chateauneuf du Pape espère vivement que le club de la Dordogne deviendra champion de France de Nationale 2.
Vous avez porté haut les couleurs de Bédarrides-Châteauneuf du Pape cette saison ?
On a essayé. En tous cas, ce n’était pas l’objectif et au final, on se retrouve sur la première marche de la demi-finale, on rate le coche de peu mais on tombe contre plus fort que nous aujourd’hui. On n’a pas à rougir, on sort la tête haute car on était dans les clous jusqu’à la 60e et on a encore montré de belles valeurs.
Quand vous prenez cet essai à la 50e, c’est là que le match tourne et que vous sentez que vous perdez le fil ?
C’est ça. Contre une équipe comme ça, à domicile et avec la ferveur du public, le 16e homme comme je l’ai dit, on a été portés, on a fait le meilleur match que l’on pouvait faire et c’est passé. Aujourd’hui, il fallait faire un match parfait car contre une équipe comme ça, la moindre erreur se paye cash, ça relance vite, haut et fort, une petite erreur et on prend un essai. Là, c’est vrai que c’est un coup de massue car tout le long du match, on donne tout et oui, ça met un petit coup de massue.
Quelle est l’image de cette saison pour toi ?
C’est la fierté du groupe. L’image d’aujourd’hui où on prend 30 ne reflète pas celle qu’on essaye de mettre dans le match ni le match et au final, dans l’en-but, on se disait » les gars, profitons des dernières minutes qu’il nous reste ensemble « . On a terminé la saison, peut-être qu’ils seront champions de France, je l’ai dit et j’espère qu’ils seront champions de France car on aura été battus par le champion mais profitons parce qu’on s’aime et on a aimé être ensemble. On a essayé de profiter un maximum et c’est pour ça qu’il y a un peu d’émotion aujourd’hui car c’est toujours la fin de quelque chose. On démarre en Juin / Juillet, on passe un an à galérer dans le froid, dans la neige, avec des bobos, des blessures, des matchs difficiles et quand ça se finit, la pression se relâche et on sort là avec la tête haute et la fierté d’avoir été ensemble.
Un petit mot pour les supporters de Bédarrides-Châteauneuf du Pape qui vous ont soutenu tout au long de la saison ?
Encore merci à eux, c’est un public extraordinaire et je suis sûr qu’ils vont nous faire une belle fête quand on va rentrer. On va peut-être rentrer un peu tard mais je sais qu’ils vont nous le rendre parce qu’ils sont toujours là. On a fait du mieux qu’on pouvait pour essayer de leur rendre un peu ce qu’ils nous donnent.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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