Albi pour la cinquième saison consécutive s’engage dans les playoffs d’accession en Pro D2 après avoir terminé au 3eme rang des phases régulières de Nationale. Le club de la cité épiscopale voit s’avancer devant lui ce samedi au Stadium, l’US Bressane, qui évoluait encore en Pro D2 la saison dernière et dont la dernière accession dans l’antichambre du Top 14 (2021) s’était joué lors d’un access match à Verchère face à…. Albi. Ce coup-ci pour ce barrage qui déterminera quelle des 2 équipes rejoindra Valence Romans pour une double confrontation décisive en 1/2 finale, les tarnais auront les faveurs du terrain et Mathieu Bonello espère vivement que l’apport du 16eme homme jaune et noir sera prépondérant tout en insufflant un supplément d’âme à ses hommes. Le Manager du SCA a insisté lors du point presse d’avant match sur ce facteur qui donnera le ton de ce choc où le destin d’une des 2 équipes prendra un nouveau tour à l’issu de la rencontre. Qui d’Albi ou de Bourg en Bresse poursuivra son aventure en direction de la Pro D2…. Réponse ce soir aux alentours de 21h.
En avant pour les play-off, on rentre dans le money-time ?
La phase régulière est terminée, elle a été belle pour nous et c’est bien d’avoir bien fini à Cognac-Saint Jean d’Angély. C’était important de bien finir sachant qu’il y avait de jeunes joueurs qui ont joué et c’est toujours bien de se récompenser et de terminer par une victoire. C’est une bonne chose que l’on a fait cette année, on a fait une belle saison régulière mais maintenant, c’est un autre championnat.
Les compteurs sont remis à zéro ?
Oui, ils sont remis à zéro. J’ai envie de dire que tout est neuf et nouveau, ce que tu as fait avant compte pour la confiance mais ça ne compte pas pour passer le prochain match donc là, tout est remis à zéro et remis à plat et les équipes sont sur la même ligne de départ.
Si on suit ton propos, il faut recréer une nouvelle dynamique ?
Il faut maintenir une dynamique, la créer, non mais l’intensifier. L’équipe a été sérieuse et quand on est entraîneur ou joueur, on le fait pour ces matchs-là et ces moments-là. On a encore la chance de pouvoir vivre des phases finales et à n’importe quel niveau, ça a toujours une ferveur particulière.
En parlant de dynamique, est-ce que tu as hésité avant Cognac-Saint Jean d’Angély à garder les mêmes joueurs ou à faire tourner ? Tu as finalement fait tourner mais qu’est-ce qui a fait pencher la balance sur ce choix-là ?
Ce qui a fait pencher la balance, c’est que je parle de groupe entre 40 et 44 joueurs depuis le début. Cette année, à tous les matchs, on a plus ou moins quand même fait bouger les lignes à part dans la période où on avait des blessés. On a des joueurs qui n’avaient pas du tout matché, qui nous permettent de nous entraîner, qui sont dans un état d’esprit incroyable sans avoir la possibilité de porter le maillot de l’équipe une. Quand j’ai réfléchi à tout ça, je me suis dit de déjà les mettre sur un match avec moins de pression pour qu’ils puissent jouer libérés sans se dire » la faute va me coûter des points « . C’était surtout tous les récompenser, que tout le monde ait porté au moins une fois le maillot du club, c’est pratiquement fait à part un parce qu’il n’était pas dispo. C’est pour ça que j’ai aussi penché dans cette décision-là à savoir récompenser l’ensemble de mon groupe et encore une fois, si on en est là aujourd’hui, c’est l’ensemble de mon groupe qui a, pour l’instant, réussi à faire cette saison-là parce qu’on a besoin de s’entraîner avec un nombre suffisant, parce qu’on a besoin d’avoir un état d’esprit irréprochable du 1er au 40e joueur. J’ai voulu les récompenser dans ça.
Est-ce qu’il n’y a pas aussi un souhait de dynamiser un peu la formation ?
Il est certain que nous, à Albi, il faut qu’on mette l’accent là-dessus. Je pense que depuis deux ans que nous sommes arrivés, il y a pas mal de jeunes qui sortent le bout du nez et je trouve qu’un club comme Albi a besoin de ses jeunes et de sa formation. Il va falloir qu’on s’y attelle encore plus même si le boulot qui est fait en-dessous est très bon mais il va falloir qu’on base aussi notre politique de recrutement sur nos jeunes. C’est vrai qu’en faisant jouer nos jeunes, ça permet d’avoir une dynamique avec eux qui donnent envie aux autres de nous rejoindre car ils ont la possibilité de jouer s’ils le méritent.
Ça t’a aussi permis de faire tourner, de faire du frais et de t’éviter de la casse ?
C’est sûr qu’il y avait la crainte de péter des mecs tout comme celle du rythme mais certains ont beaucoup matché donc ils auront le rythme. C’était aussi arriver à préserver certaines personnes qui avaient beaucoup joué même si attention, on pète également des mecs en s’entraînant, même si on fait attention, il y a toujours de la casse. Tu as joué 26 matchs, tu as fait deux matchs amicaux voire trois, tu n’es pas loin d’attaquer le 29e ou le 30e match, c’est important pour celui qui s’est pratiquement tout cogné, avec ce niveau-là où tu as peut-être un peu moins d’efforts faits sur la récupération même si on l’améliore. A la fin, les organismes sont un peu éprouvés donc c’est vrai que ça a du bon de régénérer à des moments.
Est-ce que tu attaques avec un effectif au complet ou as-tu justement de la casse ?
Pour Bourg, on a des mecs qui vont revenir de blessure mais on ne sait pas. On prendra les décisions jeudi pour certains qui ne se sont pas entraînés, pas vendredi car c’est veille de match mais jeudi. Je vais suivre ma philosophie du départ à savoir qu’aucun mec qui ne sera pas à 100% jouera. Ça montre aussi au groupe que nul n’est irremplaçable et que c’est tous ensemble qu’on arrivera à passer ce tour-là mais avec l’adversaire que l’on a, on ne peut pas se permettre d’avoir des joueurs à 50%.
L’état d’esprit n’est pas le même. L’année dernière, après le match de Tarbes, il y avait eu une désillusion car vous n’aviez pas attrapé la seconde place tandis que là, vous étiez sûr d’avoir la 3e donc vous avez un état d’esprit plus positif que l’année dernière par rapport à l’appréhension de ce match ?
Positif, c’est vrai mais ce n’est pas pour ça que ça t’amènera à être meilleur samedi. Je sais juste une chose, c’est que tu entretiens la dynamique, tu es plus en confiance que quand tu perds et que tu passes à côté alors qu’on avait vraiment une place qui nous tendait les bras.
Tu nous parles de Bourg-en-Bresse ?
Cette équipe a des objectifs élevés de remontée. Elle était au niveau supérieur l’année dernière, elle a des joueurs de très, très bon niveau, ça va être un très, très gros match, les 6 équipes qui sont là, ce n’est pas par hasard.
C’est une grosse équipe qui descend mais quand on regarde le parcours de seconde partie de championnat, elle fait 3 victoires, 2 nuls et quelques défaites. A la différence d’Albi, elle n’est pas dans une dynamique très, très positive et elle perd le dernier match » couperet » puisqu’elle aurait pu attraper la 5e place. Elle arrive un peu sous pression ?
Cette année, j’ai fait les matchs les uns après les autres et là, ça va continuer à savoir que je regarde ce match-là mais que je regarde surtout notre équipe, comment elle veut se comporter face à Bourg. C’est ce qu’on a fait cette année, beaucoup plus travailler sur nous que sur les équipes adverses et on va continuer dans la même dynamique. Maintenant, je sais que c’est aussi un match couperet et que les 4 équipes qui vont jouer ce week-end savent au fond d’elles que ça continue ou que ça s’arrête. Comme je l’ai dit en préambule, ce qu’on a fait avant en championnat compte peu.
Sur les deux matchs précédents, vous avez fait une victoire et un match nul contre Bourg. Est-ce qu’on se sert de ça ?
Non, ça ne veut rien dire, c’est remis à 0 et ces deux matchs encore plus.
Tu t’es beaucoup attaché à l’état d’esprit toute la saison en disant » je regarde le comportement « . Là, malheureusement, il n’y a que le résultat qui compte et il vaut mieux jouer moche et gagner que bien jouer mais passer à la casserole à la fin ?
Je suis d’accord avec toi mais comme je le dis aux joueurs, et que je pense réellement, le club a besoin de grandir. On est en train d’évoluer, et je ne dis pas du tout qu’on n’évoluait pas avant moi, ce n’est pas du tout ça, mais le club prend des virages depuis deux ans, des virages dans sa structure, dans son effectif, dans comment on mène le projet sportif et dans ça, et ça a vraiment été dit haut et fort de ma part dès le départ, il faut laisser à cette équipe le temps de grandir et de se construire. Cette saison s’est aussi construite avec des défaites, bien sûr qu’on veut aller le plus loin possible, comme toutes les équipes qui se sont qualifiées là. Je suis d’accord avec toi pour dire que seul le résultat compte mais je vis quand même attaché à une importance permanente de cet état d’esprit car je suis persuadé qu’avec ce dernier, on peut faire de belles choses même si on sait qu’à aujourd’hui, l’objectif était de se qualifier dans les 6. On a fait mieux, on reçoit à la maison ce match couperet, on a donc du positif et j’ai envie de dire qu’à partir de maintenant, tout ce qu’on fera sera la cerise sur le gâteau.
Si on rebondit sur tes propos, selon toi, cette équipe n’est pas encore arrivée à maturité ni à plein potentiel ?
Non, tu ne peux pas avoir changé 50% de l’effectif en une saison, enfin, il y a 8 mois et ce attention, même si elle s’est nettement améliorée, qu’elle est habituée, qu’ils se connaissent et qu’on a un état d’esprit qui est bon car je crois que tu construis un effectif sur au minimum trois ans. On en est à deux et je trouve que l’évolution est bonne, on a pris un bon virage et quoi qu’il se passe samedi, ce sera en tous cas le même discours que j’aurais, peu importe le résultat.
Est-ce que ceux qui étaient là l’année dernière ont envie de mieux finir et de mieux rebondir ? Même si tu disais de Massy qu’ils étaient favoris, ce qui était vrai, la déception était quand même là. Est-ce qu’il y a cet esprit de faire mieux et de montrer autre chose ?
En changeant 50% de l’effectif, on est vraiment reparti de zéro. Je n’ai jamais entendu parler de regret ou de quoi que ce soit d’autre pendant la saison, même de la part des anciens et ça, je sens au quotidien que c’est vraiment une nouvelle aventure totale depuis un an. Indépendamment, je suis persuadé que certains qui ont vécu cette aventure-là et ça, même s’il n’y avait rien à dire sur le parcours de Massy et qu’ils le méritaient amplement, ont un peu eu le sentiment dans les jours ou les semaines qui ont suivis de déception lié au fait qu’on est passé à côté de l’événement. Des phases finales, j’en ai gagné et j’en ai perdu, mais quand tu y es et que tu passes à côté de l’événement, ça te frustre encore plus. Je me dis donc que certains l’ont peut-être encore dans leur tête mais, honnêtement, non, on est vraiment passé à autre chose.
Est-ce qu’avec Alex, vous avez un peu changé votre approche des phases finales, pointé des choses que tu avais regretté de faire l’année dernière ou trouvé pas assez judicieuses ?
Avec beaucoup de transparence, pas grand-chose car on était assez convaincu de ce qu’on a fait même si on y a apporté quelques petites modifications peut-être en termes de contenu ou de précision sur des trucs qu’on avait peut-être laissé un peu passer. L’année dernière, on avait quand même pris une grosse claque à la fin et on ne savait pas où on mettait les pieds.
Pour rebondir sur cette claque que tu as prise, Albi a parfois raté ses rendez-vous comme Massy ou Bourg où tu n’étais pas encore. Il y avait quand même des joueurs présents qui sont encore là et, sans avoir le sentiment de ressasser, ne vont-ils pas s’en servir et guider les jeunes en disant » on va se nourrir de nos erreurs pour tendre vers mieux » ?
Ce que tu dis est vrai et je l’espère. Moi, je suis convaincu que quand on dit » on construit une aventure humaine » sur plusieurs saisons, pour atteindre un objectif, pourquoi est-ce qu’on demande ça en tant qu’entraîneur ? Parce-que chaque année, l’expérience que tu emmagasines doit te servir pour l’année prochaine. pour les déceptions que tu as vécues, pour mieux rebondir ou rebondir différemment, le petit détail que tu galvaudais. Je suis d’accord avec toi et j’espère qu’au fond, toute cette expérience que le club, et je dis bien le club, a pu emmagasiner, va amener quelque chose de différent sur ces phases finales là. Quand tu es mature, que tu as de l’expérience, que tu vis des moments comme ça, et Albi en vit pas mal depuis quelques années, on doit apprendre de ça et j’espère que l’ensemble du club a appris, dont certains mecs. En tous cas, je ne ressasse pas du tout et n’en parle pas du tout car finalement, c’est le passé et non pas nos aventures avec ce groupe-là ni ce staff-là mais il faut quand même s’en servir. On doit être à chaque fois meilleurs l’année suivante donc j’espère que ça va nous servir pour avoir quelque chose en plus.
Jusqu’à H-combien ou J-combien tu peux te dire » les dés sont jetés, c’est bon, on passe le flambeau aux joueurs » ?
Quand tu es entraîneur, je crois qu’un jour avant le match, tu ne peux plus faire grand-chose. Deux jours avant, ça va, mais un jour avant le match, sur par exemple de la mise en place, c’est quand même assez compliqué de pouvoir bouger quelque chose, on a la semaine mais encore une fois, sur les phases finales, tu donnes des ingrédients en tant qu’entraîneur, peut-être un peu plus que sur le reste de l’année mais après, tu le laisses appartenir aux joueurs.
Qu’est-ce que vous avez fait de différent cette semaine ?
Je pense qu’on s’est resserré, on a aussi passé du temps ensemble, les joueurs et le staff. On a peut-être également abordé différemment la semaine avant Cognac-Saint Jean d’Angély comme on avait aussi abordé Tarbes un peu différemment. Je suis toujours convaincu que le détail de la semaine, du quotidien joue et que c’est la somme des détails qui font le résultat mais je suis aussi convaincu qu’il faut s’approprier l’événement par son mental et son esprit. Pour ça, il n’y a pas besoin d’entraîneur, il faut que chacun, que tout le monde élève ce niveau-là et comprenne que ce sont des semaines différentes.
Est-ce qu’il y a une électricité ou une boule au ventre qui commence un peu à monter chez les joueurs ? Est-ce que tu sens qu’il y a un truc qui est en train de germer ?
C’est certain que tu sens que c’est différent, que la semaine est différente car, comme je le dis, soit ça continue soit ça s’arrête et tu es en vacances. Ils doivent avoir la bonne excitation et le bon plaisir, ces moments-là ne sont que du plaisir, la pression pour ça doit te transcender et non pas t’amener des craintes. Je sens les joueurs convaincus dans le sens où c’est un moment important et qu’il faut le vivre avec plaisir et moi, ça me tient à cœur de véhiculer ça.
Vous allez être attendus sur vos forces de cette saison à savoir la conquête, la touche qui est prépondérante depuis des années et la mêlée qui a énormément progressé cette saison. Est-ce que c’est là-dessus que tu vas baser une grosse partie de ton match ?
Je vous l’avais déjà dit mais pour moi, dans toutes les saisons et dans tous les niveaux, la conquête est essentielle mais à Albi, on n’essaye pas de jouer que sur ça. Il y a des moments où on est dominants, d’autres où on est dominés, chaque match est différent et est une remise en question mais je suis convaincu qu’il faudra faire plus. En tous cas, depuis le début de la saison, on essaye de faire plus à certains moments, j’avais dit qu’on ouvrait notre truc depuis Janvier, on a eu à des moments des conditions climatiques qui nous ont un petit peu freinés la progression ainsi que les blessures des uns et des autres mais je crois qu’on pousse aussi l’équipe à évoluer. Il est certain que quand tu es dominé dans ce secteur, qui est important pour nous comme pour toutes les autres équipes, tu y laisses des plumes.
Il y a quand même pas mal d’équipes qui voulaient vous éviter en phases finales et Bourg en faisait partie. Est-ce que vous avez le sentiment que vous faites un peu peur ?
Je ne sais pas si on nous craint ou pas, ce qui m’importe, c’est moi et mon équipe, enfin surtout mon équipe et moi, je crois que si on était vraiment, vraiment craint, on aurait peut-être accroché des places au-dessus de nous. On fait juste notre chemin et notre rugby qu’on pense bon avec nos joueurs et c’est à nous d’imposer ce dont on est capable de faire. Ce que je sais en tous cas, c’est qu’à nos yeux, on a fait une saison avec plus de hauts que de bas et sur les valeurs qui me semblent essentielles dans le rugby, dont l’esprit d’équipe dont j’ai souvent parlé ou le collectif sacré, on est dans ça. Souvent, quand tu es dans ça, ça t’amène de belles choses mais tout sera remis en question samedi.
C’est quand même bien d’avoir la pancarte de favori et d’équipe crainte ? On travaille aussi pour ça ?
Je ne suis pas sûr qu’on soit les favoris du match de samedi quand je vois la qualité de leur effectif, le budget, d’où ils viennent, les matchs qu’ils ont pu faire. Il faut prendre conscience qu’aujourd’hui, on est le 6e budget de la poule donc on fait avec nos moyens, on fait au mieux et c’est tant mieux mais pour moi, on n’est pas les favoris sur ce match-là. A part recevoir à la maison, qui est un avantage, encore une fois, on sait qu’en phases finales, ce n’est pas suffisant.
Ce sont les premières grosses chaleurs. Est-ce que c’est un facteur qui peut changer les clés et les donnes du match ?
Il est certain que c’est difficile quand il fait chaud, surtout les premières chaleurs mais là, à l’heure où est le match, je ne pense pas que ce soit de grosses, grosses chaleurs. Il va faire plus chaud que d’habitude mais c’est ça qui est beau, le beau temps, les phases finales et les matchs couperets, c’est pour ça qu’on prépare les saisons.
S’il y a un facteur adhésion populaire et du monde au stadium, ça peut quand même donner autre chose ?
Bien sûr et c’est pour ça que ça me tenait à cœur de recevoir pour avoir un public qui pousse et un Stadium un peu en effervescence. Je sais qu’ils ont su se transcender sur de gros matchs ainsi qu’à des moments par le passé et je sais qu’on est capable de faire bouger les choses. En tous cas, je compte sur le public et vraiment sur le Stadium qui doit être en ébullition pour nous aider à passer ce match-là qui sera hyper difficile.
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec
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