A quelques heures d’un barrage qui délivrera le sésame pour atteindre les demi-finales d’accession en Pro D2 face à Valence Romans, Fabrice Estebanez, le manager de l’US Bressane nous a livré son sentiment sur le défi qui attend ses joueurs à Albi ce samedi à 19h30. Les ex pensionnaires de Pro D2 débarquent dans le Tarn avec la ferme intention de joueur un mauvais tour a un Sporting Club Albigeois (3eme) qu’il n’ont pas réussi à vaincre en phases régulières. Pour Bourg en Bresse, le chemin vers le Graal de la montée en Pro D2 passera obligatoirement par un grosse perf au Stadium Municipal.
Pour l’US Bressane, vous venez aujourd’hui dans le Tarn pour essayer d’obtenir cet accès en Pro D2 pour remonter et revoir les Bressans et les Violets dans l’antichambre du Top 14 ?
C’est un match couperet, un match à élimination directe. Comme les Albigeois, on va tenter et essayer de passer ce tour qui pourra nous donner accès à encore deux matchs supplémentaires pour pouvoir à nouveau accéder à cette Pro D2.
Lors d’une des conférences de presse en amont des dernières journées de Nationale, on vous a entendu dire que vous aviez beaucoup de certitudes jusqu’à Décembre mais un peu moins actuellement. Avec ces play-offs, tout va être remis à zéro ?
C’est un nouveau et un mini championnat qui démarre. C’est vrai que depuis le début d’année, on a connu pas mal de difficultés avec beaucoup de blessures auxquelles se sont rajoutées les blessures de la semaine dernière. On va surtout jouer une équipe qui maîtrise très bien son rugby et qui, sur les derniers mois et les derniers week-ends, est un peu l’équipe en forme de ce championnat donc on s’attend à une rude bataille.
Qu’est-ce que vous redoutez le plus de ce Sporting Club Albigeois ?
Ici, à Albi, ils ont quand même un ADN très fort depuis des décennies. Ils ont une conquête qui est plus que redoutable et on s’est aperçu sur ces dernières rencontres qu’ils arrivent à déplacer le jeu et à arriver sur un rugby total donc on sait qu’ils ont des armes dans toutes les parties du terrain. Il faudra être plus que concentrés et plus que vigilants puisqu’aujourd’hui, au-delà de leur paquet d’avants, ils ont aussi des 3/4 qui animent bien et qui déplacent le ballon. En tous cas, on s’attend à un match complet de leur part.
Il y a moins d’un mois de cela, il y a eu un Bourg / Albi qui s’était soldé par un score de parité 32-32. Est-ce qu’il y a des enseignements à tirer de cette rencontre qui est toute fraîche ?
Ça a été un match assez ouvert avec une première partie dominée par les Albigeois puis nous qui revenons en 2e mi-temps. Donc oui, il y a des enseignements et des choses que l’on doit gommer pour essayer de déstabiliser cette équipe d’Albi.
Cette terre tarnaise et ce rugby tarnais sont des choses qui vous parlent puisque vous avez évolué en Pro D2 à Gaillac ?
Oui, je connais un peu la région ainsi que les valeurs des personnes ici. J’ai aussi joué avec Mathieu (Bonello) donc je connais un peu ses vertus et cette équipe ressemble beaucoup à ce qu’il a fait pendant toute sa carrière avec beaucoup de combat, d’abnégation et de résilience. C’est aussi à l’image de cette région qui se construit sur de très belles valeurs.
Il y a quelques jours a été annoncé à l’US Bressanne un nouvel investisseur, actionnaire et président qui va amener une nouvelle dynamique ainsi qu’un nouveau cycle et une bouffée d’air frais. Est-ce que ça va vous permettre de surfer sur cette dynamique pour mettre un peu d’allant dans le groupe ?
Non, je ne pense pas. Je crois que c’est vraiment un autre projet qui va démarrer et pour nous, il y a surtout une saison à finir de la plus belle des manières possible. On aura le temps de parler de ce projet dans les mois à venir mais aujourd’hui, je crois que les garçons se concentrent sur cette fin de saison.
On annonce des possibles orages à l’heure du match pour ce soir. Est-ce que la météo peut être l’une des clés de cette rencontre ?
On va voir, il va surtout falloir s’adapter à ces conditions qui s’annoncent difficiles. Il faudra avoir cette adaptation par rapport au climat et à tout ce que ça peut engendrer derrière avec peut-être des rafales de vent et une forte pluie. Si c’est le cas, il faudra encore plus maîtriser les fondamentaux pour pouvoir exister ce soir.
Quels sont le mot d’ordre, ou le maître mot, et l’état d’esprit de l’US Bressane à quelques heures de défier le Sporting Club Albigeois ?
Le maître mot, c’est d’essayer que chacun, individuellement, soit au niveau et donne le maximum. Le résultat en découlera de l’équipe qui aura fait le moins de fautes, qui aura maîtrisé son rugby au maximum. C’est se lancer dans cette bataille-là et surtout, ne pas avoir de regret après ces 80 minutes.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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