Le 3eme ligne de l’ASBC et l’ensemble du vauclusiens sont impatients et fier de défier le CA Perigueux un des favoris a l’accession en Nationale. Pour Kamil Bouregba, après avoir éliminé le CA Lannemezan en Barrage, la réception en 1/4 de finale aller des périgourdins sera un nouvelle étape fort relevée de leur parcours sportif. En clair au pied du Mont Ventoux, Bedarrides Chateauneuf du Pape aura besoin de l’appui du public pour gravir ce col hors catégories.

Tu es un capitaine de touche heureux qui, à l’image de ton équipe, a souffert tout le long du match face à cette belle équipe de Lannemezan ?
Ça a été compliqué. On avait prévu de mettre beaucoup de jeu car on avait vu qu’ils étaient vraiment resserrés sur le terrain mais on n’a pas réussi à mettre ça en place donc on s’est fait peur, notamment en 1ère mi-temps avec beaucoup, beaucoup de fautes. En 2e période, on a réussi à mettre notre stratégie en place après le discours des coaches dans les vestiaires mais on faisait trop d’erreurs de main, on a fait beaucoup d’en-avants sur des temps forts à nous. On est quand même frustré sur ce match car à la fin, alors qu’on a la balle et qu’il suffisait de taper en touche, on fait un en-avant bête et on a défendu pendant deux minutes pour ne pas prendre l’essai de la gagne. On aurait pu se tuer la saison sur ça mais on est quand même contents car c’est un travail de toute la saison qui est récompensé.

A 6-0 pour Lannemezan, alors que vous dominiez territorialement et que vous aviez gâché pas mal de munitions, vous ne vous êtes pas dit » on est en train de perdre le fil du match » ?
Ça a été compliqué mentalement car on passe quasiment toute la 1ère mi-temps dans leurs 22 mètres. On met trois ballons portés qui s’effondrent à un mètre de ligne, peut-être qu’il y en avait au moins un qui aurait mérité un essai de pénalité, l’arbitre ne nous le met pas mais c’est aussi de notre faute, on n’avait qu’à aller derrière la ligne. C’est sûr que c’était compliqué, on est dans les 22, on travaille, on travaille, on travaille, et au bout de 30 minutes, on n’a que 3 points, eux en ont 6 alors qu’ils ne sont même pas venus une seule fois dans notre camp, juste sur des fautes. Pour moi, honnêtement, on leur a donné les points qu’ils ont mis.

Le plus dur en play-off est d’enclencher la machine. C’est maintenant fait mais il y a du lourd derrière et le soi-disant favori de Nationale 2. Un favori, un outsider, c’est un rôle qui vous plaît ?
Oui (rires). En plus, je suis de Castres et Castres a toujours eu le rôle d’outsider, ce n’est pas pour ça qu’ils n’ont pas été sacrés champions plusieurs saisons. On verra, je ne dis pas qu’on finira champions, on joue une compétition pour aller au bout et c’est beau car on va jouer contre la soi-disant meilleure équipe de ce championnat.

Un mot pour motiver le public des Verdeaux à être encore plus nombreux dans deux semaines ?
Je pense que ça sera l’une des plus belles affiches de ces phases finales donc il va falloir venir nous encourager parce qu’on en aura besoin. Ça nous permettra aussi de donner le maximum.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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