#Cyclisme / Thibaud Saint-Guilhem sort les griffes !

Le bigourdan formé à l’école du VTT, est une pièce majeure du collectif de l’AVC Aix en Provence. A deux doigts de franchir le Rubicon c’est hiver, il vient de triompher dans la classique Maggioni Classique Châtillon-Dijon.

Au terme de presque quatre heures d’effort, 14 coureurs se présentent pour la victoire avenue Jean Bertin. L’échappée s’est formée à 25 km de l’arrivée. elle est composée entre autre de l’ex pro Clément Carisey (CC Charvieu-Cavagneux) deux succès à son actif cette saison dont le Trophée Roger Walkowiak le weekend dernier, du danois de Bourg en Bresse Martin Tjotta vainqueur du Tour du Charolais en 2023, de Thomas Morichon (AC Bisontine ) deux succès à son actif.

Les pros de Go Sports sont aussi dans le « coup » avec Tom Mainguenaud et Maximilien Juillard. Les jeunes et ambitieux Kylian Senicourt (Philippe Wagner Cycling), Henry Lawton (AG2R-Citroen U19) ou encore le champion de France espoirs 2022 l’aixois Nicolas Breuillard, coéquipier du futur vainqueur. Sans oublier le coureur du club organisateur de Dijon, Lucas Bénéteau qui tourne autour d’un premier succès (6 Top10 ) depuis le début de saison.

9éme l’an passé de cette même classique, derrière l’intouchable Mattéo Vercher aujourd’hui professionnel, Thibaud Saint-Guilhem connait ses limites dans les arrivées groupées

A 10 km de l’arrivée il sort du groupe, en vain, en compagnie Thomas Morichon et de l’expérimenté Mathias Le Turnier, 2éme de la Ronde de l’Isard 2018, derrière le regretté coureur belge Bjorg Lambrecht.

Le sprint est alors inévitable, et on ne donne guère de chance au tarbais. Sur la forme du moment, il devance ses compagnons de fugue, et vient inscrire son nom au palmarès de l’épreuve créée en 1979.

Il rejoint au tableau d’honneur, l’ariégeois Yoann Barbas en 2013, l’héraultais Guillaume Bonnet en 2012, le tarnais Pierre Elias en 1998, et un autre tarbais vainqueur en 1981, Alain Dithurbide.