L’ex joueur du FCTT et de Lavaur, Guillem Calmon a sauté le pas du rugby pro cet été en s’engageant au Sporting Club Albigeois. Le 3eme ligne des jaunes et noirs nous a livré ses impressions après 9 mois dans le club tarnais tout en se projetant sur la réception de Chambéry (8eme) pour le compte de l’avant dernière journée de Nationale. Albi actuellement 3 eme de la division antichambre de la Pro D2, devra faire une grosse prestation devant son public du Stadium, pour valider un barrage de playoffs d’accession a domicile.

Est-ce que vous vous sentez libérés de cette pression maintenant que la qualif est acquise ?
Je pense que les mecs ont surtout envie de prendre un maximum de plaisir, d’essayer d’engranger un maximum de confiance avant les phases finales et surtout de montrer un beau visage au Stadium. Pour la dernière, ce serait important de gagner avec la manière.

Pour la dernière de la phase régulière ?
Tout à fait.

Cette année est pour toi un grand saut, tu es passé dans le rugby professionnel. Qu’est-ce qui a changé pour toi et quel est le curseur que tu as dû un peu augmenter ?
Tu passes d’amateur à professionnel donc il y a forcément des entraînements et de la musculation tous les jours. Il faut changer son rythme de vie, la nutrition, le sommeil et devoir aussi être bon et exigeant avec soi-même tous les jours, essayer d’avoir un maximum de contenu dans son jeu et essayer d’être régulier, c’est ce qu’il y a de plus important. C’est vrai que c’est un étage supérieur, je l’ai appréhendé avec beaucoup de plaisir.

Est-ce que le fait d’être accompagné par des joueurs d’expérience, notamment à ton poste, contribue aussi à cette intégration et à cette progression de carrière ?
Tout à fait. Quand tu vois qu’il y a Pierre Roussel, Luke Stringer, des joueurs qui sont passés par la Pro D2 avec beaucoup d’expérience, tu apprends beaucoup avec eux en les regardant mais aussi en essayant de communiquer avec eux sur le terrain, ils te donnent beaucoup d’informations notamment en défense. Ça n’est pas forcément que du plus.

Est-ce que le fait d’avoir bientôt les phases finales met un peu d’excitation dans le groupe ? Est-ce que toi, personnellement, tu sens l’excitation qui monte ?
Oui, forcément. C’est quelque chose que l’on prend avec beaucoup d’enthousiasme, on a tous envie de figurer en phases finales et de faire le maximum pour les joueurs, pour l’équipe, pour le club, pour le public. On est tous concernés, même ceux qui ont un peu moins de temps de jeu, on essaye d’aider les copains et de tous pousser dans la même direction.

Pour toi, que représentait le SCA avant de signer à Albi qu’est-ce que ça représente maintenant que tu y es ?
Albi est quand même un club assez mythique, qui a une histoire, un vécu, pour moi qui suis issu de Perpignan, j’avais l’habitude de voir l’USAP jouer en Pro D2 à Albi et Albi à Perpignan. C’est un club historique qui représente beaucoup et c’est vrai que, quand on porte le maillot, on n’a non pas un poids sur les épaules mais on a envie de montrer le maximum de soi-même et surtout, ça donne énormément d’énergie quand on a le blason.

En début de saison, Mathieu Bonello vous a parlé de l’histoire d’Albi, d’Éric Béchu et de l’épopée en Top 14. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Est-ce que ça vous a donné un karma supplémentaire ?
Pour les joueurs, ça met à la fois un poids et une fierté, ça montre que si tu es là, c’est que tu le mérites. On a forcément envie de figurer au plus haut niveau et de donner le maximum tous les week-end pour cette équipe.

Un mot sur l’adversaire de ce week-end ?
Chambéry est une très belle équipe, ils font une bonne saison malgré les résultats qu’ils ont. C’est costaud devant, ça joue bien derrière, il va falloir se méfier et faire un match complet.

Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec






















