#Rugby – Nationale 2 / Olivier Régnier (Graulhet) : «C’est notre finale, on joue notre titre dimanche!»

En amont du match muy caliente entre Graulhet et Aubenas, où les mégissiers vont jouer leur survie en Nationale 2, le taulier du vestiaire, Olivier Regnier nous a accordé un entretien. Celui qui depuis la seconde journée à Dijon a vu ses coéquipiers ferrailler avec le gratin du rugby semi pro, nous a donné son sentiment sur cette finale pour le maintien que vont jouer les rouges et noirs. Face à des Albenassiens en quête de qualification, Noël Pelissou et son fervent public vont pousser pour que la capitale du cuir reste une saison de plus en N2. Olivier Regnier qui vivra ces instants à la dramaturgie exacerbée au plus près de ses coéquipiers, espèrent rechausser les crampons dans l’antichambre de la Nationale la saison prochaine et voir de ce fait un épilogue heureux de la guerre a 3 que se livreront Dijon, Graulhet et Macon pour leurs destinées.

Graulhet Vs Aubenas / Rumilly Vs Olympique Marcquois / Mâcon Vs Dijon / Beaune Vs Bedarrides – Chateauneuf du Pape à suivre en direct multiplex Web Radio et Web TV via Le #MagSport et Impakkt events dès 14h45 ce dimanche 16 avril 2023.

Crédit photo Maeva Franco

 

On avait peut-être espéré te voir revenir sur les terrains au dernier moment, pour les deux dernières journées mais cette blessure au tendon d’Achille t’a fait souffrir plus que de raison et tu ne reviendras que la saison prochaine ?

 

Dans l’ensemble, ça a bien récupéré. J’ai bien suivi le protocole, on a bien bossé avec Laure Martinet, j’ai été super bien suivi mais j’ai aussi été un peu embêté avec l’autre tendon quand j’ai repris. J’ai donc soigné tout ça et j’ai repris l’entraînement depuis 15 jours, les sensations reviennent doucement et je pense que si on avait joué un mois de plus, ça aurait été bon mais là, c’est encore un peu juste. C’est comme ça, il n’y a pas le choix. 

 

Lors de cette saison, tu as participé aux deux premiers matchs de la Seyne puis de Dijon avant qu’il n’y ait cette blessure. Comment est-ce que tu l’as vécu, à la fois dans le groupe mais aussi un peu au-dessus des terrains ? Comment as-tu appréhendé cette saison personnellement et quel regard est-ce que tu portes dessus ? 

 

Je l’ai vue un peu de l’extérieur. Je ne peux pas trop juger sur les deux premiers matchs mais l’intensité et le rythme étaient quand même autre chose que la Fédérale 1. Au vue des rencontres, le groupe a super bien réagi surtout sur ses matchs à la maison, on a montré notre caractère et qu’on avait à cœur de prouver qu’on avait notre place à ce niveau-là. On l’a prouvé car hormis le premier match de la Seyne où on est passé un petit peu à côté, on a rivalisé avec tout le monde et on a même tapé ce qui se fait de mieux. Sur les déplacements, il y avait beaucoup de trajets, ça a peut-être perturbé le groupe à l’extérieur mais pour moi, ça a quand même été une saison assez aboutie même si on aurait peut-être pu viser la quailf ou, en tous cas, viser mieux. Pour une première saison à ce niveau-là où on ne savait pas trop où on mettait les pieds, en plus dans la poule de l’Est qu’on appelait la  » poule de la mort « , je pense que le maintien serait vraiment une belle récompense pour nous. 

 

Ce week-end, il va y avoir un match qui va valider ou non la continuité de l’aventure de Graulhet en Nationale 2 face à une équipe d’Aubenas qui vient chercher sa qualif ? 

 

C’est clairement une finale, pour nous, c’est notre phase finale à nous. On n’a rien à compter sur les autres, on sait que si on gagne, ça passe et que si on perd, on est cuit. On sait qu’Aubenas vient chercher des points pour ajuster sa qualification, nous, il nous faut gagner à tout prix pour au moins bien finir à la maison et surtout pour valider notre place en Nationale 2 la saison prochaine. On n’a donc pas le choix, c’est une finale, c’est aussi beau que de jouer une qualif, peut-être pas aussi beau qu’un titre, mais ce sont des matchs qui resteront gravés. J’en ai joué quelques-uns, on se rappelle des Graulhet / Auch où il fallait se maintenir en gagnant à Auch la dernière journée et on s’en rappellera toujours. Ce sont des matchs qui restent gravés et qui sont vachement importants pour le groupe. 

 

Est-ce que tu sens l’effervescence qui monte dans la ville autour de ce match ? 

 

On sent qu’il y en a déjà beaucoup. Le club fait parler après le dernier week-end où il y a eu France-Irlande chez les jeunes puis le Stade Toulousain qui est venu cette semaine, on sent que ça bouge autour du club et même les gens en ville parlent. Ils parlent de la Nationale 2, des matchs qu’ils ont vu à Graulhet, que ce serait bien de se maintenir, on sent que ça bouge autour du club donc c’est important. Ce match est très important pour nous, pour le groupe, pour le club et pour la ville en général donc il faut que tout le monde en ait conscience. On est à notre place à ce niveau-là qui, je pense, est quand même un très bon niveau pour le statut du club, donc il faut tous se donner les moyens pour rester à ce niveau-là. 

 

Le plus beau cadeau que pourraient te faire les copains serait de se maintenir en Nationale 2 comme ça tu pourras refouler les pelouses de cette division l’an prochain ? 

 

Oui, j’espère au moins finir par une belle saison et rester à ce niveau-là. On voit que c’est un championnat intéressant, qui est dur mais c’est très homogène, les clubs sont prêts, on voit que ça joue, ce sont de belles équipes. Je ne peux pas dire que j’ai joué à ce niveau-là cette année en ayant fait deux matchs mais je veux quand même regoûter à un bon niveau avant de terminer. 

 

L’un des paradoxes est que tu es le capitaine historique de Graulhet et qu’en même temps, tu es le jardinier de la mairie qui entretient le stade Noël Pélissou. J’imagine que tu nous a fait un billard pour ce match ? 

 

J’ai été arrêté du fait de ma blessure et j’ai repris il y a peu. On fait ce qu’on peut, on essaye quand même de toujours donner un terrain de qualité mais c’est vrai que c’est soit tout bon soit tout mauvais. On est au cœur des critiques, quand c’est bien, on nous le dit, quand ça ne va pas, on nous le dit aussi. On essaye tous de faire ce qu’il faut pour donner un bon terrain aux mecs et quand ils ne respectent pas trop le terrain aux entraînements, je le fais quand même savoir. 

 

On n’en doute pas. Quel va être le mot d’ordre pour cette finale du maintien pour Graulhet ? 

 

Ça va être combat et surtout ne rien lâcher. C’est primordial, ça va être un match, rien à calculer et la gagne, il n’y a que ça à calculer et que ça à avoir en tête. C’est notre finale, on joue notre titre dimanche et en plus, ce sera à la maison donc ce sera le titre du maintien mais c’est aussi beau dans une carrière de joueur.

 

Merci et on te souhaite de te voir l’année prochaine en Nationale 2

 

Merci à toi.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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