Au micro de notre correspondant dans le Vaucluse, Gérard Bouche (President), Lucas Delaye (1/2 de mêlée), Naser Letaief (2nde Ligne), Mosese Ratuvou (Centre) étaient à l’unisson suite à la première défaite à domicile (21-22) de l’AS Bedarrides Chateauneuf du Pape (5eme) lors de la 21eme journée de Nationale 2. Face à un Stade Métropolitain (3eme) décomplexé et jouant crânement son va-tout. C’est des vauclusiens forts mécontents de leur prestation et conscients de s’être fait Hara Kiri. L’ASBC n’est plus maître de son destin quant à un barrage de playoffs dans leur antre et se voit dans l’obligation de gagner à Beaune lors de l’ultime journée des phases régulières.
LES RÉACTIONS :
Lucas Delaye (demi de mêlée de l’ASBC)
« Aujourd’hui on s’est tiré une balle dans le pied tout seul. On a trop perdu de duels en défense encaissant en début de match deux essais (0-14). On a joué que 10 minutes en première période sans parvenir à inverser la tendance. Les fautes de disciplines nous ont coûté cher. On pouvait que baisser la tête à la pause avant de se reprendre dans la mi-temps suivante en comblant notre handicap et mourir à 1 point. Nous avons maintenant une obligation de résultat à Beaune (16 avril) pour conserver notre destin en main… »
Gérard Bouche (président de l’ASBC)
« Sur cette fin de saison on s’est vus trop beaux et voilà le résultat aujourd’hui. C’est une énorme désillusion. Le début de match est catastrophique, on prend des casquettes évitables si on fait preuve de plus de vigilance. Avec 20 points de retard, la mission devenait compliquée. C’est une défaite dure à digérer avec beaucoup de choses à revoir… »
Nasser Letaief (2e ligne ASBC)
« C’est un revers inimaginable, énorme, un vrai coup d’arrêt pour l’équipe. Il a manqué aujourd’hui notre marque de fabrique, le « made » Bédarrides, le combat et le jeu. Il va falloir se remettre très vite en question tous et savoir entre nous ce qu’on veut faire en cette fin de saison….«
Mosese Ratuvou (centre de l’ASBC)
« Nous n’avons pas été au rendez-vous dans un match où nous avons manqué singulièrement de concentration. Trop de tranquillité et les erreurs commises se sont payées cash. Deux essais en première période (9e-13e), un essai casquette (41e), ce n’est pas possible à ce niveau. On s’est drôlement compliqué la situation en s’éloignant de nos objectifs. A trop faire de fautes comme aujourd’hui, ça ne pardonne pas… »
Propos recueillis par Yves Impinna
Article en partenariat avec
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