Bourgoin et son 2eme ligne, Jonathan Kpoku ont vécu un fort ascenseur émotionnel lors du derby face à Bourg en Bresse. Lors d’une première période ultrasonique des ciels et grenats au Stade Verchère qui les voyait rentrer aux vestiaires avec une avance de 17 points (20-3), le public bressans pensait voir ses favoris prendre la marée lors du second acte. Mais c’était sans compter sur l’esprit de résilience de l’USBPA et sur l’indiscipline Berjallienne qui ont permis aux locaux d’arracher le score de parité. A l’image des propos de l’ancien joueur de Coventry et des saracens, la déception prédominait dans les rangs Berjalliens malgré la sixième place qualificative préservée. A 4 journée du terme des phases régulières, le CSBJ n’a plus le droit à l’erreur pour se qualifier pour ses premiers playoffs de Nationale.

Comment expliquer ce match à deux visages, une 1ère mi-temps où vous avez été dominateurs notamment en mêlée et une 2e mi-temps où on a eu un petit peu peur du retour de Bourg-en-Bresse ?
On est déçu, très déçu. J’ai la honte parce qu’on mérite 4 points et qu’on rentre à Rajon avec 2 points ce qui n’est pas assez. On est venu là pour faire quelque chose, on a montré ce qu’on savait faire en 1ère mi-temps et je ne sais pas ce qui s’est passé avec l’équipe en 2e.

En même temps, prendre deux points ici face à une équipe du haut du tableau est plutôt quand même une assez bonne opération ?
Sortir d’ici avec deux points est bien pour nous parce qu’on est toujours là. On n’a pas perdu ce match, c’est un match nul donc on est toujours dans les 6 et la semaine prochaine, on aura encore un gros match contre Chambéry. Il faudra qu’on sorte avec 4 voire 5 points pour basculer dans les phases finales.

En termes de solidarité, vous n’avez pas craqué sur la fin alors que Bourg mettait beaucoup de pression. C’est aussi bon signe pour l’équipe car elle est capable de résister et c’est plutôt bien quand on prépare les phases finales, ce qu’on espère tous ?
C’est grâce à l’état d’esprit avec lequel on est rentré dans ce match. Quand ils sont venus chez nous, ils ont fait les beaux quand ils ont gagné donc on voulait faire quelque chose en venant ici, on ne l’a pas fait puisqu’on a fait match nul, on sort avec deux points mais ça va.

Propos recueillis par Fred Charvet

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