Le 3/4 centre graulhetois originaire de Lautrec était à l’unisson dès ses coéquipiers après avoir remporté une victoire épique face à l’AS Bédarrides Chateauneuf du Pape (13-7). Dans un match émaillé d’accrochage et d’un combat de tout les instants, les mégissiers ont remplis leur contrat en s’imposant à domicile avec force de courage face à une équipe vauclusienne du haut de tableau qui est réputé combative et à l’ADN guerrier. A deux journées de la fin des phases régulières, les rouges et noirs restent au dessus de la ligne de flottaison du maintien et peuvent appréhender (malgré la casse et les blessures de joueurs clés) le déplacement à Vienne et la réception d’Aubenas avec un état d’esprit retrouvé.

Ça a été une partie de manivelles, un combat à l’ancienne mais pour acquérir le maintien, ça en passera par-là, par de grosses valeurs du côté de Graulhet et revenir aux fondamentaux ?
C’est ça, comme quoi ça ne trompe pas. On les attendait de pied ferme, c’était ce qui était annoncé, ça allait taper, c’est l’un de leurs points forts, peut-être le plus fort, et surtout, c’est l’une des plus grosses et plus solides équipes de la poule. C’est ce qu’on voulait et on très content, on a répondu présent aujourd’hui dans l’agressivité. Félicitations aux gros car ce sont eux qui ont donné une grosse partie de travail aujourd’hui, nous, derrière, on a fait que suivre, on s’est arraché en défense mais ça s’est joué devant sur l’agressivité. On a répondu présent et je suis très fier d’eux.

On a vu d’entrée qu’il y avait eu un peu de grêle dans ce match ?
Oui, un peu de grêle comme tu dis (rires). C’est normal, on les a frustrés, on les a pris à leur propre jeu et, dans tous les cas, ils savaient qu’en venant à Graulhet, ça allait être dur. Au moins, on a su répondre présent, c’est ce qui était annoncé et on a nous a bien monté la tête en début de match donc on est très fiers et on a répondu.

Ce n’est peut-être pas le match où vous avez pris le plus de plaisir mais niveau émotions, c’était quand même le pied ?
Clairement oui et, comme tu le dis, c’est très fort niveau émotions, franchement, on en a eu la chair de poule à la fin du match. A 13-7, ça a été très dur, rien n’est fait mais c’est une passe de plus vers le maintien et c’est ça qui compte le plus.

Maintenant, il ne faut pas se relâcher et il faut continuer le travail car, comme tu le dis, ce maintien n’est pas acquis car Dijon klaxonne très fort et est en train de renaître un peu de ses cendres ?
C’est ça, c’est très serré. Il nous reste deux matchs maintenant donc on va essayer de tout donner, la balle est dans notre camp, on a une option avec nous et à nous d’aller en chercher une autre la semaine prochaine à Vienne.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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