#Rugby – Nationale / Dimitri Bérail (Bédarrides Chateauneuf du Pape) : «On est prêts à gagner à Graulhet et à faire de bonnes phases finales!»

On fait un focus grand angle sur le match de la 20e journée entre les Vauclusiens de l’AS Bédarrides-Châteauneuf du Pape qui se déplacent chez les Tarnais du Sporting Club Graulhetois. Pour nous parler de ce match, on a Dimitri Bérail, un joueur qui a porté les deux maillots qui a joué sous les couleurs rouge et noir de Graulhet et qui porte maintenant fièrement celles de l’ASBC. L’ASBC (2eme) débarque chez les mégissiers avec la ferme intention de valider leur qualification directe en playoffs de Nationale 2 tandis que les rouges et noirs graulhetois seront en quête d’un 9eme succès de rang à domicile pour faire un pas de plus vers le maintien. Ces deux clubs aux caractéristiques convergentes font se faire face dimanche à Noël Pélissou avec des ambitions divergentes.

Graulhet Vs AS Bedarrides Chateauneuf du Pape et Rumilly Vs Beaune (J20 Nationale 2), deux rencontres à suivre en direct Web TV et Radio via Le #MagSport en collaboration avec Impakkt Events dès 14h45 ce dimanche .

Crédit photo ASBC

 

Ce match a quand même pour toi une importance particulière. C’est ton retour au stade Noël Pélissou, un stade qui t’a vu jouer pendant quelques saisons où tu reviens avec l’équipe de Bédarrides-Châteauneuf du Pape et quelques intentions ? 

 

C’est ça, tout à fait. Je suis très content de revenir à Graulhet où j’ai passé de belles saisons et où je me suis fait une belle famille ainsi que de grands copains sans oublier que jouer devant sa famille est aussi gratifiant. Comme je viens de Toulouse, ma famille va faire le déplacement et c’est très rare qu’ils puissent venir me voir jouer donc je suis très content de venir à Graulhet. Ça va être un grand moment pour moi. 

 

Quand on te parle de Graulhet, qu’est-ce qui te revient en tête et comme images ? 

 

Une famille, une grande famille avec de belles histoires notamment avec Guy Laporte qui fut un grand président mais aussi avec le manager, Jean-Christophe Bacca qui, pour moi, est un grand manager et un grand entraîneur qui m’a beaucoup appris. Ce sont aussi les copains, l’amitié car pendant les deux ans que j’y ai passé, je me suis fait de grands amis qui valent cher à mon cœur. Je suis donc très content de revenir. 

 

Pour Bédarrides-Châteauneuf du Pape, ce match est très, très important pour finir de valider la qualification. Comme je le disais au début, vous venez avec des intentions et même de grosses intentions ? 

 

Absolument. Il reste trois matchs et nous, on veut au minimum recevoir un barrage à la maison ce qui passe par deux victoires obligatoires sur trois donc on ne peut pas passer à côté d’un match. Tous les matchs sont importants donc on vient avec des intentions, le club a fait l’effort de nous payer un hôtel pour arriver la veille du match, ce qui est important. C’est un gros match, on a à cœur de gagner là-bas mais aussi de casser un peu ce cercle vicieux de tout le temps perdre à l’extérieur. 

 

On va dire que les dirigeants vous ont mis dans des conditions optimum pour venir faire un coup à Graulhet ? 

 

C’est ça, exactement. On part la veille et on dort à Graulhet, tout ça pour être physiquement prêts mais aussi pour ne pas avoir de fatigue mentalement. 

 

Est-ce que tu peux nous parler de cette saison de Bédarrides-Châteauneuf du Pape ? C’est quand même une belle épopée car au début de la saison, les gens qui vous connaissaient de loin ne mettaient pas de grosses pièces sur vous mais maintenant, vous faites trembler toute la Nationale 2 ? 

 

En début d’année, ils avaient fait comme une sorte de classement provisoire et nous, nous étions parmi les derniers. Du coup, on était un peu déçus de ce classement et on avait à cœur de montrer que non, nous n’étions pas un petit club, qu’on avait nos valeurs et nos joueurs, de bons joueurs. On a pris match après match, on a gagné des matchs importants à l’extérieur en début de saison et on n’a pas perdu à la maison cette année, je crois d’ailleurs qu’on est le seul club dans ce cas-là, ce qui montre quand même qu’on n’est pas un petit club ni un club de division inférieur. 

 

Selon toi, quel a été le match déclic qui vous a fait prendre conscience que vous pouviez faire de belles et grandes choses cette année ? 

 

Le premier match à Marcq-en-Barœul où on gagne à la fin. C’est typiquement le match où on peut voir que les mecs avec qui tu joues sont des guerriers car on se fait un peu rouler dessus en 1ère mi-temps et en 2e, on se réveille, on remonte le score et on va gagner à la fin. Ça montre qu’on a des valeurs et ça a ressoudé direct l’équipe, les nouveaux comme les anciens, on s’est retrouvé ensemble ce qui nous a permis de gagner les matchs suivants, notamment celui à Rumilly, et de ne pas perdre à la maison. Il est certain qu’on n’a pas un grand effectif ce qui fait que les matchs à l’extérieur sont un peu compliqués, surtout en fin de saison mais là, on est prêts à gagner à Graulhet et à faire de bonnes phases finales. Maintenant, sur tous nos matchs, c’est phases finales obligatoires.

 

Ironie du sort, ce match entre Bédarrides-Châteauneuf du Pape et Graulhet est une croisée des chemins pour les deux équipes. En cas de victoire de l’ASBC, ce serait quelque chose de formidable pour toi car vous vous qualifieriez très certainement et même sûrement dans les 4 premières places mais pour ton ancien club Graulhet, en cas de défaite, ça pourrait être synonyme d’une relégation qui poindrait le bout de son nez ? 

 

C’est ça. Si on gagne, on est presque dans les 4 premiers ce qui, au pire des cas, dit barrage à la maison tandis que pour Graulhet, vu le classement, c’est hyper serré et ils peuvent se retrouver presque qualifiés tout comme presque relégables. je n’en ai carrément pas envie mais malheureusement, c’est le jeu, il restera encore deux matchs pour eux et je suis sûr qu’ils gagneront les deux matchs qui arrivent. 

 

Quel est le mot d’ordre pour ce déplacement en terre graulhetoise, tes anciennes terres d’attache ? 

 

On va dire montrer le rugby bédarridais à Graulhet et me montrer devant ma famille. Je ne sais pas comment expliquer cela mais c’est gratifiant de se montrer devant sa famille et devant ses amis tout en retrouvant aussi ma famille graulhetoise. 

 

Et bien sûr, partager un verre à la fin du match avec tes anciens coéquipiers qui ont gardé de fortes attaches avec toi ? 

 

Exactement, notamment avec Hugo Planes avec qui on communique tout le temps et Guillaume Ducombs qui, malheureusement, s’est blessé et je ne pourrais donc pas jouer face à lui.

 

On te remercie et on te souhaite un bon match face à Graulhet

 

Merci beaucoup.

Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s