#Rugby – Nationale 2 / Léo Angelier (Rumilly) : «Ici dans cette région, l’ADN c’est la combativité!»

Focus sur le club alpin du RC Rumilly avec le 3/4 aile du RC Savoie Rumilly, Léo Angelier. Au crépuscule de cette première saison en Nationale 2, le d’Haute-Savoie, est à la croisée des chemins, en étant encore en course plouf les playoffs tout en n’ayant pas encore validé son maintien. Léo Angelier, qui a subit une saison noire via une blessure qui l’a handicapé la quasi totalité du championnat, nous a évoqué son ressentis tant sur sa situation que sur le rendement sportif du RCSR. Pour l’ex Berjalliens et Oyoman, le match en retard aux Grangettes de début avril (face à Nîmes) pourrait être la bascule entre épopée printanière et fin de saison précipitée. Celui qui évolue dans le rugby montagnard (Isère, Ain, Haute Savoie) depuis de nombreuses années, nous a aussi posé un regard sur les valeurs rugbystique qui transpire dans ce coin de France.

 

Crédit : Photographie H.K

 

Pour toi, cette saison à Rumilly est assez particulière car entachée d’une blessure. On va commencer par le bât qui blesse : où en es-tu avec cette blessure et quand te reverra-t-on sur les terrains ? 

 

Je me suis blessé à l’épaule en Octobre, j’ai quand même pu rejouer quelques matchs le temps que l’on trouve ce que j’ai. Je me suis fait opérer mi-janvier, retour d’opération, rééducation, ça se passe bien et il n’y a pas eu d’accroc mais je ne pense pas pouvoir revenir avant la fin de saison.

 

Ça doit être frustrant de voir les copains jouer actuellement, surtout que Rumilly a un regain de forme et que tout est encore possible. Certes, vous n’êtes pas maintenu mais les play-offs ne sont pas non plus inenvisageables ? 

 

C’est ça, on arrive sur la dernière partie de saison et, comme tu l’as dit, c’est très serré, tout est envisageable. C’est une poule hyper serrée, tous les matchs sont disputés et ça donne envie d’en faire partie, j’ai eu la chance de commenter avec toi contre Graulhet aux Grangettes et c’est sympa à faire mais c’est vrai que je préfère toujours être sur le terrain. C’est sûr que c’est frustrant, très frustrant. 

 

On va parler de la dernière ligne droite pour Rumilly, il y a ce match de ce week-end suivi d’un bloc de 4 et, entre ces deux blocs va s’insérer le match en retard face à Nîmes qui peut être le véritable carrefour de la saison et vous faire basculer dans le bon karma ? 

 

Nîmes va être le match clé, bien sûr qu’il ne va pas falloir se louper sur les autres mais celui-ci sera le match clé vu qu’il s’agit d’un match en retard. L’année dernière, ces matchs reportés qui sont toujours un peu traîtres nous avaient porté chance puisqu’on avait enchaîné plusieurs week-ends d’affilée pour récupérer ces matchs loupés. Ça l’est d’autant plus cette année car c’est très serré au classement et que ça va déterminer notre sort en fin de saison. 

 

Cette expérience que vous avez acquis l’année dernière va peut-être être primordiale dans ce dernier rush ? 

 

Elle va nous servir, c’est certain, surtout que l’on a gardé un noyau fort de l’année dernière. Maintenant, face à une équipe comme Nîmes qu’on a d’ailleurs rencontré l’année dernière en phases finales, on sait qu’ils ont également cette expérience. C’est une grosse équipe de la poule mais on va essayer de faire tourner ça à notre avantage même s’il est sûr que ce n’est pas gagné d’avance. 

 

Souvent, quand on parle de clubs de rugby ou de régions rugbystiques, on parle d’ADN. Toi, tu es le pur ADN du rugby montagnard et du rugby des Alpes, tu es passé par Oyonnax dans l’Ain, par Bourgoin dans l’Isère et tu es maintenant à Rumilly en Haute-Savoie. Qu’est-ce que le rugby montagnard pour toi, comment est-ce que tu nous le décrirais ? 

 

Ce que je retiens de la région, c’est la combativité et le jeu d’avants, tout passe par le jeu d’avants. Ce sont les caractéristiques du rugby en général mais ça se base sur une conquête très, très forte et franchement, c’est vraiment ce que j’ai toujours vu dans la région. Ce que je trouve sympa, notamment cette année et même depuis l’année dernière, c’est qu’on développe aussi le jeu de 3/4, je fais partie de ces derniers et ça peut être frustrant de jouer dans des équipes où ça joue énormément devant. On développe aussi ce jeu-là à Rumilly et je trouve que c’est chouette, on arrive à garder cet ADN du combat que ce soit devant ou derrière, c’est vraiment le combat.

 

Question décalée : est-ce que tu as pris des cours d’athlétisme et de 100 mètres ? 

 

Jamais (rires) ! Je n’ai jamais pris de cours d’athlétisme mais je pense que ça aurait peut-être pu me faire du bien parce-que je ne suis pas le plus rapide sur les terrains malgré mon poste. J’ai certainement d’autres qualités mais ça m’a valu de me faire rattraper deux ou trois fois par des joueurs par qui je n’aurais pas dû me faire rattraper donc j’aurais peut-être dû (rires). Merci pour la question, il y en a que ça va faire rigoler. 

 

On te remercie et on te souhaite un prompt rétablissement et surtout de vivre aux côtés de tes coéquipiers une belle aventure humaine et sportive

 

Je te remercie, à bientôt.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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