Le coach des 3/4 du Sporting Club Graulhetois, Benoit Bellot, a constaté durant la première mi temps (20-3) de cette 19eme journée de Nationale 2, la supériorité intrinsèque de l’Olympique Marcquois. Les Graulhetois ont une nouvelle fois à l’extérieur sabordé leur entame de match à l’extérieur, et enchaînent une 10eme défaite consécutive loin de leur base. Lors de ce déplacement à l’extrême nord de la France, les mégissiers ont malgré une seconde période accrochée (0-0) sûrement vu s’envoler leurs dernières espérances de playoffs. Dorénavant, à l’image des propos de l’ex joueur de l’USAP, les Graulhetois (10eme et premiers non relégable) vont devoir s’atteler à pérenniser leur place en Nationale 2 lors dès réceptions de Bedarrides Chateauneuf du Pape et d’Aubenas entrecoupées du déplacement en Isère. Car à 3 journées du terme des phases régulières, cet An I de la naissante antichambre de la Nationale, peut encore réserver des surprises pour la lutte au maintien en provenance de Dijon et Rumilly qui disposent tout deux, d’une rencontre en retard à domicile. En clair les Graulhetois doivent appréhender les 3 derniers rounds sans état d’âme, pour poursuivre l’aventure humaine et sportive enclencher cette saison et qui sait … avoir une bonne surprise sur la ligne d’arrivée.

On est avec Benoît Bellot, le coach des lignes arrières du Sporting Club Graulhetois, un Sporting Club Graulhetois qui venait avec des ambitions à Marcq-en-Barœul pour donner un élan à cette fin de saison mais cet élan s’est fracassé. Il va maintenant falloir regarder derrière ?
A chaque fois que tu perds, tu te retrouves en fond de classement et à chaque fois que tu gagnes, tu remontes sur les qualifiés. Encore une fois, on manque ces 20 premières minutes qui nous coûtent cher, on est mené 13-0, tu reviens à 13-3 et tu prends un dernier essai qui te fait passer à 20 à 3 et 0 point en 2e mi-temps des deux côtés. C’est encore rageant car tu payes encore ces 20 premières minutes où tu ne réponds pas et où tu fais des petites fautes, malgré ça, tu as une réaction en 2e mi-temps où il y a 0 point de chaque côté mais tu es trop stérile pour pouvoir remporter le match aujourd’hui. Tu ne marques pas, tu te crées très peu d’occasions et ça aurait été pareil si on avait joué de jour.

En plus des défaites, ces 20 premières minutes sont le syndrome de la saison de Graulhet à l’extérieur. Comment est-ce que tu l’analyses, quelle est pour toi la source de ce problème et de ce mal-être dans les 20 premières minutes ?
Si on le savait, on l’aurait déjà rectifié. Je ne sais pas, est-ce que c’est une question de préparation collective ou individuelle ? Est-ce que c’est nous qui avons un message qui n’est pas bon sur ces matchs à l’extérieur ? On a tout essayé, on est quand même mis dans du confort, on part la veille mais si on savait d’où ça venait, comme je te l’ai dit, on l’aurait rectifié. Je crois que c’est juste une question individuelle où il faut que l’on se prépare pour bien entamer ces rencontres, là, par exemple, on réceptionne bien sur le coup d’envoi et bim, on se met à la faute et trois points au bout d’une minute. On joue un peu à l’envers, on essaye de faire des choses un peu impossibles et à la sortie, ça te coûte des points.

On peut aussi le mettre sur le dos de l’apprentissage de cette Nationale 2 qui est plus semi-pro que semi-amateur ?
Ça, on y est maintenant habitué. C’est vrai qu’on se prépare beaucoup moins que les autres mais c’est surtout au niveau fraîcheur où je trouve qu’on a moins de fraîcheur qu’en début de saison. On a très peu de temps de récup, de longs voyages et je pense qu’on le sent depuis après Noël, on sent qu’on même de fraîcheur même à la maison. C’est à nous de retrouver un peu de fraîcheur, on a 15 jours avant Bédarrides-Châteauneuf du Pape à la maison et on va essayer de récupérer avant de penser au match.

Dos au mur, Graulhet a toujours un sursaut d’orgueil et là, vous êtes dos au mur car il y a des équipes derrière qui vont pousser très fort et il va falloir lutter pour le maintien ?
Oui mais on le savait, l’objectif en début de saison était le maintien et on y est. Rien n’est perdu ni en haut ni en bas donc il faut garder le moral, continuer à s’entraîner et on verra ce qu’il se passe.

Qu’est-ce qu’on retiendra de positif de ce déplacement à l’autre bout de la France?
Comme je te l’ai dit, ce 0-0 en 2e mi-temps. On va essayer de récupérer au maximum et recevoir Bédarrides-Châteauneuf du Pape pour faire un bon match.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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