Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse du seconde ligne du Sporting Club Albigeois, Charles Foures en amont du choc de la 21eme journée de Nationale entre les leaders du championnat, l’US Dacquoise et les tarnais du SCA (3eme).

Comment est-ce que vous, les joueurs, vous sentez cette différence entre le domicile et l’extérieur ? Est-ce que vous vous en rendez compte, est-ce que vous vous préparez mieux pour aller à l’extérieur, comment juges-tu tout ça ?
A l’extérieur, il y a des paramètres comme à Bourgoin où il y a le public qui pousse très fort ou un stade que l’on connaît moins, réputé pour être un grand stade. On se prépare mais c’est quand même toujours différent.

C’est ta 3e saison au SCA, tu arrives un peu maintenant à l’âge de la maturité. Tu commences à ne plus être » le petit Charles qui pousse » mais à vraiment être Charles Fourès ?
J’essaye, je sais que j’ai encore du boulot mais on fait tout pour en travaillant. J’ai encore beaucoup de travail à faire sur ça, pour être le jeune qui va devenir un peu plus imposant.

Depuis qu’il y a eu quelques blessures mais aussi avec la rotation naturelle dans le groupe, tu as eu beaucoup de temps de jeu. J’imagine que tu dois croquer à pleines dents là-dedans car tu en avais beaucoup moins au début de la saison ?
J’ai envie de dire que ça fait deux ans que c’est comme ça, que je ne prends pas au début de saison et que je n’arrive pas à me faire confiance. En milieu de saison, j’ai la chance d’avoir des entraîneurs qui me font confiance et, avec les blessures, j’arrive à pouvoir postuler. Grâce à ça, j’arrive à vraiment prendre confiance en moi et à pouvoir matcher un peu plus ?

Pour faire une boutade, en fait, tu es un tracteur diesel ?
Oui, c’est ça (rires).

Comment est-ce que tu vis au sein de ce groupe qui s’est rajeuni ? Avant, il y avait quand même beaucoup plus d’anciens qui avaient un grand écart d’âge avec toi et qui étaient un peu des grands frères mais là, tu as quand même un groupe qui est plus câblé sur ton âge ?
Ça me va très bien. Je m’entends aussi bien avec les » vieux » comme Vincent, Lucas qu’avec les jeunes qui viennent d’arriver, j’arrive à me mélanger avec tout le monde.

Est-ce le fait de l’arrivée de la jeunesse a un peu mis un grain de folie dans le vestiaire ?
Ça met un peu de folie, oui (sourire).

Comment est-ce que tu juges cette saison du SCA en tant que joueur ? Est-ce que vous êtes satisfaits de ce que vous faites pour l’instant ?
Je suis plus que ravi pour cette saison. J’ai envie de plus, j’ai envie que ça continue comme on est parti, on verra où ça nous mène mais j’ai envie de continuer en jaune et noir encore l’année prochaine.

Que t’inspire Dax ? Du respect, de la crainte, de l’envie, un peu des trois ?
Dax est ce qui se fait de mieux. C’est une équipe qui travaille très bien ensemble, c’est pour cela qu’ils sont premiers. Ils n’ont perdu aucun match chez eux et quand ils se déplacent, ils arrivent à gagner, ils sont forts dans tous les domaines.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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