Vous étiez venus ici pour vendre chèrement votre peau et les dernières micro chances que vous aviez de vous maintenir. On peut dire que vous avez fait honneur au maillot aujourd’hui ?
Il y a eu quelques erreurs, on retrouve un peu la routine de nos matchs à savoir qu’on paye cash les erreurs que l’on fait et on donne quelques points en première mi-temps. En 2e mi-temps, on revient avec l’agressivité et je pense que c’est ce qui nous remet un peu dans le bain donc on est plutôt satisfait mais ce n’est pas encore ce que l’on cherche.
En fin de match, il y a quand même un moment de flottement du côté de Graulhet où vous pouvez peut-être envisager de renverser la table ?
Je pense qu’on arrive à reprendre le dessus à un moment donné mais en fait, on n’arrive pas à concrétiser. On se retrouve dans les 22 et sur l’action d’après, on se retrouve carrément dans nos 22 donc ce sont des erreurs pas possibles.
Vous êtes quasi relégués. C’est quand même un crève-cœur pour tout ce groupe car malgré l’adversité, vous avez continué à faire œuvre d’être ensemble et d’essayer de continuer à pousser vers l’avant. Ça a vraiment été louable de votre part mais, malheureusement, l’aventure en Nationale 2 va s’arrêter là ?
Malheureusement, oui. C’est vrai qu’on a eu une saison compliquée, que ce soit dans l’équipe ou en-dehors, on a perdu notre coach, on a eu 2 / 3 soucis à côté et c’est vrai que je pense que le global a flanché. Derrière, on s’est aussi trouvé des excuses, on n’a pas su être assez rigoureux ni assez pros pour pouvoir gagner nos matchs, continuer et espérer.
Désormais, il vous faut finir en beauté à Jean Guiral pour essayer de renouer avec le public ?
C’est ça, il nous reste 4 matchs, je pense qu’on n’a plus rien à perdre. Mathématiquement, on est déjà sorti donc autant prendre du plaisir et retrouver un peu ce fun du rugby.
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec
Le #MagSport 