#Rugby – Nationale 2 / Antonin Bonnet (Graulhet) : «On n’est pas encore maintenu mais on peut tout espérer donc on va bosser, bosser, bosser, 4 matchs, 4 semaines!»

Le seconde ligne du Sporting Club Graulhetois a été un maillon essentiel de la victoire des mégissiers face au CS Beaune (26-17). Ultra présent dans les zones de ruck, l’ex joueur de Ceret a fournit un travail de l’ombre incommensurable et donné le “La” lors des temps forts tarnais. L’ex catalan nous a aussi donné son sentiment sur le rush de fin de saison qui verra le club de la capitale du cuir se déplacer à 2 reprises (Marcq en Baroeul et Vienne) et recevoir par deux fois à Pelissou (Bedarrides et Aubenas). Une chose est sûre pour les rouges et noirs, le maintien n’étant pas assuré et la qualification faisant toujours parti du champ des possibles, le SCG va se mettre en mode commando pour cette dernière ligne droite passionnante de Nationale 2.

Crédit photo Le #MagSport – Impakkt Events

Une analyse à chaud de cette victoire face au CS Beaune ? 

 

Premièrement, félicitations au groupe parce qu’on est resté soudé jusqu’à la fin. Même dans les 10 dernières minutes, quand ils commencent à revenir, on ne baisse pas la tête et, au contraire, on a ferraillé terrible donc félicitations au groupe. Il y a de gros axes d’amélioration car on est encore trop stériles en attaque, notamment dans les 22. C’est dommage, on manque un peu non pas de combativité car ce n’est pas le mot mais de précision, on dirait qu’on ne sait pas quoi faire quand on est dans les 22 donc il faudra bosser encore plus à l’entraînement si on veut espérer plus. Comme je l’ai dit, on a surtout eu un groupe soudé du début jusqu’à la fin et ça, franchement, c’était top et on est content. 

 

On va parler un peu de toi. Tu es allé gratter et coffrer un nombre incalculable de ballons ? 

 

Ça, c’est parce-que les copains ont fait le boulot, si les mecs tombent vite au sol et que les plaquages sont réussis, c’est de suite plus facile derrière pour mettre les mains. Encore une fois, c’est un travail collectif, on le bosse à l’entraînement et s’il y en a un qui s’oublie, on ne peut pas faire ce genre de match. Aujourd’hui, c’est peut-être moi qui brille parce-que j’ai gratté trois ballons mais c’est parce qu’on a tous été présents collectivement et que le job de tout le monde a été respecté. 

 

Quand les Beaunois sont revenus à la fin et qu’ils ont tout envoyé, est-ce que vous avez douté ?

 

Non, pas une seule seconde et, encore une fois, même si on a pris la pression, on n’a pas rompu. On est content et, comme je l’ai dit, le groupe a été soudé jusqu’à la fin et c’est ce qui a fait notre force dans les 10 dernières minutes même quand ils ont marqué un essai. C’est dommage parce-que le bonus nous échappe et je pense que c’était un point très, très important mais maintenant, on va se mettre en mode commando. Il reste 4 matchs et on va tout donner jusqu’à la fin, on n’est pas encore qualifié, on n’est pas encore maintenu mais on peut tout espérer donc on va bosser, bosser, bosser, 4 matchs, 4 semaines.

 

Chaque match est une finale en commençant par ce long déplacement à l’autre bout de la France à Marcq-en-Barœul ? 

 

Exactement (rires). Même avant ce match, tous les matchs étaient une finale car, comme vous l’avez vu, le classement est très, très, très serré. Là, on a un gros déplacement à Marcq-en-Barœul qui vient en plus de perdre à Nîmes sans bonus, sans rien, je pense qu’ils ont pris une rouste donc je pense qu’ils vont nous attendre avec les dents très, très longues. Oui, chaque match est une finale tant pour la qualif que pour le maintien et comme je l’ai dit, 4 matchs, ce n’est rien, il faut tout donner à chaque fois et là, ce seront vraiment le groupe et la solidarité que l’on va mettre qui vont être importants. 

 

Et peut-être une belle épopée qui peut se faire entre vous ? 

 

Bien sûr, personne ne nous attendait à ce niveau-là et ce n’est que du bonus pour nous. On va d’abord penser au maintien avant de penser à autre chose mais c’est sûr que s’il y a un plus et la cerise sur le gâteau, ça serait top pour nous car, encore une fois, personne ne nous attendait à ce niveau. On se bat avec nos armes, c’est difficile mais on se bat et du coup, on est content de ces prestations, c’est tout le travail des 35 mecs assidus aux entraînements et qui bossent chacun de leur côté même avec le taf à côté. C’est un investissement en espérant que ça paye à la fin. 

 

Pour toi, c’est le week-end parfait puisque tu as gagné avec Graulhet et que l’USAP a gagné. Toi qui es catalan, tu dois être content ? 

 

Clairement content ! En plus, j’ai regardé le match et on a quand même eu chaud jusqu’à la fin à l’image d’aujourd’hui. A Perpignan, ils sont bons pour avoir les bonus dans les 40 premières minutes et puis on a un petit trou d’air, on ne sait pas encore les gérer. Je suis content parce-que pour eux aussi ce sont des finales tous les week-end car le maintien n’est pas encore assuré mais ils sortent de la zone des relégables donc ils respirent un peu, c’est cool, franchement, c’est cool. Une grosse pensée pour eux et d’ailleurs, on en parle avec Benoît et tous les lundis et mardis, quand on se voit à l’entraînement, on résume le match du week-end passé de Perpi (rires).

Propos recueillis par Loïc Colombié

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