#Rugby – Nationale 2 / Jean Christophe Bacca (Graulhet) : «Il va vraiment falloir que l’on revienne à des fondamentaux qui ont fait notre force en début de saison et que, je crois, on a un peu oublié!»

Malgré la victoire 26-17 des mégissiers devant leur public de Pelissou ce dimanche (18eme journée de Nationale 2), l’entraîneur des avants du Sporting Club Graulhetois était fort mécontent du contenu produit par ses hommes. L’ex joueur et entraîneur de Pro D2 (Albi), en appelle à revenir aux valeurs graulhetoises pour appréhender le MoneyTime ainsi que la lutte au maintien. Avec cette victoire face à des beaunois accrocheur et sans complexe, les Graulhetois (7eme ex æquo avec 43 points) ont ré-enclenché la spirale victorieuse et prennent un peu d’air à 4 journées du terme avec la zone de relégation tout en restant en embuscade pour la qualif en playoffs. Mais les rouges et noirs vont devoir produire une grosse prestation en périphérie lilloise (Olympique Marcquois), ce samedi, s’il ne veulent pas voir les nordistes (10eme/ 41 points) leur passer devant et les mettre sous pression avant la réception de l’AS Bedarrides Chateauneuf du Pape.

Crédit photo Le #MagSport – Impakkt Events

Première victoire depuis un mois, la chape de plomb est levée car il y avait un peu peur sur la ville ? 

 

Bien sûr, il fallait renouer avec la victoire, on avait passé un mois de Février cataclysmique en perdant deux fois sans bonus à l’extérieur. Il fallait que l’on renoue avec la victoire mais ça a été très, très poussif, notamment dans les 20 premières minutes qui marquent souvent un match. On n’a pas respecté cette équipe qui a montré des valeurs  » graulhetoises  » on va dire car là-dessus, ils ont été admirables d’engagement jusqu’au bout, ils n’ont jamais cédé. Je tire mon chapeau à cette équipe qui, peut-être, à moins d’avoir un miracle, va sans doute se retrouver en Fédérale 1 mais en tous cas, ils ont montré des valeurs qui nous ressemblent. Aujourd’hui, on assure la victoire, c’est l’essentiel avec un brouillon de rugby à part la conquête où on a été en place, sur les mauls et la mêlée mais à part ça, tout le reste est à revoir. On n’a pas été capable de respecter les schémas de jeu ni de respecter l’adversaire, il va vraiment falloir que l’on se pose les bonnes questions. On a 4 matchs maintenant, deux encore pour le maintien et après, ça s’ouvre pour la qualification avec ces deux matchs à l’extérieur mais si on produit ce type de match, déjà, ça va être compliqué de gagner à Graulhet. Il va vraiment, vraiment falloir que l’on revienne à des fondamentaux qui ont fait notre force en début de saison et que, je crois, on a un peu oublié. Malgré tout, il y a les 4 points de la victoire, c’est l’essentiel, je craignais ce match plus que tout car cette équipe ne lâche rien. Je crois que c’est le plus gros écart depuis le début de l’année et jusqu’à présent, ils perdaient systématiquement de moins de 10 points à l’extérieur et ils perdent de 9 points aujourd’hui, ils sont restés dans leur schéma habituel. Bravo à eux et à nous de nous poser les bonnes questions car autrement, ça va être très compliqué pour aller chercher autre chose que le maintien.

 

Le positif ? 

 

La conquête et l’état d’esprit sur la défense où on a été capable de s’envoyer quand on s’est retrouvé dans des situations dans lesquelles on se met alors qu’on n’aurait jamais dû s’y retrouver. 

 

Pourtant, avec le contexte du match aller, on s’attendait à ce que Graulhet fasse la guerre à Beaune. Ça n’a pas tout à fait été le cas ? 

 

Non, ça n’a pas tout à fait été le cas. On a voulu jouer comme un match amical ou de challenge de début de saison, on a bien vu que cette équipe s’accrochait, elle s’accroche partout depuis 6 mois et elle l’a encore montré là. Ils n’ont pas à rougir, c’est plutôt nous qui devons nous poser les bonnes questions sur le plan de l’engagement encore que, on a été présent mais il va falloir d’autres valeurs pour espérer autre chose. 

 

Maintenant, en route vers Marcq-en-Barœul ? 

 

En route vers Marcq-en-Barœul face à une équipe qui est dans la même situation que nous et qui va donc nous mettre un gros combat. Si on ne veut pas se faire avoir, il faut quand même qu’on s’y prépare.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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