#Rugby – Nationale 2 / Benjamin Barnerias (Nîmes) : «Je suis arrivé, ici, il y a 4 ans et je n’ai plus forcément l’envie d’en partir!»

On va faire un tour chez le co-leader de la poule 1 de Nationale 2, le Rugby Club Nîmois avec son capitaine, Benjamin Barnerias

 

Crédit photo Armand Véron – Rugby Club Nimois Officiel

 

Nîmes et toi, c’est une histoire d’amour qui va durer puisqu’on vient de voir que tu t’es réengagé jusqu’en 2025. C’est la preuve que tu crois en ce projet, que tu es attaché à ce club et que tu t’y plais ? 

 

Tout à fait, c’est un amour grandissant. Je suis arrivé il y a 4 ans et je n’ai plus forcément l’envie d’en partir.

 

On a vu que tu avais fait un beau début de saison, ce qui a dû aiguiser les convoitises extérieures mais, malgré cela, tu restes fidèle à ce club nîmois. C’est aussi un gage de confiance des deux côtés, y compris pour les dirigeants qui font le pari de l’avenir en te renouvelant jusqu’en 2025 ? 

 

Il y a effectivement eu quelques contacts et quelques approches mais pour moi, l’idée était assez claire dans ma tête. J’avais envie de continuer sur ce beau projet qu’il y a à Nîmes, sur un club structuré où on sent bien et la confiance à la fois du président et de Guillaume Aguilar et du staff de manière générale m’ont donné encore plus envie de continuer. 

 

Il y a cette belle dynamique puisque, depuis l’année dernière, vous êtes dans une dynamique vertueuse ce qui aide toujours aussi à prendre ce genre de décision car vous devez prendre du plaisir à vivre ces moments les uns avec les autres ? 

 

Carrément et puis, au-delà de la confiance du staff du club, c’est aussi le fait d’être dans un groupe qui vit bien, qui surfe sur une vague dynamique et sur deux grosses saisons, une belle saison en cours et une grosse saison l’année dernière. Ça donne donc forcément envie de rester pour voir encore plus haut. 

 

On va dire que tu es quand même un peu la boussole de cette saison du Rugby Club Nîmois puisque tu marchais sur l’eau en début de saison et que le club était leader incontesté de la poule 1 de Nationale 2. Tu te blesses au cœur de l’hiver et on a vu qu’il y avait eu une petite baisse de régime du club et là, quand tu reviens, ça repart à l’ascendant. Tu es un peu une boussole, un vrai capitaine ?

 

(rires). Oui, on pourrait le croire mais je ne suis pas sûr que les baisses de régime de l’équipe soient dues à ça, c’est juste qu’on était rentré dans une période d’hiver sur des terrains un peu plus gras avec un style de jeu qui nous correspondait moins. On a mis plus de temps à s’adapter et surtout, les autres équipes avaient un peu trouvé les failles dans notre jeu pour nous contrer. Je pense donc que c’est plus ça plutôt qu’autre chose, on a su se remettre la tête à l’endroit, retrouver un peu nos basiques et surtout apporter un plus à notre jeu ce qui fait qu’on arrive à regagner aujourd’hui. 

 

Il y a aussi eu deux matchs début 2023 qui ont été frustrants pour vous car, que ce soit contre Graulhet ou contre Dijon, vous étiez si près mais si loin en même temps comme on dit ? 

 

En fait, c’étaient deux matchs totalement différents. On a eu un match à Graulhet qui était un peu catastrophique, que ce soit de leur côté ou du nôtre, je pense que ce n’était pas le plus beau match de rugby à regarder. On avait rien fait pour gagner donc là, il y avait surtout des regrets quant à nous sur le jeu car on n’avait rien fait pour l’emporter, on a joué bêtement, Graulhet a très bien joué à domicile comme ils savent le faire. C’était impossible pour nous de gagner ce jour-là avec les ingrédients qu’on y avait mis et ensuite à Dijon, c’est encore une autre philosophie. Je trouve qu’on fait un gros match face à une très grosse équipe ce jour-là qui nous a posé beaucoup, beaucoup de problèmes et qui a mérité son succès sur ce match mais je pense que ça n’aurait pas été démérité si on gagnait à la fin et qu’on marquait cet essai qu’on aurait dû marquer. 

 

S’annonce maintenant une fin de championnat qui peut être haletante pour vous avec une perspective de première place et sur le passage de Nîmes, il y a le derby face à Bédarrides-Châteauneuf du Pape. Ça, ça va aussi être une sacrée histoire ? 

 

Oui, ça va être une sacrée histoire (rires). La semaine prochaine, il y a déjà Marcq-en-Barœul à la maison avec victoire obligatoire car si on veut jouer ces deux premières places qualificatives, on n’a pas le choix que de gagner les prochains matchs donc Marcq-en-Barœul en fait partie. Ensuite, on ira à Bédarrides-Châteauneuf du Pape pour gagner aussi, on sait que ça sera un derby, on commence déjà à pas mal nous en parler, la preuve, comme au match aller. On l’abordera de la même manière que les autres matchs tout en sachant que c’est un derby et un match à l’extérieur donc il faudra être assez intelligent pour pouvoir l’emporter. Je crois d’ailleurs qu’ils l’attendent plus que nous. 

 

Tu as re-signé jusqu’en 2025 et pour boucler la boucle, s’il y avait montée en Nationale avec Nîmes d’ici 2025, on pourrait dire que tu aurais fait le tour de la question ?

 

Exactement, ça serait parfait ! Je t’avoue que ce serait l’objectif, on s’est fixé un objectif dès le début de saison, le club nous a fixé un objectif qui était de voir la Nationale sous trois ans. Si j’ai re-signé aujourd’hui, c’est pour faire partie de ce projet-là et remplir l’objectif. 

 

Merci, on te souhaite une belle fin de saison et un beau derby

 

Merci à toi.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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