Malgré une 4eme place actuelle synonyme d’accessit aux playoffs, le coach du Stade Métropolitain se méfie des soubresauts de cette poule 1 de Nationale 2 où les chambardements au classement sont légion journée après journée. Mais Julien Lestang n’en cachait pas moins sa satisfaction de s’être dépêtré de Graulhetois (26-15) lors de la 17eme journée, résultat lui permettant d’endiguer la dynamique morose de ce début 2023. Les rhodaniens avec une rencontre en retard à Dijon (4 avril) peuvent allègrement envisager le tiercé de tête voire plus, mais gardent indéniablement un œil dans les rétros.

Est-ce que vous êtes fiers de vos hommes ?
Oui, on a relevé le défi aujourd’hui. On savait qu’on jouait contre une équipe qui est hyper solidaire, qui a vraiment des valeurs de combat et qui est très intéressante. On savait que ça allait être un match difficile pour nous avec une équipe qui est difficile à manœuvrer donc on n’a pas été déçu ! On s’en sort plutôt bien donc oui, c’est positif aujourd’hui.

On ne va pas se le cacher, vous étiez un peu sous pression. C’était un peu peur sur la ville avant le match ?
On ne faisait pas de mauvais matchs mais il n’y avait pas de résultat positif et c’est vrai que, du coup, ça a toujours tendance à altérer un peu la confiance. A un moment donné, même si on fait des bons matchs, on sait que les résultats sont importants et qu’on construit plus facilement dans la victoire. C’était donc un peu difficile depuis quelques semaines, on a redressé les choses aujourd’hui et j’espère que ce sera la même chose dans les matchs qui viendront. On sait que c’est hyper serré dans cette poule, chaque équipe défend son bout de gras et ce sera serré jusqu’au bout, c’est clair.

Quelle est la suite des manœuvres pour le Stade Métropolitain, aller titiller les 3 premières places ?
Je ne sais pas. Quand on voit comme c’est difficile, on essaye de se concentrer sur nous et de faire les meilleurs matchs possibles à chaque fois. Il nous reste encore 6 matchs donc la route est encore longue, on espère avant tout pouvoir se qualifier et on poursuit ce chemin-là.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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