En amont de la 17e journée de Nationale 2 où les mégissiers graulhetois vont se déplacer en Rhône-Alpes pour défier le Stade Métropolitain, focus sur Kevin Laheurte, le jeune demi de mêlée du Sporting Club Graulhetois qui développe son double projet aux côtés du club rouge et noir. L’ex Espoirs du Castres Olympique n’est pas arrivé en terre inconnue chez les mégissiers et s’y sent comme un poisson dans l’eau et vit pleinement l’aventure collective en Nationale 2. Passionné de vidéo et par la communication, le jeune 1/2 de mêlée des tarnais met autant de coeur à l’ouvrage sur un terrain qu’à magnifier ce club historique via des petits clips vidéos qui ne doivent rien au grande agence de pub. A l’image de ce club qui a fait de la pluri activité un étendard, Kevin Laheurte est un véritable couteau suisse du SCG
Stade Métropolitain Vs SC Graulhet (J17 – Nationale 2) une rencontre à suivre en direct web TV et Radio via Le #MagSport et Impakkt Events ce dimanche dès 15h

Comment s’est faite ton arrivée dans la maison rouge et noire ?
Je suis arrivé par le biais de Florian Gimbergues, notre entraîneur de la défense qui, à l’époque, nous avait au Castres Olympique. Du coup, moi qui aie fait mes jeunes classes au Castres Olympique jusqu’en espoir, j’étais arrivé au bout de mon cursus et Graulhet m’a appelé. Comme il y avait déjà plusieurs Castrais présents comme Adrien Vert, Lucas Tignères et que des copains à moi comme Pierre ou Raia ont aussi été appelés, j’ai décidé d’aller à Graulhet puisque le projet m’intéressait à savoir le travail plus le rugby à un certain niveau.

Le fait qu’il y ait ce noyau dur de Castrais qui soit à Graulhet t’a aussi rassuré dans ton choix de rejoindre le club ?
Déjà, comme Graulhet est à côté de Castres, j’ai trouvé ça plus pratique puisqu’à l’époque, je travaillais au Castres Olympique en alternance. Et puis, le fait qu’il y ait des Castrais faisait que je n’étais pas en terre inconnue, je savais où je mettais les pieds et quels étaient les joueurs qui allaient m’entourer.

Quelles ont été tes premières impressions quand tu es arrivé dans ce club du Sporting Club Graulhetois qui a une grande histoire ?
J’avoue qu’au début, je ne connaissais pas trop l’histoire donc j’ai dû m’y intéresser. C’est vrai qu’en signant à Graulhet, on découvre l’histoire et que, dans les années 80 / 90 et même avant, ce club était grand et même premier du département. Ça change du cursus pro, on sent que c’est différent, c’est un peu plus famille et amateur que le Castres Olympique, qui est déjà un club famille par rapport aux autres clubs pros. Là, on est vraiment dans l’amateur même si ça se développe petit à petit en Nationale 2.

On va aussi parler de ton cursus personnel puisque, comme tous les joueurs, tu es dans la pluriactivité et que tu baignes dans le domaine de la communication, entre autres de la vidéo ?
C’est ça, je m’occupe de l’événementiel et un peu de la communication au sein du Sporting Club Graulhetois. Je suis en alternance au Campus 2023 et du coup, je m’occupe un peu de tout, je viens de sortir ce film pour justement l’événementiel et la com mais il y a d’autres projets qui vont arriver dans les futurs mois pour bien clôturer cette saison.

Parle nous un peu de ce petit film, ou petit clip, que tu as fait pour présenter les personnalités et les entités du Sporting Club Graulhetois. Comment est-ce que tu l’as mis en place, comment est-ce que tu l’as fait et quelle a été un peu la genèse du projet ?
Quand je travaillais au Castres Olympique, j’avais déjà tourné un petit film sur le côté sportif des espoirs et là, je me suis dit qu’à Graulhet, on n’avait pas de maquette de vision, on voit ce qu’est Graulhet mais on ne connaît pas forcément. Moi, par exemple, qui étais de l’extérieur, je ne connaissais pas le passé de Graulhet, son historique, le projet actuel, le projet à venir et du coup, avec les dirigeants, j’ai pensé qu’il fallait une vidéo un peu maquette. Une vidéo parle à tout le monde et c’est donc une vidéo un peu globale pour les partenaires, pour les joueurs qui veulent potentiellement venir ainsi qu’aux supporters, aux bénévoles et à tout le monde pour que tout le monde se sente concerné. Du coup, j’ai fait cette vidéo de présentation avec Louis Nicolau, un de mes amis qui a du bon matériel, une vidéo qu’il fallait sortir au moment opportun en fin de saison pour le recrutement de l’année prochaine, pour rentrer des bénévoles et des partenaires car on a besoin d’infrastructures pour les prochaines saisons.

Il y a eu en plus un moment un peu émotions puisque cette vidéo a été dévoilée en avant-première jeudi, lors du Jeudi des Entreprises, où il y avait tous les partenaires, tous tes coéquipiers mais qui en plus s’est déroulée au Castres Olympique dans les salons Pierre Fabre. La boucle est bouclée ?
C’est vrai que, finalement, c’est un aboutissement qu’elle sorte à Castres. C’était un souhait des dirigeants qui voulaient absolument la sortir pour ce Jeudi des Entreprises car c’était une date très importante pour le club. Elle a du coup été dévoilée et comme ça, tous les partenaires ont pu jeter un coup d’œil, elle est aussi sortie sur les réseaux sociaux ce qui fait que tout le monde va être un peu touché. Mais oui, l’une des cibles prioritaires sont les partenaires et les joueurs car, comme ça, les joueurs se sentent rassurés par rapport au double projet et à la vie du club ainsi que les partenaires de façon à ce que tout le monde sache un peu vers où on se dirige.

On va rebasculer sur le côté sportif et sur ton métier premier, joueur de rugby. Tu as découvert une nouvelle division, la Nationale 2, qu’est-ce que tu en penses après maintenant 6 mois d’exercice ?
On voit que cette Nationale 2 a été plutôt bien créée car, au final, on s’aperçoit que les deux poules sont très homogènes, que ce soit à l’Est ou à l’Ouest. C’est vrai que cette poule tombe à pic et on voit que d’un week-end à l’autre, on peut jouer le Top 6 pour se qualifier et jouer les phases finales tout comme on peut très vite jouer le maintien. Chaque match est compétitif, on ne peut laisser traîner 0 match, on ne peut pas faire tourner, on ne peut pas se permettre de laisser des points en route car on s’aperçoit vite qu’on regarde vers le bas quand on enchaîne les défaites à l’extérieur mais qu’on regarde vers le haut quand on gagne. Du coup, il faudrait trouver un juste milieu avant cette fin de saison.

On peut dire qu’avec ce déplacement au Stade Métropolitain, vous êtes à un moment charnière de votre saison. Si on regarde le classement avec le verre à moitié plein, vous êtes 6es ou 8es ex-aequo mais au classement britannique, vous êtes 9es ou 10es ex-aequo donc, on peut regarder autant dans les rétros que vers l’horizon ?
C’est totalement ça, on regarde chaque match car, si tu perds, tu regardes en bas et si tu gagnes, tu regardes en haut. Il reste 6 matchs à partir de maintenant qui sont de plus en plus importants car on s’aperçoit que la saison file vite et il ne faudrait pas que l’on rate les phases finales sur quelques bêtises de notre part, qu’on regarde le maintien et qu’on se fasse peur sur les rencontres à domicile qu’il nous reste. Ce serait bien de se rassurer avant avec, pourquoi pas, le Stade Métropolitain.

Un mot sur cette équipe du Stade Métropolitain, sur comment tu l’assimiles et ce que vous redoutez de cette équipe ?
Avant le match aller, on avait déjà vu que c’était l’une des plus belles équipes de la poule. C’est une équipe qui tient bien le ballon, qui est assez complète, celle qui, je pense, joue le mieux au rugby de la poule. C’est vrai qu’ils étaient un peu passé à côté du match aller à Pélissou mais on pense que là, à domicile, on aura un tout autre match sur ce week-end surtout qu’ils sortent d’une défaite contre Mâcon chez eux et d’une autre à Nîmes.

C’est historique et séculaire, on sait que les demis de mêlée sont filous et coquins, j’imagine donc que tu ne fais pas mentir l’adage ?
C’est vrai que j’ai mon caractère mais c’est le rôle de demi de mêlée qui demande ce caractère-là. Il en faut déjà un peu pour tenir les avants et s’imposer car souvent, le demi de mêlée n’est pas le plus gaillard de l’équipe même s’il y a Quentin Pueyo.

On te remercie et on te souhaite un bon match face au Stade Métropolitain, une belle fin de saison et qui sait, peut-être des play-offs si l’aventure est belle
On l’espère et, en tous cas, on va tout faire pour. Merci à toi.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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