Gilen Queheille après le score de parité entre Albi et Nice, 23 à 23 lors de la 18eme journée de Nationale nous a accordé une interview, où il a exprimé sa non satisfaction de la copie rendu devant le public du Stadium. L’œil noir, le capitaine du Sporting Club Albigeois a mis en exergue les carences aperçu au cours de cette rencontre tout en pointant que les jaunes et noirs poursuivaient leurs séries d’invincibilité (8 matchs consécutifs et 10 à domicile). Mais le 1/2 de mêlée basque des tarnais a mis en alerte ses coéquipiers avant le périlleux déplacement en Isère pour défier Bourgoin.

Qu’est-ce qui s’est passé dans cette fin de match car on a l’impression que vous teniez quand même le bon bout à la 60e ?
C’est à l’image du match, une sortie de camp ratée, on leur rend la possession et ils marquent. C’est ce niveau d’exigence qu’on ne s’est pas fixé tout au long du match.

Vous sortiez pourtant d’un match plein face à Narbonne ?
C’était même une belle série, qui n’est pas terminée non plus car c’est un match nul, on avait aussi fait match nul là-bas donc, dans sa globalité, ça s’équilibre. On avait fait un gros match à Narbonne et aujourd’hui, peut-être parce qu’on était à domicile, inconsciemment, on s’est vu trop beaux. J’espère que ce n’est pas le cas et qu’on ne s’est pas vu trop beaux mais il est sûr qu’aujourd’hui, il a manqué des choses pour gagner.

Quand tu marques ton essai, ta » spéciale » puisque tu joues rapidement et que tu pars dans un trou de souris, tu pensais avoir fait le plus dur ?
C’est vrai que jusqu’à la fin, on était à +7 donc il fallait qu’ils marquent un essai et qu’ils transforment. J’espère qu’on n’a pas cru que c’était fait, on est aujourd’hui dans le sprint final, j’espère qu’on est une équipe humble et qui va s’accrocher jusqu’au bout, c’est du moins ce que je pense. Aujourd’hui, c’est une bonne piqûre de rappel pour nous, ça va nous remettre au travail et encore plus dur.

Une des fortes symboliques depuis le début de la saison, c’est que souvent, quand vous étiez dans le dur dans les dernières minutes à domicile, vous mettiez les barbelés et ça ne passait pas. Là, malheureusement, ça a craqué ?
C’est vrai qu’on a gagné beaucoup de matchs dans les derniers instants à Albi mais, comme je l’ai dit, sur une saison, ça s’équilibre. Aujourd’hui, ils ont égalisé à la dernière seconde, on en a gagné plein à la dernière seconde mais voilà, on reste invaincu au Stadium et sur une belle série d’invincibilité quand même. Il faut continuer sur cette dynamique-là, s’accrocher encore plus et travailler encore plus dur.

Maintenant, on se remobilise pour Bourgoin et pour un gros défi physique en Isère, en plein hiver. Ça ne va pas non plus être une sinécure ?
Bien sûr. Bourgoin est une grosse équipe de la poule, très costaud, je pense qu’elle n’est pas à sa place au classement donc ça va être très dur, un gros combat. On sait à quoi s’attendre et les mecs aussi le savent dès ce soir.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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