#Rugby – Nationale / Mathieu Bonello (Albi) : «On a monté le curseur!»

Le manager des jaunes et noirs ne s’en cache pas comme il l’avait stipulé à l’issue de la victoire à Narbonne (18-30), il vit une totale osmose avec ses joueurs. Mais malgré un match référence dans l’Aude, ça n’empêche pas le coach du SCA de vouloir encore augmenter le curseur d’exigence à l’approche de déplacements périlleux (Bourgoin, Dax, VRDR et Bourg) tout comme de la réception ce week-end de Nice (10eme). Mathieu Bonello qui est satisfait de voir le Sporting Club Albigeois dans le trio de tête de la Nationale n’en a pas oublié de rappeler les points de vigilance a avoir lors de cette 18eme journée tout en faisant un point sur les sujets connexes à l’actualité du club de la cité épiscopale (recrutement, infirmerie etc) .

Crédit photo Jacques Massine – Le #MagSport

Albi Vs Nice (J18 – Nationale) une rencontre à suivre en direct web radio via Le #MagSport ce samedi dès 17h45.

https://le-mag-sport.com/2023/02/10/directrugby-suivez-des-17h45-le-live-radio-multiplex-albi-vs-nice-suresnes-vs-bourgoin-nationale-j18/

C’est un nouveau bloc  » ramassé  » mais dense comme d’habitude avec la réception de Nice qui va un peu jouer sa vie pour se qualifier en play-off à Albi suivi d’un déplacement à Bourgoin en plein hiver. Mais vous allez aborder ce bloc avec des certitudes qui ont été glanées à Narbonne avec un vrai match référence ? 

 

C’est un nouveau bloc, on aura de bons adversaires devant nous, on se rapproche maintenant de la fin et plus tu te rapproches de la fin plus les matchs sont durs. Il est sûr qu’on a un programme copieux, on le sait et c’est à nous de bien nous préparer pour ces matchs. 

 

Une équipe niçoise qui ne réussit pas souvent à Albi dans les temps modernes, il va falloir trouver la clé de ce verrou niçois ? 

 

C’est certain, c’est une belle et bonne équipe, elle avait de grosses ambitions et elle en a toujours, elle a de gros joueurs, moi, je trouve que c’est une belle équipe. Ce sera à nous de faire le meilleur match possible au Stadium. 

 

Est-ce que vous avez fait une coupure après Narbonne car il faut gérer ces petits blocs de 2 ou 3 blocs pour garder le rythme ? 

 

On a coupé quelques jours mais je pense que la chance qu’on a, c’est que plus tu te rapproches de la fin, même si tu as des jours ou des week-end un peu off, tu dois être dans ta dynamique de presque fin de saison, j’ai envie de dire. Aujourd’hui, les joueurs ont tous envie de jouer, on est dans une dynamique positive et de notre côté, il faut arriver à contrôler les entraînements en termes de quantité et d’intensité pour pouvoir faire de la fraîcheur mais aussi continuer à travailler pour être en forme chaque week-end car là, ça va quand même être clairsemé. 

 

Tu as deux blocs de deux suivis d’un bloc de quatre, comment tu l’envisages ? 

 

Ça dépendra des résultats mais aussi de l’effectif qu’on a en termes de blessures et d’intensité de matchs que l’on va jouer. Peut-être que tu ne couperas pas trop entre les 2 / 2 et que tu couperas plus au bout du 4e match puisque tu auras ensuite un bloc de 4 avant la dernière ligne droite où il restera 5 matchs. 

 

Est-ce que ce ne serait pas quelque chose à améliorer dans le futur en Nationale en disant aux mecs qui font les championnats  » faites des blocs de 4  » ? C’était bien au début, difficile comme tu l’as dit mais bon pour le rythme mais là, avec des blocs de deux … 

 

Je pense qu’il y a cette coupure du Tournoi mais je me dis que le mois de Janvier n’est quand même pas bon comme mois en hiver. On a finalement repris le 14 Janvier et c’était une bonne chose car vu comme c’est clairsemé, il ne fallait pas moins et honnêtement, peut-être même pousser un peu plus et faire une vraie trêve hivernale ou alors faire vraiment une vraie coupure de Tournoi pour le laisser passer et recommencer ensuite avec peut-être deux blocs de 4 et un bloc de 1  à la fin. Je trouve que c’est plus intéressant pour la préparation de tout le monde mais même pour tous car là, on revient à clairsemer les matchs et ce n’est pas terrible. 

 

Ce bloc de 3 matchs ne réussit d’habitude pas bien au Sporting mais cette année, ça a été 3 sur 3 avec quand même le fameux match référence à l’extérieur ? 

 

Je ne sais pas comment était le mois de Janvier par le passé, je regarde cette année et même pas l’année dernière où j’étais déjà là. Je trouve que c’est intéressant, déjà d’avoir ramené des victoires et d’avoir fait un bon match avant la coupure, c’est une très grosse équipe à qui on a eu affaire et les joueurs ont été généreux. Ils font de bons matchs, ils sont en confiance mais ça se prépare, ça n’est pas venu tout seul et c’est aussi à nous de garder la dynamique. 

 

On a vu à Rennes comme à Narbonne des essais de 3/4. Est-ce que ça veut dire que c’est une évolution dans la construction de l’équipe ? 

 

J’en avais un peu parlé en Janvier qu’il fallait aussi qu’on soit plus complet dans notre jeu et on est dans ça. Chaque dimanche est différent mais il est sûr qu’on a également voulu évoluer et c’est bien parce qu’il faut un équilibre entre avants et 3/4, les matchs se gagnent à 15 et plus on sera bon dans la plupart des secteurs, plus on aura de chance d’accrocher les matchs. C’était l’objectif, je l’avais un peu annoncé, c’est vrai que c’est gagnant sur le terrain et c’est tant mieux, ça valide aussi tous les choix stratégiques qu’on peut faire avec Alex, les choix d’entraînements et de compositions d’équipe mais ce sont avant tout les joueurs qui le prennent en main et c’est tant mieux. 

 

Tu es content de ce qui se passe dans ta construction, tu continues ? 

 

Je suis très honnête, je parle de moi en tant que manager du club mais aussi en tant qu’homme, c’est une année où j’ai des joueurs qui sont fabuleux. C’est un groupe hyper sain et d’avoir un groupe hyper sain comme ça aujourd’hui, qui a envie, qui sont là pour s’aider les uns les autres, j’en ai rarement vu comme ça donc c’est vrai que ça fait plaisir. Les victoires amènent forcément de la sérénité et de la confiance, je sens que le groupe veut progresser et s’améliorer de jour en jour, il est sûr qu’il y aura des couacs et des contre-performances d’ici la fin mais on espère le moins possible. Je sens que l’équipe a envie de s’améliorer et même si on n’est pas à l’abri de faire de mauvais matchs, je sais en tous cas qu’ils essaient de donner le meilleur d’eux-mêmes, je le vois et je le sens chaque semaine et même tous les jours sur le terrain, à l’entraînement. Avec Alex, on prend notre pied car c’est une équipe qui est en demande d’évoluer et ça, ça fait plaisir. 

 

Le baromètre d’une équipe, ce sont souvent des attitudes et des petits signes positifs. Quels sont ceux que tu as perçus ? 

 

J’en avais déjà parlé une fois mais quand les mecs ne sont pas retenus de dimanche en dimanche, ils ont parfois tendance à lâcher et c’est normal, c’est humain, j’ai été joueur et là, tu t’aperçois qu’ils ne lâchent pas. Quand il y en a un qui fait une contre-performance ou que nous, on relance la concurrence ou qu’il y a un blessé et qu’eux reviennent, ils performent. Ça, c’est intéressant tout comme le fait qu’ils sont toujours là en train d’aider leurs copains quand ils ne jouent pas, qu’ils viennent me voir en me posant des questions  » pourquoi, comment « , c’est le jeu mais ce n’est jamais avec une agressivité déplacée. C’est toujours la question à bon escient et surtout, je trouve, bien placée et ça, ça se ressent, ce sont des signes qui ne trompent pas. Quand ton concurrent est par terre à l’entraînement suite à un plaquage et que tu l’aides à te relever, ce sont des signes qui, quand tu es entraîneur, te permettent de voir que la vie de l’équipe est saine. Peu importe ce qui se passera dans les matchs qui vont arriver, c’est quelque chose qui est déjà gagné et je les incite à continuer comme ça parce qu’ils ont tout à gagner, le rugby et les années passent vite et ça, ce sont des petits signes qu’ils montrent. Ils ont toujours le petit mot pour faire travailler, même le concurrent à son poste et ça, ça n’est pas souvent. 

 

Finalement, compte tenu des blessés et des retours, combien de joueurs est-ce que tu as à ta disposition pour figurer sur les feuilles de match actuellement ? 

 

J’ai quelques blessés, on doit en avoir entre 7 et 8 aujourd’hui, des petits pètes. Ce sont les aléas, dans cette Nationale, tous les clubs pètent un ou deux mecs tous les week-end, on ne sera jamais à 0. On a passé une période où, à un moment, on était à 14, c’était chaud tout Novembre et tout Décembre mais ce sont les aléas. Comme je vous le disais, ce que j’aime beaucoup, c’est que les joueurs, de jeunes joueurs ou des confirmés, peu importe, des mecs qui ne jouent peut-être pas pendant un ou deux mois, même si attention, on les fait tourner pendant les entraînements, reviennent dans l’équipe parce qu’il y a une méforme ou un blessé et arrivent à performer. Ça, c’est parce-que stratégiquement, avec Alex, on n’essaie de ne pas mettre tous les joueurs en même temps sur le terrain pour qu’ils ne soient pas paumés et comme l’équipe est quand même en confiance et qu’elle a des repères assez forts, ils rentrent comme si de rien n’était et ça, c’est une bonne avancée. 

 

Au niveau des blessés, est-ce que tu vas rentrer Wandile Mjekevu et Luca Sperandio derrière ?

Wandile va rentrer et pour Luca, ce sera dans une quinzaine de jours, 3 semaines maximum, il ne devrait pas être loin à la fin du mois. Si on touche du bois, ils seraient tous aptes derrière à fin Février. 

 

On l’a vu à Narbonne où Lucas Guillaume et Jacques Engelbrecht ont rejoint l’infirmerie, je ne sais pas s’ils sont toujours blessés ou s’ils postulent pour ce week-end, mais tu as rentré des joueurs et on n’a pas eu l’impression qu’ils avaient été absents pendant un mois ?

 

Ces deux joueurs postulent pour ce week-end. La première des choses qu’on essaye de faire avec Alex quand quelqu’un revient de blessure est de garder ces joueurs-là le plus possible sans match c’est à dire qu’entre une à quatre semaines, pas non plus pendant trois mois, on essaye de faire cette période pour les laisser totalement à la disposition des entraîneurs mais aussi du staff médical et du staff prépas physiques pour les remettre en forme. Qu’est-ce que ça permet ? Ça permet que pendant toutes ces semaines où il est apte, il se ré-entraîne déjà pour monter en intensité mais surtout il voit ce qui a changé ou non pendant qu’il a été absent. Il peut demander à ses copains à côté sans avoir de suite la pression de le mettre en pratique sur le match, ça lui laisse le temps de revenir. On essaye de le faire pour la plupart, on a un circuit de stratégie avec Alex ce qui fait que, quand tu reviens, si tu as déjà passé deux ou trois semaines dans ton rugby à avoir fait des choses, ce n’est pas comme quand tu reviens le lundi et qu’il faut charbonner dès le samedi. Ça, tu peux le faire sur un joueur qui est blessé 2 / 3 semaines mais sur un joueur qui dépasse 3 à 4 semaines d’arrêt, dès que tu le remets, c’est une pression supplémentaire tandis que là, ils commencent en plus à connaître mon fonctionnement, ils passent par cette case ce qui permet aussi de leur donner du confort et de la confiance sans qu’ils se disent  » putain, j’ai la pression de manquer « . Encore une fois, ce n’est pas une science infuse, ça fonctionne bien pour le moment même je sais qu’il peut parfois y avoir des couacs, et il y en a qui en ont eu, mais ça, c’est vraiment une bonne chose. Déjà, on ne prend pas de risque, aujourd’hui, ce n’est pas un match de phase où tu gagnes et tu continues ou tu perds et tu as fini, donc on met des joueurs à 100%, sur les petits bobos comme avaient Jacques ou Lucas, on ne prend pas de risque. Les joueurs qui sont là à ma disposition, c’est parce qu’ils sont à 100%, c’est hyper important et ça, les joueurs le sentent. Ils voient qu’on ne bricole pas parce-que ça permet de faire jouer les autres et si les autres sont bons et ils gardent le maillot, c’est comme ça l’émulation. C’est quelque chose que l’on fait cette année et que je trouve intéressant. 

 

Il y a une autre donne que les blessures au mois de Février, c’est le Tournoi B. En Nationale, à Dax par exemple, Ferrer, Marta et Ferreira partent jouer en sélections et on sait qu’il y a des joueurs potentiellement sélectionnables à Albi, où en est-on ? 

 

Il n’y a pas de convoc pour l’instant donc ça va, Lucas Guillaume avait dit qu’il arrêtait et ça n’intéresse pas JB De Clercq. 

 

Sur quoi allez-vous mettre la vigilance pour ce match contre Nice qui est un gros morceau à recevoir ? Est-ce qu’il y a des axes précis de vigilance pour éveiller les joueurs ? 

 

Comme je vous l’ai déjà dit, on se consacre beaucoup plus à nous et je trouve ça hyper intéressant. On ne rentrera vraiment dans la semaine de Nice qu’en milieu de semaine, au début, on s’est remis dedans avec notre jeu, notre rugby et nous ce qui est hyper important. Le point de vigilance, on le connaît tous, on sait que c’est une grosse équipe avec de gros joueurs, des joueurs qui viennent du dessus avec des ambitions, un gros club qui a des ambitions et aujourd’hui, il va falloir que l’on soit dans l’intensité du match, costaud à la maison dans ces périodes-là. C’est ça le point de vigilance, être dans l’intensité.

 

Est-ce qu’en faisant ça, ça permet de désacraliser un peu l’adversaire ? 

 

Ça permet surtout de nous faire progresser nous et notre fond de jeu. Comment on veut être, qu’est-ce qu’on veut être, qu’est-ce qu’on veut faire nous à Albi ? Ça, c’est quand même super important. Oui, c’est bien de s’adapter à l’adversaire mais parfois, tu te perds un peu toi-même et aujourd’hui, si on a des axes assez forts, je pense que c’est parce qu’on a plus travaillé sur nous. C’est quelque chose dans lequel on a également évolué. 

 

Tu es arrivé à gommer cette euphorie que tu avais sentie en Janvier quand tu disais  » je sens que c’est un peu pompidop et il va falloir un peu cadrer tout ça  » ? 

 

Oui et j’ai aussi senti que ça avait basculé après Hyères-Carqueiranne La Crau. On est en 2e partie de saison où c’est toujours un match de moins et ça, ils le savent, ils sentent qu’ils n’auront pas 15 occasions, ils savent qu’il va falloir garder le maillot, il y en a certains qui veulent le prendre et qui vont peut-être pratiquement ne plus le lâcher jusqu’à la fin. Là, ils sont obligés de se mettre focus, j’ai envie de dire qu’ils sont revenus un peu plus centrés sur la performance pure et dure plutôt que de s’évaporer en disant  » ça, c’est bon, ça, c’est bon, on devrait y arriver  » et ça, c’est bien. J’ai aussi la chance d’avoir un calendrier qui est costaud et qui permet d’être toujours vigilant parce qu’il va y avoir de gros matchs sur tout le mois et sur tous les matchs qui vont arriver. 

 

C’est un peu paradoxal car d’habitude, en hiver, on resserre le jeu mais Albi fait l’inverse, c’est un peu plus  » la balle à l’aile, la vie est belle  » ? 

 

Non et je reprends mes propos de début Janvier à savoir qu’on a aussi fait par pôles et par objectifs de première partie de saison, dans quel objectif et quel domaine on voulait être plus fort, être sûr et avoir des certitudes. Après, si on était fort dans ça, on voulait grossir nos domaines, ce n’est pas lié aux saisons. 

 

Vincent Calas est en train de revenir, est-ce que tu envisages un nouveau poste pour lui ? 

 

On parle régulièrement de Vincent avec Alex, il a réellement toutes les qualités pour dépanner et rendre service à l’équipe parce qu’il a des qualités de vitesse. Aujourd’hui, dans ce rugby moderne, on a déplacé des mecs à certains postes et ça permet à Vincent, qui aime ce jeu-là, de voir aussi autre chose et c’est un poste. 

 

Ça peut éventuellement t’amener une option en te disant  » j’ai un 5/3 mais en fait, c’est presque un 4/4 et s’il m’arrive un pète, je peux avoir cette option-là « , c’est un plus pour toi ? 

 

C’est un plus pour nous et un plus pour moi. C’est comme les polyvalences des joueurs qu’on a remplacé cette année mais il ne faut pas oublier leurs postes d’origine, ça peut rendre service quand il y a carton jaune ou autre, c’est le premier point. Le deuxième point, c’est que je trouve qu’aujourd’hui, avec les retours en jeu qui sont aussi possibles, le truc 6 / 2 est moins vrai parce qu’on peut revenir ou ressortir. Je trouve donc intéressant quand les mecs ont plusieurs mais je crois aussi qu’il faut faire dans l’ordre et Vincent a  aujourd’hui besoin de retrouver son poste de prédilection qui est d’abord la 3e ligne, le maîtriser. Il revient de blessure, il est en confiance, on le sent, il a vraiment évolué, je ne vais pas dire qu’on ne l’a presque pas vu blessé mais dans sa tête, il est tout le temps resté hyper positif, c’est important et je trouve que ça l’aide encore plus d’avoir un poste qu’il maîtrise. 

 

En parlant de polyvalence, belle entrée de François Fontaine à l’ouverture ? 

 

François est aussi polyvalent, on sait qu’il a joué à ce poste. On avait que deux 10, on veut aussi étendre la chose et on est très content de ce que fait François. 

 

Si tu mets François en 10, c’est que tu as abandonné l’idée d’aller en chercher un autre ? 

 

Non, je ne l’ai pas abandonnée mais je vous le redis, même si on rentre quelqu’un pour les 4 derniers matchs de la saison, il faut qu’il puisse nous amener quelque chose de différent. J’ai un groupe qui est hyper sain, qui vit super bien et ça m’embête réellement d’injecter quelqu’un, étranger ou non, pour le perturber, ça me fait peur. 

 

Sauf vraiment gros pépin, il n’y a pas besoin d’une plus-value vu les résultats en cours ? 

 

Tant qu’on est comme ça, non et puis, s’il y a une plus-value, c’est vraiment parce qu’on m’aura dit   » putain Mathieu, il veut venir, il ne joue plus du tout à ce niveau-là, il veut vraiment venir pour vous aider  » mais je ne l’ai pas pour l’instant. Donc, je ne me presse pas et je ne regarde pas plus que ça. 

 

En parlant du futur recrutement, on t’a vu pour Graulhet / Nîmes. Tu es venu jeter un œil amical ou faire un peu ton marché en même temps ou les deux ? 

 

Je suis déjà venu parce-que je trouve que ce fait Graulhet est super pour la Nationale 2. J’avais l’occasion de venir voir un bon match avec aussi une belle équipe de Nîmes ce qui m’a permis de voir les deux équipes mais avant tout pour voir le rugby tarnais. 

 

Après Hyères-Carqueiranne La Crau, tu avais dit que la 1ère mi-temps était un peu en demi-teinte. Ça a été suivi d’une grosse perf à Narbonne donc on peut supposer que c’était dans les têtes mais comment est-ce qu’on fait pour le garder ? 

 

En bon français que nous sommes, on a aussi besoin d’avoir de grosses échéances devant nous et de gros matchs qui nous attendent. Je sais que là-dessus, on sait mieux se préparer que quiconque, c’est le facteur mental qui joue des tours par moment. Carburer tout un match et sur tous les matchs est hyper difficile et c’est à nous d’arriver à travailler pour être le plus régulier possible dans la performance. Je trouve quand même que, même si on a parfois eu des trous et des non-matchs, dans l’ensemble, depuis le départ, on a monté le curseur à chaque fois en essayant de maintenir ça. Il faut continuer à travailler parce-que rien n’est fait.

 

Quel est l’état d’esprit pour accueillir ces Niçois ?

 

Sérieux, il faut que l’on soit sérieux.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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