En amont du match de la 18e journée de Nationale entre le Sporting Club Albigeois et le Stade Niçois, Hugo Verdu, l’ouvreur azuréen a posé son regard sur cette saison 2022-2023 des maralpins. Accumulant les pépins physiques depuis l’automne, l’ex joueur de Narbonne, espère revenir au plus vite, pour tenter d’enclencher une folle remontada avec les Niçois pour atteindre l’objectif initial : la qualification en Playoffs d’accession à la Pro D2. Les Niçois actuellement 10eme à 4 points de la sixième place, arrivent en terre tarnaise avec l’ambition de rééditer le coup de l’an dernier.
Pour l’instant, cette saison 2022 / 2023 n’a pas commencé au mieux pour toi car tu es un peu poursuivi par les pépins physiques ?
C’est ça. J’ai commencé la saison avec trois matchs puis j’ai un peu eu une alerte musculaire aux ischios-jambiers qui m’a fait louper quelques matchs. J’ai pu me rattraper pendant la fin de la phase aller mais malheureusement, pendant la trêve hivernale, j’ai eu un accident domestique et je suis encore éloigné des terrains.
On va dire que tu as mangé ton pain noir en 2022 mais que ce sera bientôt les terrains en retrouvant le pain blanc et en essayant d’aller arracher une qualif avec le Stade Niçois ?
Bien sûr, c’est de toute façon notre objectif même si au vu de la saison et des résultats, on ne peut pas trop se permettre de lever trop haut la tête mais, en tous cas, on bosse pour ça. La qualif ça passe par gagner des matchs et dès ce week-end à Albi.
On ne va pas se le cacher, le Stade Niçois est pour l’instant un peu en deçà des objectifs initiaux fixés par les dirigeants et le staff. Pour toi, ça doit être double frustration puisque tu vois tes copains qui patinent un peu et tu ne peux même pas leur donner un coup de main ?
Exactement mais, de toute façon, c’est toujours ça. Quand tu es éloigné des terrains, ce n’est personnellement jamais plaisant et c’est frustrant, qui plus est quand l’équipe ne tourne pas super, tu as l’impression de ne servir à rien et que tu ne peux rien faire. Oui, c’est très frustrant, en espérant que l’on confirme la belle victoire contre Suresnes.
L’année dernière, vous étiez venus gagner à Albi au cœur du mois de Janvier dans un match qui avait été charnière pour vous pour vous relancer dans votre saison. A quelques semaines de décalage, c’est un peu bis repetita cette année, c’est là aussi un moment charnière pour vous si vous voulez continuer à espérer pour les play-off ?
C’était ça, je crois qu’on était venu gagner à Albi pour le 2e match du bloc l’année dernière. Ça nous avait donné du baume au cœur car on avait fait un 3 / 3 après la trêve hivernale donc ça nous avait bien relancé, en espérant faire de même. On sait très comment c’est que d’aller jouer à Albi, c’est toujours très dur donc il va falloir répondre présent dans le combat en espérant que ça se passe pour le mieux.
Depuis la création de la Nationale, il y a eu 5 confrontations entre Albi et Nice avec deux scores de parité, deux victoires niçoises très justes et une victoire albigeoise très juste aussi. Ces matchs entre Albi et Nice passent toujours entre le mur et la tapisserie ?
Exactement et, franchement, c’est toujours une équipe dure à jouer. J’avais joué le match retour l’année dernière et on avait d’entrée dit qu’il fallait montrer un beau visage à l’extérieur, passer par une grosse entame et je crois qu’au bout de 10 minutes, il y avait 14-0 donc on s’était dit que le match allait être long mais au final, on avait réussi à s’imposer donc ce n’était pas plus mal. Cette année, on fait un score nul au match aller donc on verra de quoi est fait le match samedi.
Qu’est-ce que vous redoutez le plus de cette équipe albigeoise ?
C’est le combat, ils sont très âpres et très rugueux. Il y a assez peu d’incertitudes dans le fait d’aborder le match, c’est répondre présent dans le combat et dans la conquête.
Contre Narbonne, ils ont aussi déployé leur jeu de 3/4 ce qui doit vous inquiéter s’ils commencent à devenir complets à savoir bons devant et avec un jeu assez aéré derrière ?
C’est ça, les équipes complètes sont toujours dures à jouer donc on verra quelle sera leur stratégie et il faudra tout simplement répondre présent. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire sur ça, ça reste un match de rugby (rires).
Une question plus niço-niçoise : il y a un nouveau coach, Alexandre Compan, avec un nouveau projet de jeu. Est-ce que Nice a un nouveau visage par rapport à l’année dernière ?
Nouveau visage, oui, parce qu’il a instauré son système de jeu qui est quand même basé sur l’offensif, sur l’ambition de déployer beaucoup de jeu, de gros volumes de jeu. Ce n’est pas le même jeu que l’on déploie actuellement et on sait très bien que quand ce genre de chose arrive, qu’il y a un changement de staff et d’orientation de jeu, ça met toujours un peu de temps à arriver. Ça peut aussi expliquer les mauvais résultats même s’il n’y a pas que ça, ça vient aussi de nous, il y a plein de choses qui peuvent altérer les bons résultats mais oui, on a quand même un nouveau visage.
Ce nouveau projet de jeu plus porté sur l’offensive doit te plaire à toi l’ouvreur et animateur ?
C’est toujours agréable, j’aime tenir le ballon et menacer tous les espaces sur le terrain donc oui, c’est toujours agréable. Il ne faut pas tomber dans le surjoué mais oui, c’est quand même agréable.
Qu’est-ce qu’on peut souhaiter à Hugo Verdu pour 2023 ? Retrouver les terrains et faire une folle remontada avec le Stade Niçois ?
C’est ça, nous souhaiter une bonne fin de saison pour qu’on puisse aller toucher ces phases finales, les retoucher, on avait fait un passage éclair l’année dernière en étant confronté à une belle équipe de Valence-Romans. Ce sera vite retrouver les terrains, reprendre le goût au jeu, reprendre du plaisir et pourquoi pas les phases finales.
Merci pour ce point d’étape dans ta saison au Stade Niçois
Merci beaucoup à toi.
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec
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