En Bigorre, aux pieds des Pyrénées, les ours Tarbais, font leur petit bonhomme de chemin en Nationale. À quelques heures de recevoir Blagnac à Trélut pour le derby occitan, le président du Stado Tarbes Pyrénées Rugby, Lionel Terré nous a dressé le bilan de mi saison.

C’est la période des vœux mais aussi celle des bilans de mi-saison pour l’ensemble des présidents et des staffs de Nationale et du rugby hexagonal. Comment est-ce qu’on peut juger ce début de saison du Stado Tarbes Pyrénées ?
Pour l’instant, on va dire que le bilan se divise en deux parties. Il est un peu similaire à l’année dernière à savoir que, grâce au fait que notre effectif ne bouge pas beaucoup à l’intersaison, puisqu’on a beaucoup de jeunes issus du centre de formation, on démarre un peu mieux que les autres ce qui fait qu’on a fait un bon début. Après, vu notre budget, on ne peut pas se permettre d’avoir une grosse profondeur de banc et quand on a des blessures au cœur de l’hiver, ça devient plus compliqué. Du coup maintenant, au mois de Janvier, nous sommes 8es ce qui est tout à fait correct par rapport à notre budget et par rapport à ce qu’on espère faire.

On a vu aussi que vous étiez un peu en peine du côté blessures à Tarbes car vous avez eu pas mal de casse ?
Oui mais on a de la casse comme chaque année et comme tous les clubs. Le seul petit souci que nous avons est qu’on a un effectif limité ce qui fait que, quand on a de la casse, il est difficile de retrouver des remplaçants au niveau des titulaires mais ça, c’est le lot de tout le monde.

Chaque année, la Nationale s’arme budgétairement. Qu’est-ce qu’il va falloir faire à Tarbes pour essayer de suivre le wagon ?
Continuer à travailler et à fédérer l’économie locale, comme tout le monde.

Vous affrontez Blagnac ce week-end, Blagnac qui est pour l’instant dans le Top 6 et qui, comme vous, a un petit budget et axe beaucoup sur la formation. Est-ce que ce que fait Blagnac est la voie à suivre ?
Oui, comme le fait Dax aussi. Je dis souvent qu’on est les trois frères jumeaux, Dax, Blagnac et nous, on a à peu près le même budget et, suivant les saisons, les uns sont un peu au-dessus des autres. C’est vrai que Blagnac a sa formation et, par rapport à nous, eux ont la chance d’avoir un gros réservoir sur Toulouse qui est quand même la capitale française du rugby. Ils ont donc de l’effectif et un gros réseau universitaire qui leur permet d’avoir des jeunes de qualité. Blagnac est un club tout à fait estimable qui travaille très bien.

Si le Stado termine 8e à la fin de la saison, est-ce qu’on pourra parler de satisfaction du côté du président Terré ?
Satisfaction oui, par rapport aux moyens que nous avons. On ne pourra pas être déçu mais on espère tout le temps et pour l’instant, à mi-Janvier, on espère pouvoir grimper un peu.

Question d’actualité : il va y avoir ce lundi un référendum pour ou contre la nomination de Patrick Buisson en tant que président délégué de la Fédération Française de Rugby. Qu’est-ce qu’on en pense du côté de la Bigorre et du Stado Tarbes Pyrénées Rugby ?
Nous, on ne veut surtout pas politiser la chose et, tout simplement, on va être solidaire de la création de cette Nationale que je trouve très bien. On sait très bien que ce sont ces gens-là qui ont créé la Nationale qui, pour nous, est un super championnat et il est donc évident que l’on va plutôt suivre les personnes qui ont créé cette division.

Qu’est-ce qu’on peut souhaiter au Stado pour 2023 ?
D’avoir un effectif complet ce qui veut dire qu’on n’aura pas de blessé et que les joueurs seront en forme et en bonne santé pour aller chercher le maximum de points.

Et qui sait, cerise sur le gâteau, aller accrocher une qualification en play-off ?
C’est tout le temps le souhait d’aller le plus loin possible. Le mois de Janvier va être déterminant car vu les matchs que nous avons, il faut absolument que l’on puisse grapiller des points maintenant car après, le mois d’Avril sera plus dur.

Merci président Terré
Merci à vous.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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