Le jeune Gautier Lacointa est arrivé cet été sur la pointe des pieds au Sporting Club Albigeois en provenance des Espoirs du Stade Toulousain. Au gré des matches en Nationale sous ses nouvelles couleurs jaunes et noires, l’ailier des tarnais a commencé à se faire une place dans le groupe du SCA avec en point d’orgue sa prestation samedi dernier où il fut l’auteur de 3 essais lors de l’écrasante victoire face à Cognac Saint Jean d’Angely (76-15). Malgré sa jeunesse c’est avec beaucoup de sang-froid et d’humilité qu’il a répondu à nos questions à l’issue de cette rencontre qui a permis au club de la cité épiscopale de se rapprocher du trio de tête. Une rencontre où le jeu de lignes arrières fut à l’honneur ce qui est pas pour déplaire cet ancien Stadiste.

On est avec Gautier Lacointa, le jeune ailier du Sporting Club Albigeois qui, aujourd’hui, a fait se lever les travées du Stadium avec trois essais dont un où tu as quasiment traversé tout le terrain ?
On s’est rendu le match facile parce qu’on a respecté le cadre que l’on s’était dit. On a écarté les ballons dans un match ouvert et quand on est ailier, on fait le taf.

Sur ce 3e essai où tu traverses le terrain sur 80 mètres, il fallait quand même avoir un peu de vista et sentir le coup ?
C’est le rôle d’un ailier et là, c’est un essai de pur ailier. C’est certain que ça fait plaisir, il y a parfois des matchs de Nationale qui sont un peu plus fermés d’où on peut ressortir un peu frustré et là, ça fait plaisir d’envoyer du jeu et de trouver un ADN de jeu.

Tu es arrivé cet été sur la pointe des pieds des espoirs toulousains dans cette équipe d’Albi qui évolue en Nationale. Comment trouves- tu le niveau de la Nationale et comment te sens-tu dans cette équipe du SCA ?
Le niveau de Nationale est élevé, ça joue beaucoup devant et ça tape fort. Comme je le disais, il y a des matchs qui sont un peu plus fermés donc, à l’aile, on est un petit peu frustré mais, si je peux dire, on apprend le métier. C’est dans les matchs un peu durs qu’on apprend et puis, il y a des matchs un peu plus ouverts comme ce soir où on peut vraiment lâcher les chevaux.

Dans ces matchs plus ouverts comme ce soir avec un score de 76 à 15, le plus dur est de rester concentré 80 minutes car il peut aussi y avoir un relâchement coupable ?
Oui, c’est ça le plus difficile et c’est ce qu’on s’est dit à la mi-temps. Le but était que chacun reste dans le collectif et qu’on ne fasse pas d’actions individuelles pour briller individuellement, on l’a respecté et c’est ce qui est très positif ce soir.

On a vu que, jusqu’à la 60e, vous aviez pris un plaisir énorme sur le terrain. Vous faisiez un peu tout ce que vous voulez, vous testiez et tentiez des choses, ce sont quand même des matchs qui permettent de voir autre chose que des 14-11 ou des 14-15 qu’il y a souvent en hiver ?
Le terrain était nickel, il n’y avait pas d’eau ou autres et quand le match est ouvert, il est certain que c’est plus simple de tenter et de vouloir tenter des coups. La physionomie du match était comme ça mais c’est nous qui l’avons rendue ainsi.

Le plus dur pour toi va être de rester en haut car tu as mis la barre haute et il va maintenant falloir y rester ?
Il faut travailler toute la semaine et c’est le but.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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