Morgan Champagne, le Coach de l’Olympique Marcquois, a poussé un gros coup de gueule après la large défaite (33-17) sur les terres du sporting Club Graulhetois dans le cadre de la 8eme journée de Nationale 2. Dorénavant hors des 6 places qualificatives pour les playoffs, le club Nordiste va devoir se ressaisir dès ce week-end face au Stade Métropolitain pour réintégrer le haut du tableau.

On sait que vous étiez venus avec l’ambition de continuer sur la dynamique de votre belle victoire face à Nîmes. Qu’est-ce qui vous a manqué dans ce match ?
Dynamique non car dans ce championnat, à partir du moment où on ne met pas les ingrédients dans le combat, c’est mort. Là, on a été indisciplinés, c’était un match de niveau très moyen et très médiocre donc on s’est mis au niveau. On se fait pénaliser et je ne comprends pas la moitié des fautes mais on sait que, chaque fois qu’on se déplace, on a un arbitrage qui n’est pas cohérent. C’est comme ça, il faut faire avec et être bien meilleur que ce qu’on est actuellement pour espérer gagner des matchs, même des matchs de niveau médiocre avec peu de temps de jeu. On s’est fait endormir, on n’a pas été capable de mettre du rythme, la conquête a été défaillante tout comme on a été défaillant individuellement et trop indiscipliné pour espérer quoi que ce soit.

Pourtant, vous étiez dans les clous jusqu’à la 50e, vous meniez au score ?
Oui mais ce n’était pas révélateur du match ni de sa qualité. On était dedans car ils font des fautes, on fait des fautes et il n’y a pas de rythme, il n’y a que trois points. Dans la production et dans ce qu’on a fait, on a eu 3 / 4 situations intéressantes sur tout le match mais pas suffisamment pour imposer un rythme et les mettre en difficulté.

On va dire que pour vous, maintenant, il faut renverser la table pour continuer et finir ce bloc plein fer ?
Il faut surtout déjà se retrouver à l’entraînement avec une autre envie, être capable de travailler mieux que ce qu’on a travaillé cette semaine car on n’a pas bien bossé. Donc, il faut bosser mieux, on prend match après match, on n’est pas dans une logique de bloc ou quoi que ce soit, on est encore en apprentissage sur ce niveau. On se rend compte qu’à partir du moment où on s’entraîne mal, on joue mal et quand on joue mal, on prend un taquet et c’est ce qui s’est passé ce week-end.

De plus, cette poule de Nationale 2 est un véritable ruck ?
Oui, c’est un niveau qui est très homogène. Toutes les équipes ont des 15 de départ qui sont cohérents avec des forces et des faiblesses mais on sent que le niveau est quand même homogène et ça tire vers le haut. La création de cette Nationale 2 est une bonne chose, c’est une bonne opportunité mais il y a quand même beaucoup de matchs, il faut être capable d’avoir un effectif suffisamment long sur la durée. Nous, on fera le point fin Décembre, on a encore 4 matchs et on fera le point à ce moment-là mais maintenant, on va se concentrer sur la réception du Stade Métropolitain la semaine prochaine qui est une très belle équipe.

On imagine que tu as dû mettre un peu ton grain à moudre dans la formation marcquoise puisqu’on connaît le travail que tu as fait à Massy ?
Non, pas encore (rires). Pour l’instant, je me concentre sur mon poste et sur la première, on discute et on échange pas mal avec les différents responsables des équipes jeunes, celui du centre de formation et le responsable de la formation. Ça prendra du temps, c’est un projet qui est ambitieux et qui est sur la durée donc l’objectif est déjà de pérenniser correctement le fonctionnement sur l’équipe première, d’être aussi capable d’avoir une équipe espoir avec un centre de formation qui tourne et on verra après. On aura l’occasion d’échanger et de discuter mais il y a des hommes en place et moi, pour l’instant, je suis juste là sur l’équipe première. On peut bien sûr échanger autour d’un verre mais j’ai des responsables qui gèrent déjà ça.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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