Le capitaine du SCG, Léo Durand auteur d’un doublé dont un essai acrobatique sur une passe au pied de Kevin Boulogne, ne cachait pas la fierté qui l’envahissait à l’issue de la victoire bonifiée(33-19), face à l’Olympique Marcquois. Les mégissiers coincés stratégiquement par une équipe Marcquoise pragmatique et appliquée sont rentrés aux vestiaires avec un débours de trois points (16-19). Mais avec l’appui du vent en seconde période couplé à une furie rouge et noire, les Graulhetois ont fait sauter le verrou de l’OMR Lille Métropole pour s’imposer largement à la grande joie des travées de Noël Pelissou. Dorénavant le Sporting va se focaliser sur le périlleux déplacement chez le dauphin de cette Nationale 2 à Bedarrides-Chateauneuf du Pape, lors de la 9eme et antépénultième journée des phases allers.
J’imagine qu’après la gifle de Beaune, vous aviez à cœur de montrer un autre visage devant vos supporters et tous les bénévoles rouge et noir ?
On avait effectivement à cœur de leur montrer de quoi on était capable, ici, à domicile. On avait fait un gros match contre le Stade Métropolitain, on attendait de faire pareil à Beaune et on s’est manqué là-bas sauf qu’on s’est rattrapé aujourd’hui et que ça fait plaisir quand le public est là.
C’est une grosse tête d’affiche qui tombe à Pélissou. Après Mâcon, Rumilly et le Stade Métropolitain, c’est maintenant l’Olympique Marcquois, dont le budget est quasiment le triple du vôtre, qui tombe les armes à la main face à vous ?
Une fois de plus, c’est la guerre mais nous, ici, on est imprenable sur le terrain.
Vu ton essai acrobatique, est-ce que tu as des racines fidjiennes ?
Pas trop, c’est grâce à la gym quand j’étais petit (rires).
Jules Montels nous demande l’analyse du capitaine
Je suis très fier de toute l’équipe, de tout le staff et de tout le monde, des supporters aussi. On a répondu présent devant, on leur a fait la guerre, on avançait à chaque maul, on était dominateur sur chaque mêlée même si on n’a pas été récompensé et, en plus de ça, ils ont fait le taf derrière. Donc, je suis très fier de l’ensemble de l’équipe, félicitations à tout le monde.
Graulhet est de retour dans le Top 6 mais maintenant, il va falloir aller relever un nouveau défi dans le Vaucluse, à Bédarrides-Châteauneuf du Pape, dans une terre hostile ?
Oui, chez une très grosse équipe de Bédarrides-Châteauneuf du Pape qui est seconde au classement. Ça va être très compliqué d’aller chez eux, on le sait et maintenant, on va voir si on peut rivaliser face à cette grosse écurie.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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