#Football – D2F / Marine Coudon (Albi Marssac TFA) : «Je suis vraiment très heureuse de ce retour aux sources!»

Nous sommes partis à la rencontre de Marine Coudon, l’une des armes défensives d’Albi Marssac Tarn Foot à l’aube de la réception de Nîmes pour le derby occitan de la 8eme journée de D2 Féminine. Formé à l’ASPTT Albi durant sa jeunesse, partie à Muret puis au Val d’Orge (devenu Fleury FC) puis 4 saisons à l’OM, celle qui portera le brassard de capitaine Isatis ce dimanche face aux gardoises, est un véritable gage d’expérience du fait de son vécut tant en D1F qu’en D2F. Ce couteau suisse du secteur défensif de l’AMTFA est donc tout naturellement revenu sur ses terres natales occitanes cet été pour relever le défi maintien des tarnaises.

Albi Marssac TFA Vs Nimes (J8 D2F) une rencontre à suivre en direct web radio via Le #MagSport et LFM 81.

On peut dire que tu es revenu à tes premières amours en re-signant à l’AMTF cet été mais c’est un club qui a beaucoup changé avec, entre autres, le nom et la structuration ? 

 

Exactement. Je ne me rappelle même pas en quelle année j’ai quitté le club, j’avais à peine 20 ans et j’y étais depuis mes 13 ans donc ça fait un moment. C’est un retour aux sources, en terre connue, familiale et ça fait vraiment le plus grand bien. C’est vrai que depuis que je l’ai quitté, j’ai toujours suivi tout ce que faisait Albi et il y a eu énormément d’évolution que ce soit sur le plan sportif, l’encadrement et le reste. Ça a énormément évolué et ça fait plaisir à voir. 

Qu’est-ce qui t’a amené à choisir de faire ce come-back en terre tarnaise ? 

 

Je l’ai toujours eu dans un coin de la tête, j’ai aussi toujours voulu me rapprocher de la famille car depuis mes 20 ans, j’ai toujours été assez loin. C’est une sorte de boucle qui est bouclée, un retour aux sources, ça ne m’a jamais quitté et je suis vraiment très heureuse d’avoir pu le faire.

Parlons aussi de ta carrière aux 4 coins de la France en passant par Juvisy, le Val d’Orge, Fleury et bien sûr, l’OM

 

Partout où je suis allée a vraiment été une très, très belle expérience en termes humain, professionnel et évidemment sportif car ça a été des clubs où j’ai énormément appris et où j’ai grandi et évolué. Ça n’était vraiment que de l’expérience, j’ai pu croiser des joueuses internationales, j’ai joué avec plein de joueuses différentes et plein de projets différents qui n’ont fait qu’enrichir ma carrière sportive. 

On va faire un petit focus sur Fleury, qui est un club qui a lutté avec l’ASPTT Albi, à l’époque, pour se sauver en D1 féminine. C’est un club qui ressemble beaucoup à l’AMTF ? 

 

Tout à fait. Pour l’histoire, Fleury était le Val d’Orge et l’époque Val d’Orge, c’étaient exactement les mêmes valeurs que les valeurs albigeoises, des valeurs familiales, d’entraide. C’étaient vraiment des valeurs qui me correspondaient et avec les résultats sportifs, l’évolution a fait que c’est devenu Fleury ce qui n’a pu être que bénéfique et pour le club et pour les filles. 

On va parler un peu de l’OM et d’un maillot qui est quand même mythique à porter ? 

 

Ah oui ! Ça, ça a été l’une des plus grosses expériences car, je le rappelle, l’OM est une grande institution et un grand club. Niveau enrichissement, j’ai vraiment pu goûter à ce qui est haut-niveau mais aussi à tout ce qui entoure un grand, grand club. 

En parlant de haut-niveau, ton retour à l’AMTF est conjugué en même temps à l’arrivée d’un coach de renom, Alain Bénédet, qui a notamment entraîné Bordeaux, Auxerre ainsi d’autres grands noms du football français et lui aussi a un nom dans l’élite du foot hexagonal. J’imagine que ça a participé à te faire revenir ?

 

Complètement. De par son expérience, son palmarès, il impose sa légitimité et encore plus par le fait qu’il soit Albigeois donc c’est vraiment une valeur assurée en plus qui a fait que le projet correspondait totalement à ce que j’attendais. 

Parlons un peu du début de saison de l’AMTF. On vous a vu tenir la dragée haute à de grosses cylindrées comme l’OM, Nice ou Saint-Etienne, faire de beaux résultats face à Grenoble et au TFC mais il y a cet accroc face à Clermont qui fait un peu tâche dans ce début de saison ? 

 

Exactement car ce n’est pas ce qui reflète le groupe que l’on a ni le travail que l’on fait. C’est un faux-pas mais une saison en D2 est très longue, ce sont des points, plein de choses donc c’est une petite noirceur dans le tableau mais on ne lâche rien et on est toujours aussi motivées. Comme on dit souvent, le groupe vit bien mais c’est vraiment réel et c’est quelque chose qu’on ne pourra pas nous enlever et qui augure de bonnes choses. 

On le rappelle, il y aura 6 descentes cette saison et 6 équipes qui resteront en D2 puisque les deux poules vont fusionner. On sait que l’objectif de l’AMTF est d’être dans les 6 premiers et l’accroc face à Clermont a peut-être mis un petit caillou dans la chaussure ? 

 

Sûrement mais ça nous montre aussi tout le travail qu’il reste à faire. Ça nous montre aussi que cette saison est vraiment très, très particulière avec un enjeu qui est quand même énorme puisque 6 descentes sur 12, c’est quand même énorme. Mais ça nous surmotive et ça nous réveille peut-être au bon moment. 

Au vu des prestations que vous avez faites, ce groupe a quand même le coffre pour pouvoir rester dans les 6 premiers et dans la D2 féminine quand il y aura la poule unique l’année prochaine ? 

 

Ça, j’en suis persuadée, c’est aussi le projet et ce pourquoi je suis venue à Albi. On a la qualité, on a tout ce qu’il faut, il faut juste que l’on soit toutes ensemble au bon moment et je suis persuadée que ça va le faire. 

Nîmes s’annonce au stade Rigaud, dans votre antre et votre jardin. C’est victoire impérative, de un pour l’hégémonie occitane et de deux pour se remettre la tête à l’endroit ? 

 

Exactement, c’est vraiment le leitmotiv de cette semaine de travail. Elles viennent jouer chez nous, on rappelle que c’est chez nous, c’est un match très important et il faut que l’on réponde présentes. 

Qu’est-ce que ça fait de partir d’Albi en étant jeune fille et de revenir à l’AMTF en étant quasiment la taulière du vestiaire ? 

 

Ça fait un peu ça (rires). Ça a évolué, ça a changé, il y a de nouvelles têtes mais aussi des têtes qui étaient là et ça fait plaisir de revoir tout ce monde. Je me sens vraiment très bien, dotée d’une expérience en plus et cette tendresse particulière à ma tendre enfance ne fait que me motiver en plus. Ce n’est vraiment que du bonheur. 

Comme on dit, la boucle est bouclée ? 

 

Tout à fait (rires) ! 

 

On te remercie et on te souhaite un bon match contre Nîmes avec une victoire à la clé

Merci beaucoup.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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