#Rugby – Nationale / Antoine Soave (Albi) : «La Nationale se rapproche du niveau de la Pro D2.»

Antoine Soave après avoir connu la Pro D2 avec Massy et Provence Rugby, découvre la division Nationale avec les jaunes et noirs avec l’agréable surprise de voir un niveau d’intensité et de jeu flirtant avec l’antichambre du Top 14. Blessé en début de saison, le pilier du Sporting Club Albigeois revient en forme à une période charnière de la saison, où le club tarnais a reçu le dauphin du championnat (Dax) et s’apprête à recevoir ce samedi soir, le leader : Valence Romans Drôme Rugby. Rencontre avec un néo Albigeois s’acclimatant avec aisance à ce groupe renouvelé qui s’attelle d’écrire une nouvelle page du « livre Bonello ».

Albi Vs VRDR (J9 – Nationale) une rencontre à suivre en direct web radio ce samedi dès 18h15 via Le #MagSport et LFM81

Crédit photo SCA Officiel

Tu viens de Pro D2 et tu découvres la Nationale. Est-ce que tu trouves qu’il y a un écart ou que ça se rapproche physiquement de la Pro D2 ? 

 

Pour moi qui y ai joué, je trouve que la Nationale se rapproche du niveau de la Pro D2. Je ne sais pas comment c’était l’année dernière mais de ce que j’ai vécu là, ça tape, les mêlées se jouent à fond, idem pour les touches et les ballons portés. Finalement, il y a quand même aussi du jeu de mouvement et oui, ça cogne bien comme en Pro D2.

Tu as joué à Massy puis à Provence Rugby, tu arrives à Albi. Quels sont les atouts que tu as trouvés dans ce club d’Albi et ce qui t’a plu en y arrivant ? 

 

Le projet que m’a donné Mathieu quand on s’est parlé. J’ai tout de suite accroché avec les ambitions du club et le fait qu’il veuille créer quelque chose car c’est ce que je voulais. 

Vous vous étiez croisés à Massy, il arrivait quand toi tu partais ? 

 

C’est ça, on s’est croisé à un an près. 

Jouer dans une équipe avec une mêlée qui avance, ça doit faire du bien ? 

 

C’est sûr qu’on se régale (rires). Toute l’équipe se régale. 

Qu’as-tu pensé de ce match face à Dax ? C’est celui où, collectivement, vous avez peut-être été le plus solidaires ? 

 

Oui, parce qu’on a eu un trou d’air mais que, finalement, l’équipe s’est relevée. Depuis le début de la saison, on a construit une âme et là, elle se voit. 

Est-ce que ça t’étonne de voir une âme d’équipe si tôt dans la saison ? 

 

Non, ça ne m’étonne pas parce qu’on fait tout pour que ça se passe comme ça depuis le 7 Juillet où l’on a repris. On est axé sur l’équipe, sur l’âme, sur nous, vraiment sur le collectif et donc, si on est comme ça aujourd’hui, c’est parce qu’on apprend match après match et que l’on grandit. 

Le symbole de cette âme est peut-être aussi la célébration que vous avez à chaque fois que vous gagnez avec la lumière qui s’éteint et qui se rallume quand vous rentrez dans les vestiaires, ce petit truc que vous avez entre vous ? 

 

C’est un des trucs que l’on a entre nous et on se régale de le faire à chaque fois. C’est notre petit truc. 

D’où est-ce que ça vient, est-ce que c’est le secret du vestiaire ou est-ce que ça peut se dire à la presse ? 

 

C’était comme ça quand je suis arrivé donc je fais, j’aime bien (rires). 

VRDR arrive, comment est-ce que tu vois cette équipe ? 

 

C’est une grosse équipe qui a gagné presque tous ses matchs. C’est un défi mais on est axé sur nous et sur le chemin que l’on fait. 

Le fait que ce soit un défi peut justement aussi transcender ? 

 

Oui, ça transcende mais on essaye quand même de se transcender à chaque match pour que l’équipe soit la meilleure et pour gagner des matchs. 

Que dirais-tu d’Albi en quelques mots ? 

 

C’est un état d’esprit familial, on avance ensemble et on apprend ensemble. 

Comment est-ce que tu vis cette concurrence car tu peux faire un super match et te retrouver à servir les petits fours à la soirée des partenaires le week-end d’après ? Je ne sais pas si tu as déjà vécu ça

 

Il y a de la concurrence dans tous les clubs de rugby et il faut tirer son épingle du jeu à chaque fois. Quand on n’est pas sur le terrain, on se met au service des autres donc on travaille pour eux et avec eux. Le plus important, c’est le collectif car si on gagne, on sera tous heureux même celui qui a tenu le bouclier, on sera tous content. On s’apprécie tous et, forcément, quand ils gagnent, on gagne aussi, tout le monde gagne.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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