Retrouvez l’interview du pilier du SC Albi, Maxime Escur, en amont de la réception de l’US Dacquoise lors de la 8eme journée de Nationale.
Albi Vs Dax (J8 – Nationale) une rencontre à suivre dès 18h15 via Le #MagSport et LFM81

Tu étais chez toi pour le match à Suresnes et tu l’as vu de l’extérieur. Comment est-ce que tu as retrouvé tes coéquipiers ? Plutôt marqués par ce qu’il s’était passé ?
Je les ai trouvés frustrés quand on est arrivé lundi matin. Ce n’était pas très bien filmé à la télé donc on ne pouvait pas très bien voir, ce n’est pas comme quand tu es sur le terrain, tu ne vois pas pareil mais c’est vrai que, quand on a fait le retour vidéo, c’était vraiment criard. On en a parlé, la page est maintenant tournée et quand on est revenu mardi, on avait tout oublié. Il est sûr que ça reste dans un coin de la tête car tu veux tout donner pour le match prochain et te venger là-dessus mais, au fond, c’est quand même oublié même si les gars étaient frustrés.

Dans ton secteur, il y a deux images que l’on retiendra, le fameux maul de 40 mètres en courant et cette mêlée où ils finissent cul par-dessus tête. Je pense qu’on n’avait pas vu ça au SCA depuis l’ère Béchu et ça valide quand même tout le travail effectué depuis le début de la saison ?
C’est clair, on s’est rassuré sur les bases. Devant, je trouve qu’on bosse de mieux en mieux, c’est sérieux, il y a de la concurrence, tout le monde veut sortir son épingle du jeu donc, forcément, ça ne peut faire que progresser.

Vous avez eu un gros test contre Bourgoin que vous avez réussi haut la main en termes de conquête et d’intensité physique. Vous en avez deux très importants qui arrivent, le premier contre Dax avec une grosse mêlée et un entraîneur reconnu nationalement voire même mondialement. Vous, premières lignes, vous savez que vous allez être attendus car on a justement retrouvé la mêlée albigeoise et les Landais vont vraiment être vigilants sur ce secteur-là ?
C’est certain car je pense que Dax s’est aussi retrouvé cette année. Ils y étaient les années précédentes mais tu n’en entendais pas trop parler mais là, il faudra vraiment compter sur eux cette année car ils veulent être dans les 4 / 5. Ça va être une équipe très costaud, il y a un bon effectif, ils n’ont pas beaucoup tourné donc ça commence à prendre. Il y a deux gros qui arrivent mais le premier, c’est Dax, on va faire le boulot là et après, on tournera pour Valence-Romans.

Contre Bourgoin, c’était un peu un choc frontal entre deux équipes qui se ressemblent beaucoup. Contre Dax, c’est plus une opposition de style car ça produit du très, très beau jeu derrière ?
C’est vraiment différent de Bourgoin, c’est très dense devant et derrière donc c’est clair que ça va être un très gros match.

Tu es devenu l’un des papas du club cette saison au Sporting puisqu’avec Jacques, tu es l’un des plus vieux, sans te manquer de respect. Comment est-ce que tu appréhendes ce statut ?
Je ne l’appréhende pas, franchement, je reste jeune dans ma tête donc je m’en fous (rires). C’est bien, je suis content, il y a Pierre, on se tire la bourre mais on s’entend super bien et même si ça ne se voit pas forcément, ça me fout un pic en plus. C’est pareil pour eux et c’est bien comme ça, c’est très bien d’avoir trois jeunes derrière avec Thibaut aussi donc ça te pousse.

Cette concurrence te ramène un peu tes jambes de 20 ans ?
Oui (rires). Il me faut un peu plus de récup maintenant mais sinon oui. De toute façon, tu es obligé, si tu veux jouer, tu es obligé de montrer.

Qu’as-tu pensé de la journée passée avec les jeunes du club mardi ?
J’ai adoré. Ils nous ont suivi toute la matinée à l’entraînement, on a fini par un toucher avec eux et, même quand on mangeait, tu voyais que quand ils te regardaient, ils avaient les yeux qui brillaient. Toi, tu te dis que tu es Nationale mais de voir les gosses, ça te rebooste terrible. Ça a été pareil à la fin quand ils sont partis et qu’on a fait la photo ensemble, les gosses viennent et te prennent dans leurs bras, c’est incroyable. Franchement, ça nous a fait du bien, c’était top.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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