
J’imagine que, quand vous êtes venus à Graulhet ce matin, c’était pour essayer de rattraper le faux-pas face à Nîmes. Ça n’était pas loin en 1ère mi-temps et puis, en 2e période, vous avez perdu le fil du match ?
Oui, on a perdu le fil du match. Je ne sais pas, ça fait deux dimanches qu’on n’y est pas et il faut que l’on revienne à des choses simples. Quand on ne gagne pas les collisions comme cet après-midi, on ne peut pas prétendre à faire grand-chose ni à mettre quoi que ce soit en place donc revenons aux basiques.

C’est un peu comme l’année dernière où vous aviez aussi commencé très fort pour vous éteindre un peu au cœur de l’hiver. Est-ce une réminiscence ?
On n’avait pas trop mal terminé (rires). Je ne sais pas, en fait, on pensait avoir un peu plus de certitudes quand même et ne pas avoir un passage à vide comme ça. Encore une fois, le rugby est un sport qui s’est peut-être sophistiqué mais qui reste assez simple sur un certain nombre de choses, sur les basiques. Si on n’est pas présent dans le combat, si on subit comme on a subi aujourd’hui, on ne peut pas prétendre faire grand-chose sur un terrain de rugby.

Parlez-nous aussi du projet Stade Métropolitain. C’est une jeune entité qui grandit et pousse ?
Les espoirs ont gagné 72 à 0 cet après-midi mais c’est un peu anecdotique. Le centre labellisé est en place, les deux équipes U18 et U19 ainsi que les deux équipes U16 fonctionnent bien, il y a une bonne coordination sur l’ensemble donc le projet avance. Et puis, ce n’est pas parce qu’on perd un ou deux matchs que ça remet en cause le projet mais ça ne fait jamais plaisir de se faire rouler dessus comme on s’est fait rouler dessus cet après-midi. Ceci dit, bravo aux Graulhetois, on est toujours deux sur un terrain et je pense qu’eux ont fait le match qu’ils avaient à faire.

Maintenant, il faut que le Stade Métropolitain remette la marche en avant pour continuer à grandir
Absolument !
Propos recueillis par Loïc Colombié

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