Pur produit de la cité du cuir l’ailier, Hugo Planes arbore fièrement depuis sa tendre jeunesse la tunique rouge et noir. C’est donc avec fougue et entrain qu’il vit la résurrection du Sporting Club Graulhetois depuis an. Cheville ouvrière de la montée en Nationale 2, le jeune tarnais croque à pleine dent dans cette aventure et se réjouit de défier comme ce dimanche à Pelissou, des équipes du calibre du Stade Métropolitain. Après 6 journées de championnat, les mégissiers sont loin de dépareiller dans cette division semi Pro et comptent bien continuer à le prouver .
Toi, l’enfant de Graulhet, tu vis cette aventure en Nationale 2 à plein poumons ?
Oui, on reste cette année sur la dynamique de l’an dernier, on réalise de belles prestations, on est là où on ne nous attendait pas forcément puisque on est dans les 6/7 premiers. Je pense que, maintenant, on a réussi à imposer le respect à tout le monde et que pour venir nous gagner ici, il faudra venir armé.
Personne ne vous attendait dans les 6 premiers mais c’est l’objectif que vous, vous vous étiez fixé. Vous êtes à fleur de ces 6 premières places ?
On se fixe le meilleur. On s’était déjà fixé de vite se maintenir, de montrer qu’on allait se maintenir et qu’on avait notre place à jouer en Nationale 2. Ensuite, comme on dit, du moment qu’on fait le maintien, même s’il va falloir encore batailler, on va viser le milieu de tableau et après les 6 premières places. On va dire que oui, c’est l’objectif.
On va parler de ce match, il y avait peut-être un point de bonus offensif à aller chercher si vous n’aviez pas eu toutes ces errances vues en 1ère mi-temps et en fin de match ?
Je pense qu’on fait une bonne première mi-temps car il y avait un fort vent qui a un peu tourné en 2e période mais je trouve que l’équipe a quand même fait une bonne prestation. Au final, on sort à 6-10 à la mi-temps face à un vent solide et à une belle équipe de Rumilly qui a proposé du jeu et attaqué direct au lieu de taper les ballons. C’est vrai qu’en 2e période, on ne se trouve pas, moi le premier je viens un peu en avance sur un lancement, ce sont plein de petites fautes qui cassent le jeu alors qu’après, quand on propose deux ou trois belles occasions, on n’est pas loin de scorer. C’est un peu dommageable.
Maintenant, rendez-vous dimanche prochain pour le premier gros test de Graulhet ici, à Pélissou car le Stade Métropolitain est une équipe qui marchait sur l’eau ?
De par leurs résultats jusqu’à leur défaite contre Nîmes, c’est une équipe qui impressionne mais nous, on prend match après match, on n’a pas de complexe et on joue à fond. On a joué à fond à Nîmes qui était aussi un gros de la poule donc on va jouer notre carte à fond. On a une grosse semaine de préparation, on va soigner les petits bobos, je crois qu’il y a quelques crampes mais je ne me fais pas de souci, je pense que ça va le faire. On peut déplacer des montagnes.
On va parler un peu de toi. Tu es natif de Graulhet, tu y es né et jouer sous ce maillot rouge et noir, devant ce public, dans cette aventure Nationale 2, tu devais en rêver gamin ?
Ah oui, c’est un rêve de gosse. Depuis l’école de rugby, je suis sur le terrain en train de jouer avec les copains, il y en a d’autres qui sont arrivés ici et d’autres qui sont partis mais c’est vrai que c’est un rêve de gosse. Les tribunes sont de plus en plus pleines chaque week-end et je prends vraiment du plaisir. L’an dernier, c’était vraiment la cerise sur le gâteau, on arrive à jouer des phases finales en Fédérale 1 et là-aussi, on ne nous attendait pas. Malgré ces 4 / 5 années de vaches maigres, on prend vraiment du plaisir, on est un bon groupe, on est solidaire et comme je l’ai dit, on ne nous attendait pas mais, au final, on fait de belles choses. Il y a des jeunes, des anciens et une bonne osmose, on se régale.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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