Le coach de la défense du SC Graulhet est revenu sur la victoire face à Rumilly (25-20) et s’est projeté sur le défi qui attend les mégissiers lors de la 6eme journée de Nationale 2, ce dimanche, avec la réception du Stade Métropolitain.

Cette victoire 25-20 face à Rumilly vous permet de faire un joli bond au classement mais aussi de valider tous les travaux que vous avez effectués depuis le début de saison ?
Oui, clairement. On fait un bon match dans l’ensemble, on construit bien la rencontre, on est bien structuré, on ne se délite pas. En 2e mi-temps, il y a deux errances sur lesquelles on les fait revenir au score sur la fin alors que je ne suis pas sûr qu’ils méritaient le défensif vu la physionomie du match. Mais ce n’est pas grave, on prend 4 points, on construit notre saison petit à petit, on savait qu’on avait mal démarré mais on est rentré dans la saison depuis Mâcon et ça fait plaisir. Les mecs se sont envoyés et, dans le contenu, on fait un bon match donc c’est plaisant.

A la mi-temps, les murs ont dû trembler un petit peu car on a vu une 1ère mi-temps où vous avez quand même été secoués en mêlée ?
C’est vrai, les murs ont un peu tremblé mais la mêlée en 1ère mi-temps a été la seule défaillance car, globalement, on fait un bon match. Il y avait beaucoup de vent en 1ère période et on a été bons sur la gestion et la construction de notre match. Ils nous ont très peu mis en danger et sur cette dernière action où on n’arrive pas à sortir du camp, ou qu’on en sort mal, on prend un essai. Ce 10-6 à la mi-temps est très cher payé car, clairement, on était devant, on n’était pas inquiété donc, effectivement, ça a un petit peu tremblé sur cette sortie de camp et sur la mêlée pour restructurer deux ou trois petits points mais, globalement, on n’était pas inquiété à la mi-temps.

Beaune a perdu face à Mâcon, Rumilly a perdu face à Graulhet. Vous vous donnez un peu d’air par rapport à la zone de relégation ?
On prend un peu d’air mais, en toute honnêteté et sans faire de démagogie, on en est au 5e match et je ne sais pas si la zone de relégation d’aujourd’hui veut vraiment dire grand-chose. Aujourd’hui, on construit notre saison, on prend nos points à nous, on se construit sur les objectifs qu’on s’était donné en termes de points et de résultats et on verra les autres. Je pense qu’on fera un point au bout des deux premiers blocs car là, aujourd’hui, au bout de 5 matchs, c’est un peu difficile de savoir qui jouera le maintien ou pas. Nous, pour l’instant, on se construit et on fera un point au bout du second bloc pour savoir vraiment où se situe chacun.

Arrive du lourd et de l’épais le week-end prochain à Pélissou avec le Stade Métropolitain, qui ferraillait aujourd’hui avec Nîmes, le co-leader ?
Bien sûr et c’est top car c’est aussi sur des matchs comme ça que l’on apprend. C’est dans les gros matchs quand on joue les belles équipes, quand il y a de la haute intensité, c’est là que l’on apprend et que l’on progresse, que l’on voit nos défaillances qui peuvent nous peser un peu plus dans les matchs comme ça. Moi, ce match me tarde comme il nous tarde à tous, on va les recevoir avec beaucoup d’humilité. On donnera ce qu’on a à donner et puis, on verra à la fin du match mais à moi, il me tarde.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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