A l’issue de la 5eme défaite consécutive en autant de match en Nationale 2, les Hauts Savoyards étaient aux proies à de sérieux doutes emplis d’une frustration notable. Défait par le Sporting Club Graulhetois (25-20), les joueurs du RC Rumilly Savoie en avaient gros sur la patate a l’image de leur 1/2 de mêlé,Benjamin Lambert, et se voient dans l’obligation d’accrocher une première victoire ce week-end pour la réception d’Aubenas un ancien pensionnaire de Nationale 1.
On est avec le demi de mêlée de Rumilly et on imagine que le mot qui prédomine est bien sûr frustration ?
C’est le mot depuis le début de la saison je crois. On se pèle le cul comme des chiens mais non, ça ne paye pas, il y a des trucs qui ne vont pas, on se nique tout seul, pardon pour les mots. On fait des sorties de camp pourries, on donne un ballon, on se prend un essai derrière, on sait qu’il ne faut pas le faire mais on le fait. On a le sentiment d’âme pour revenir, on a le cœur comme d’hab mais ça ne paye pas, ça ne paye toujours pas. On va se remettre au boulot et puis on va continuer à avancer.
Pourtant, vous avez fait une saison admirable l’année dernière ?
Oui mais, l’année dernière, il y a des matchs qui tournaient dans notre sens à 2 points. Sur 9 matchs, on en a gagné 6 de deux points peut-être à la fin et cette année, on les perd de deux points, de cinq, ça tourne dans un sens ou dans l’autre. Ça payera un jour, on le sait, ça payera à un moment, peut-être la semaine prochaine, peut-être dans deux semaines, il faut que l’on s’accroche.
Le point positif de ce match est que vous avez quand même été dominants et conquérants en mêlée ?
Il faut retenir des points positifs. On sait qu’on est très bons en mêlée mais je pense qu’on n’a pas été trop payé là-dessus, c’est comme ça.
Maintenant, c’est opération commando pour Rumilly, vous êtes obligés car vous êtes dos au mur ?
Salut Ça fait 5 matchs que c’est opération commando. Normalement, on ne perd pas à domicile et on en a déjà perdu 3 ou 4 donc c’est opération commando tous les week-ends. De toute façon, on ne lâchera rien, on est un groupe, on est des potes et on ne lâchera rien.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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