Auteur d’un essai en seconde période ayant sonné la révolte graulhetoise face au RC Nimois, Antonin Bonnet fut au diapason de l’ensemble du groupe rouge et noir qui a vendu chèrement sa peau face aux co-leaders de la Poule 1 de Nationale 2. L’ex joueur de Ceret, Pamiers ou encore Narbonne, a réalisé une prestation remarquée, agrémentée de quelques charges XXL suivit d’offloads qui ont enflammé la rencontre. Malgré la défaite bonifiée (23-16), les graulhetois et leur 2nde/3eme ligne étaient heureux de la copie rendu dans le Gard, où de nombreux joueurs ont gagnés des points et où le collectif des tarnais a acquis la certitude d’être au rendez de cette nouvelle division semi-pro. Avec les réceptions de Rumilly (J5) et du Stade Métropolitain (J6) dans leur chaudron de Pelissou, les mégissiers vont définitivement pouvoir s’étalonner face à la robuste adversité de la N2.
Graulhet Vs Rumilly (J5 – Nationale 2) une rencontre à suivre en direct dès 14h45 ce dimanche, en diffusion web radio et Web TV via Le #MagSport en collaboration avec LFM 81 et Impakkt Évents.
Retrouvez le replay du match Nîmes Vs Graulhet (J4 – Nationale 2) en cliquant ci dessous : https://www.facebook.com/100064626854916/videos/5007256689374183/
3 offloads, une grosse seconde période où tu n’as pas laissé ta part au chien. Je pense que tu vas bien dormir ce soir ?
Exactement. C’est dommage parce qu’on perd de 7 points et qu’on doit être un peu plus ambitieux que ça sinon, très, très satisfait de l’investissement de l’équipe. Cette première mi-temps contre le vent a été un petit peu difficile, c’est ce qu’il nous manque à la fin pour gagner le match mais je suis très content de l’investissement et de l’état d’esprit car on n’a rien lâché jusqu’au bout. C’est dommage, il nous manque vraiment peu pour passer devant mais c’est de bon augure pour la suite. Il y a un marathon qui commence avec 3 matchs et il faut continuer comme ça, ne rien lâcher et continuer à travailler. En tous cas, je suis très, très fier de l’équipe et très content d’avoir participé à ce match.
Qu’est-ce que vous vous êtes dit dans les vestiaires ? En seconde mi-temps, vous êtes revenus avec le couteau entre les dents et vous étiez un peu métamorphosés
Comme je l’ai dit, c’était de sortir de son camp contre le vent en 1ère mi-temps et on s’est juste dit qu’il fallait y croire, tout simplement, soigner un peu plus ses sorties de camp et trouver un peu plus les touches mais surtout être un peu plus méchant. Il fallait juste y croire un peu plus, c’est vraiment ce qu’on s’est dit dans les vestiaires, qu’il fallait y croire jusqu’à la fin et qu’on verrait bien ce qui se passerait. Au final, c’est dommage car il manque peu encore une fois mais on est vraiment très content, on s’était dit qu’il fallait prendre un point de bonus ici, c’est fait, la mission est accomplie. Il y a encore un peu de frustration mais ça va le faire, ça va le faire.
Par rapport à Dijon, on a quand même l’impression que vous avez grandi dans la gestion du match. Vous ramenez un point de bonus mais vous faîtes aussi une prestation un peu plus aboutie avec moins de variables ?
On travaille très dur à l’entraînement et on a un groupe de 35 joueurs assez homogène. On l’a vu ce soir même si on a fait tourner un petit peu, on est tous compétitif, on a tous quelque chose à prouver et c’est ça qui est de bon augure. On est vraiment tous, les 35, au même niveau et on se bat tous pour avoir la place pour le week-end, tous les week-ends. Il n’y a pas de titulaires ou de remplaçants et c’est ça qui est bien dans ce groupe, il faut y croire et, comme je l’ai dit, on bosse vraiment très dur à l’entraînement, on se donne et ça commence un peu à payer mais, et c’est dommage, pas encore assez. Franchement, ça va le faire, il faut continuer à y croire.
Tu peux acheter un paquet de bonbons au miel à ton ami Raia Mara car il s’est pété une corde vocale sur l’essai en commentant le match à nos côtés.
Pas de souci (rires) !
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec :
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