Le Capitaine du RC Nimois et 3eme ligne , Benjamin Barnerias, nous a accordé une interview en amont de la réception du Sporting Club Graulhetois pour le compte la 4eme journée de Nationale 2. Ce cadre du vestiaire gardois qui a vécu l’épopée de la saison passée nous a donné un regard sur l’évolution du club et les objectifs à moyen terme du RCN.

Pour le Rugby Club Nîmois, le début de saison a commencé de façon exceptionnelle ?
Oui, tout à fait. Exceptionnelle car 3 victoires sur 3 matchs, non pas que c’était inattendu et inespéré car on joue tous les matchs pour les gagner mais il est sûr qu’on aurait signé, surtout au vu des adversaires qu’on a rencontré avec un descendant de Nationale et deux équipes qui ont joué les phases finales, notamment contre nous l’année dernière.

En parlant de l’année dernière, on a l’impression que vous surfez un peu sur cette dynamique ?
C’est effectivement une réalité. On aurait peut-être pu ne pas s’y attendre parce qu’il y a eu quelques changements au sein de l’équipe, notamment en tant que joueurs mais surtout au niveau du staff. Donc, arriver à garder cette continuité-là n’était pas gagné d’avance mais on a réussi à le faire.

La saison dernière, pour mettre un coup d’œil dans le rétro, vous avez fait un parcours de bravoure. Vous étiez une équipe quasiment 100% JIFF avec beaucoup de joueurs formés dans la région nîmoise et vous avez fait tomber et trébucher nombre d’équipes mise à part Hyères-Carqueiranne mais ça n’était pas passé loin ?
C’est vrai, on a réussi à se reposer dessus. C’était un choix de la part du staff de n’avoir quasiment que des joueurs JIFF avec aussi pas mal de Nîmois ou du moins des joueurs du cru mais on a réussi à faire le job comme ça.

Cela fait 4 saisons que tu es à Nîmes. Comment est-ce que tu as vu grandir ce club ?
J’entame ma 4e saison. L’évolution du club en un peu plus de trois ans est tout simplement radicale, je suis arrivé dans un club très structuré, propre, très, très stable. Maintenant, depuis trois ans, on voit que le club est en train d’évoluer à une allure assez folle. Que ce soit sportivement, sur le terrain ou au niveau des recrues mais aussi au niveau de la structuration du club, des infrastructures, des partenaires et du reste.

S’annonce le Sporting Club Graulhetois, une équipe que vous connaissez bien à Nîmes puisque vous avez ferraillé avec eux l’année dernière en poule ?
On avait fait l’ouverture de notre championnat là-bas où on avait réussi à s’imposer à l’extérieur. Ensuite, quand on les avait reçus, il y avait eu un gros match où je crois que l’on finit à 35-30 ou 37-30 donc un match assez ouvert puisque c’est une équipe qui joue beaucoup au ballon, qui est très joueuse avec quelques joueurs clé à la fois puissants ou alors qui savent distribuer le jeu comme il faut.

Que redoutez-vous de cette équipe de Graulhet ?
On redoute toutes les équipes mais on sait que l’on est notre propre adversaire. On sait que parfois, on se fait peur, qu’on met un peu de temps à rentrer dans les matchs et c’est là-dessus qu’on va essayer de faire attention. On va essayer de se préoccuper surtout de nous plutôt que de l’adversaire.

Si vous continuez sur cette lancée, Nîmes va se retrouver en Nationale ?
De toute façon, Nîmes se retrouvera en Nationale si elle doit s’y retrouver. Aujourd’hui, on est dans l’objectif de faire la meilleure saison que l’on peut et les phases finales sont vraiment dans un coin de nos têtes. On sait que l’objectif du club est de monter en Nationale sous 2 / 3 ans environ mais si c’est l’année prochaine, ça ne sera que bénéfique. De toute façon, si on y est, c’est qu’on devait y être et qu’on a fait le job pour.

Merci et on te souhaite un bon match face au Sporting Club Graulhetois
Merci beaucoup.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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