Arrivé cet été en provenance de Chambéry, Lionel Grand est désormais un des adjoints du manager du Stade à Dijonnais, Thomas Kolher. Quelques secondes après le coup de sifflet final, samedi soir à Bourillot, le coach des lignes arrières était satisfait de la victoire (31-17) de ses hommes face aux tarnais du Sporting Club Graulhetois. Après avoir ouvert le compteur victoire devant leur public, les bourguignons vont dès ce week-end, tenter de capitaliser sur ce début de dynamique chez les leaders du Stade Métropolitain.

Pour une première à Bourillot, c’est une première bougrement réussie même si vous vous êtes fait un peu peur avec ce carton rouge ?
Elle est vraiment, vraiment réussie car on savait que cette équipe de Graulhet avait d’énormes qualités. On avait vu leur match de prépa contre Albi où, sincèrement, ils auraient largement mérité de battre le SCA, ils perdent contre La Seyne la semaine dernière mais en produisant beaucoup de choses. On craignait mais il fallait que l’on prenne de la confiance en gagnant, c’est chose faite et plutôt bien faite.

Il y a quand même eu un peu de fébrilité pendant les 10 premières minutes ?
Il y a eu un peu de tension durant ces 10 premières minutes sûrement liée au premier match à Dijon. Finalement, on fait 20 minutes en 1ère période où on arrive à scorer et à être bien dans le match, on commence la 2e mi-temps par un rouge qu’on va qualifier de très, très bizarre et qui nous fait jouer à 14 pendant toute la 2e période mais on s’accroche et on arrive quand même à marquer. Le bémol, c’est le bonus qu’on perd à la fin mais on va déjà retenir une belle victoire à Dijon sur cette première journée à domicile.

Le point positif, c’est aussi l’esprit de groupe. A 14 contre 15, vous avez fait corps ?
On a fait corps, on a essayé de se battre en défense, on voit qu’on a même une ou deux pénalités en mêlée à 7 contre 8. Ça, c’est extrêmement, extrêmement positif parce qu’on savait que Graulhet, avec les joueurs qu’ils ont et Kevin Boulogne à l’ouverture, allait mettre du jeu dans tous les sens et de déplacer sur du large. C’est ce qu’ils ont essayé de faire mais on s’est accroché, on a défendu et on a ce score pour nous à la fin.

Derrière, les fusées dijonnaises étaient de sortie ?
On est très content puisqu’on arrive à marquer un essai en première main à un de moins. Ça donne surtout de la confiance dans ce qu’on veut faire, on veut marquer cette identité de mettre du jeu et du volume, on n’avait pas réussi à le faire la semaine dernière à Nîmes où on avait été très timoré. Aujourd’hui, on commence à le faire, ce n’est pas encore ça mais on essaye de marquer petit à petit notre identité et notre projet.

Prochaine étape ?
Ce sera dimanche prochain contre le Stade Métropolitain, une équipe très, très, très solide donc on s’attend à un gros combat et à une grosse rencontre à Rillieux-la-Pape.

Et une revanche du match amical ?
Oui, une revanche mais le match amical était il y a très, très longtemps. On ne va pas vraiment en parler mais en tous cas, on sait que cette équipe de Villeurbanne est très solide, ils travaillent ensemble depuis très longtemps et nous, on est en construction dans un nouveau projet avec de nouveaux joueurs. On sait que ça va être âpre, rude et on va voir.
Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec :











