Le Sporting Club Graulhetois est sortit très largement défait (31/17) de son premier déplacement long cours en bourgogne, dans l’antre des ex pensionnaires de Nationale 1 : Le Stade Dijonnais. Face à une équipe 100% professionnelle qui s’entraîne quasiment 2 fois par jour, le mégissiers ont fait œuvre d’un trou d’air au cœur du premier acte venant annihiler toutes les bonnes intentions aperçues durant 20 minutes. Face à la furia des Côtes d’Orien, et à une ligne de 3/4 des locaux virevoltante, le SCG a touché du doigt l’exigence de tout les instants que nécessite la Nationale 2. Jean Christophe Bacca, le coach des rouges et noirs est revenu avec flegme et fait play sur cette rencontre où l’arbitrage en seconde mi-temps a pris une par trop prépondérante, alors que les deux équipes n’avait qu’une idée en tête : proposer un beau spectacle au public du Stade Bourillot. Dorénavant les rouges et noirs vont se remobiliser pour recevoir à Noël Pelissou, l’une des 3 équipes Bourguignonnes de cette division : L’AS Macon Rugby.
En début de première période, vous avez pris le match par le bon bout puis il y a eu un trou d’air rédhibitoire à la fin de cette même période ?
Exactement, on a le match par le bon bout. On savait que cette équipe était en construction, sur le premier match à domicile, ils avaient envie de se prouver qu’ils étaient en place. Ils ont été un peu inquiétés et puis on prend des essais casquette qui font qu’on leur donne confiance et, à partir de là, ça a été très vite compliqué. Après, trois essais en première mi-temps à zéro ou à une passe, c’est impossible à remonter, on était un peu diminué car on avait que 5 premières lignes et on savait que ce serait compliqué en fin de match. Ils ont un petit peu relevé la tête en fin de rencontre mais face à une belle équipe comme Dijon, ça devient compliqué. Je souhaite une bonne continuation à cette équipe et nous, on va essayer de se reconstruire pour la réception de Mâcon qui va être un autre gros morceau.
Il y a aussi un tournant du match qui a été loupé en début de seconde période avec l’exclusion définitive de Beaufils. Vous aviez peut-être l’occasion de revenir dans le match ou au moins d’aller chercher un bonus défensif et là, vous avez fait des scories qui sont également rédhibitoires ?
On sait qu’à partir du moment où il y a un carton rouge, obligatoirement, l’arbitre ne peut pas être neutre car il se rend compte après qu’il met un 2e jaune. On savait qu’il serait intransigeant sur la discipline de notre côté et on n’a pas su réagir par rapport à ça, on est beaucoup sanctionné en 2e mi-temps, sans doute à juste titre. On n’a pas su s’arracher le jeu et ça ne nous a pas permis de revenir dans le bonus défensif. C’est dommage parce qu’il va quand même falloir que l’on grandisse très vite dans cette division.
Le positif, c’est la touche ?
On a réglé nos problèmes et même en mêlée où on a été plutôt dominateur en 1ère mi-temps. C’est donc assez intéressant sur l’ensemble avec seulement 5 premières lignes par contre, la perte de notre capitaine Olivier Regnier et celle de Daniel Sancery qui faisait son come-back vont nous poser des problèmes. On sait que ce championnat est très dur, on perd des hommes, on ramène 0 point d’un match qui était quand même, en tous cas pour ce qui était du bonus, à notre portée et c’est dommageable pour la suite.
Maintenant, opération commando à Pélissou face à Mâcon ?
On veut que Graulhet reste une citadelle imprenable. On a fauté contre La Seyne la semaine dernière, on ne peut pas se permettre de recommencer, on est déjà sous pression. C’est un match qui va être compliqué mais on va mettre, je l’espère, tous les ingrédients pour l’emporter.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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