Le 1/2 demi d’ouverture et arrière du SC Graulhet est revenu sur la belle prestation des mégissiers face à son ancien club : le Sporting Club Albigeois. Les nouveaux pensionnaires de Nationale 2, qui ont trouvé un supplément d’âme pour pousser Albi dans ses retranchements. Malgré la défaite (17-15) Graulhet et son maestro, clôturent leur préparation avec des certitudes et un collectif prêt à défier les écuries du grand-est .

Ça ne t’a pas fait un peu bizarre de jouer contre les jaune et noir ?
Si mais je m’y attendais (sourire). C’est Albi, je travaille là-bas, j’ai joué là-bas, je connais tout le monde et les jouer ça fait plaisir car, sincèrement, je pensais en prendre 80. Je l’avais dit à l’équipe, je les avais un peu branchés à Graulhet donc je suis content, content de les avoir joués mais aussi que Graulhet ait fait une bonne prestation.

Non seulement vous n’en avez pas pris 80 mais vous avez en plus failli avoir le Graal à savoir le gain du match. Ca s’est joué à quelques encablures, il a manqué quelques détails entre autres cet essai où tu fais une percée et qu’il manque la dernière transmission ?
Oui, ça se joue sur des détails mais aussi pour eux car je pense qu’ils ont deux ou trois actions où ils peuvent scorer et ils font de petits en-avant sur la dernière passe, ça nous est arrivé aussi. Je pense qu’on a fait jeu égal mais il ne faut pas se leurrer, ils avaient deux équipes complètes où ils ont tourné, comme nous. Avec un 23 type de saison qui va enchaîner, ils vont trouver les automatismes et je suis sûr que ce n’est pas l’Albi que l’on verra pendant la saison de Nationale. On n’a pas à rougir, on peut vraiment être content de nous parce-que même s’ils ont tourné comme nous, ça reste très épais par rapport à nous, ça reste des pros et nous des pluriactifs donc on est content, vraiment content.

Pour se recentrer sur Graulhet, vous avez quand même envoyé un message aux autres équipes de Nationale 2. Comme on l’a dit pendant le direct, vous avez un gros cœur et vous l’avez montré ?
On a un gros cœur mais on ne va pas se cacher, il ne faut pas que ce soit qu’un week-end. Le plus important, c’est la constance et que ce soit tous les week-end car ça demande du jus, de la vitesse, du don de soi et il faut être capable de le faire tous les week-end. La différence entre les grandes équipes et les petites, c’est que les petites font ça un week-end sur 10 tandis que les grandes enchaînent tous les week-end. Là, on a joué Albi et, on va être honnête, on avait peur et peut-être qu’on a fait cette prestation grâce à ça. Il ne faudrait pas qu’on se prenne un peu pour d’autres pour les prochains matchs.

En parlant de jus, on voit qu’il t’en reste encore un petit peu à 36 ans ?
J’ai quand même fait des erreurs, on ne va pas se le cacher et j’avoue que j’ai fait une meilleure saison en Fédérale 1 à Graulhet l’année dernière. Il y a encore pas mal de choses mais c’est l’équipe qui fait que la charnière peut jouer beaucoup plus librement. Il y a encore des petites scories qu’eux n’ont pas faites tandis que nous, on a deux touches par trouvées qui peuvent peut-être apporter des points. La différence avec les grandes équipes, c’est ça, ils n’en ratent pas beaucoup et nous, on n’a pas 40 occasions donc celles qu’on a, on doit les mettre et c’est ce qu’on n’a pas fait.

Merci et belle saison en Nationale 2
Avec plaisir et belle saison à Albi surtout
Propos recueillis par Loïc Colombié

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