Depuis son départ du CSBJ en avril 2021, Jean Henri Tubert est revenu à ses premiers amours : la formation. Nous avons retrouvé il a quelques semaines de cela avant une finale face au mythique Stade Toulousain, celui est l’entraîneur des crabos du LOU depuis Septembre 2021. Dans le Rhône aux côtés de la jeunesse triomphante Lyonnaise, «JHT» transmet et redonne de son expérience, lui qui a dans passé proche menée les seniors de Bourgoin, Mâcon ou encore … le LOU vers de belles épopées. Pour cet ancien professeur d’éducation physique, malgré une défaite dans la finale du championnat de France Crabos, ce nouveau challenge est un retour aux sources galvanisant. Retrouvez ci-dessous, l’entretien de notre consultant en Rhône Alpes, avec Jean Henry Tubert en amont de la fin de saison 2021-2022.

Est-ce que tu t’attendais à de tels résultats de la part de ce groupe du LOU et éventuellement à cette place en finale ou bien ce groupe te surprend-il ?
Déjà, on sortait de deux années de Covid où les jeunes ont été sevrés de rugby. Dans l’histoire du club, ce groupe n’avait jamais eu de résultats aussi probants qu’une finale Crabos et il a su très vite se mettre au travail, très vite être dans la cohésion et très vite avoir des résultats puisque nous avons fini premiers de la phase de brassage puis de la phase de play-off devant Bordeaux, Montpellier, Le Racing et Montauban. Et puis là, deux victoires en 1/4 de finale contre Bayonne et en 1/2 finale contre nos amis de Pau nous amènent à jouer une finale de rêve contre le Stade Toulousain à Marcel Michelin.

Finalement, est-ce que l’histoire de ce groupe ne serait pas » l’appétit vient en mangeant » et que, justement, il a construit la victoire finale sur ces victoires de début de saison ?
Exactement, ce que vous dites est totalement vrai. Ce groupe s’est construit sur ça à savoir sur on ne va rien lâcher, on va avancer match après match, on ne va pas tirer de plans sur la comète mais par contre, on va bien travailler ensemble et c’est ce qui leur a fait franchir tous les écueils qui se sont présentés à eux.

Sur le plan purement rugbystique, quelles seraient les forces de ce groupe ?
C’est un groupe de travailleurs, un groupe qui ne lâche rien donc un groupe bien en place et organisé, capable de tenir le ballon sur de longues séquences, comme on l’a prouvé contre Pau. Ils sont également capables de défendre leur ligne comme des chiens et du coup, quand on s’appuie sur ça en rugby, c’est difficile de vous battre.

On va maintenant évoquer cette finale de rêve contre Toulouse. On est longtemps resté dans l’attente de savoir où elle allait se dérouler et on sait maintenant que ce sera à Clermont. Comment est-ce que tu la sens et comment la prépares-tu avec ce groupe ?
Elle va effectivement se jouer à Clermont-Ferrand sur le grand stade Marcel Michelin, c’est un rêve pour nos jeunes de jouer dans ce stade mythique. On va l’appréhender comme on l’a toujours fait depuis le début d’année à savoir avec beaucoup d’humilité et de respect pour cette équipe de Toulouse. On connaît le dicton » jeu de mains, jeu de toulousain « , c’est une équipe qui est très dangereuse comme le sont toutes les équipes du club de Toulouse qui se sont qualifiées. Nous, on va s’expliquer avec ces Toulousains et comme vous l’avez dit, c’est pour nous une finale de rêve que de jouer ce Stade Toulousain. J’aurai aimé jouer Grenoble à Bourgoin mais les Grenoblois ont été sortis par les Toulousains, qu’à cela ne tienne. De toute façon, sur une finale, on savoure, on profite et on donne le max.

Merci à toi pour ces quelques minutes et plein de bonnes choses et de bonnes ondes pour cette finale
Merci beaucoup
Propos recueillis par Fred Charvet

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