Hugo Verdu, le demi polyvalent du Stade Niçois avant ce 1/4 de finale face à Valence-Romans Drôme Rugby est revenu sur les enjeux de cette rencontre et sur sa saison en terres azuréennes.

Le Stade Niçois a fait une saison un peu en dents de scie mais, au bout du bout, vous arrivez à accrocher les play-offs qui était l’objectif initial avec un beau match face à Valence-Romans Drôme Rugby, l’une des rares équipes que nous n’avez pas réussi à battre ?
Ça a été une saison un peu bizarre où on a su battre » les gros » de la poule mais où on a faibli à l’extérieur contre les moins bien classés donc, c’est vrai qu’on est inconstant tout en étant assez surprenant puisqu’on arrive à faire des choses.

On a eu l’impression qu’il y a eu un match déclic, et on peut en parler au #MagSport puisqu’on l’avait commenté en direct, c’est celui au milieu du mois de Janvier à Albi. Vous n’étiez pas bien, voire pas loin du précipice comme on dit, mais on a le sentiment qu’avec ce match, vous vous êtes bien remis en selle ?
Ça nous a fait du bien et je crois d’ailleurs que c’est la seule victoire à l’extérieur sur la phase retour. Bien sûr qu’elle nous fait du bien car on avait fait un 100% de victoires sur ce bloc avec notamment un début de phase retour où on a changé notre façon de jouer.

Tu n’as pas vécu l’épopée niçoise de l’année dernière qui est venue se fracasser en demi-finale contre Narbonne, après avoir ultra dominé le championnat. Cette année, vous arrivez en tant qu’outsider et c’est peut-être quelque chose d’un peu plus facile à appréhender, avec un peu moins de pression ?
J’avais suivi la demi-finale mais il est sûr que ce n’est pas du tout la même saison. Ce n’est pas la peine de comparer, on a deux groupes et un début de saison totalement différents, Position d’outsider ou pas, franchement, ça revient au même puisque, de toute façon, il faut gagner en phases finales et ne pas se prendre la tête à savoir quel rôle on a. Il faut juste jouer, se faire plaisir, ne pas fermer le jeu et essayer d’être performant.

Cette équipe de VRDR a une très, très grosse conquête. Ça va se jouer en grande partie devant sur la façon dont vous allez pouvoir les contrer ?
Oui, c’est ça. C’est une grosse équipe, une équipe assez dense, on sait que s’ils trouvent les premières avancées et qu’ils jouent avec de la vitesse, ils sont difficiles à contrer. Il faudra d’abord les contrer sur ça, sur les premiers temps de jeu, essayer de rivaliser dans le défi physique pour après essayer de récupérer des ballons et attaquer.

Si d’aventure vous arrivez à passer Valence-Romans Drôme Rugby s’annoncera en face Soyaux-Angoulême. Eux, c’est tout l’inverse, c’est peut-être un peu moins performant devant mais derrière, c’est la cavalerie ?
Il vaut mieux ne pas parler du match d’après, on va essayer de se concentrer sur le match ultra important de ce dimanche.
Comment est-ce que tu jugerais personnellement ta première année à Nice ? Réussie ?
Réussie, non sur le plan collectif car l’objectif initial était de se qualifier mais pas forcément de viser la 6e place. Sur les objectifs qu’on s’était fixé en début d’année avec l’équipe, on n’est pas dedans donc je suis évidemment déçu, sachant qu’on était 8e à la fin de la phase aller. Vu la qualité de l’effectif, c’est vrai que c’est une saison un peu ratée mais on peut se rattraper en gagnant ce match de barrage.

Nice est une ville qui a de la fougue et de la grinta. Ça va aussi être l’un des éléments de ce barrage car, on le sait, un match couperet se joue également souvent à l’énergie et à l’adrénaline ?
Je pense que les matchs couperets se jouent surtout sur la maîtrise d’une équipe par rapport à l’autre donc, à mon avis, l’équipe qui aura le plus de maîtrise gagnera ce match.
Quel est le mot d’ordre pour ce match ?
Maîtrise du coup (sourire). Non, détermination car c’est peut-être ce qu’il nous manque sur les matchs qu’on a perdus à l’extérieur contre des équipes » plus faibles » même si je n’aime pas dire ça. Donc, détermination et maîtrise.
Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec :