En amont de l’avant-dernière journée de D2 Féminine, nous sommes allés à la rencontre de Fanny Thouvenot, la plus azuréenne des joueuses d’Albi Marssac Tarn Foot.
Pour toi, retourner sur la Côte d’Azur à Nice est quasiment un retour au bercail et j’imagine que tu vas aborder ce match avec toute l’ambition qui est nécessaire ?
Oui, ça fait plaisir de retourner sur la Côte d’Azur, c’est chez moi, c’est là où je suis né et où j’ai grandi. Mais on ne va pas se déplacer là-bas en touristes, on n’y va pas pour voir le soleil de la Côte d’Azur mais pour gagner le match et faire de notre mieux.
Avec un objectif, essayer d’accrocher la 6e place qui serait synonyme de saison réussie ?
C’est ça, je pense que c’est un bon objectif pour les deux derniers matchs qu’il nous reste à jouer.
Surtout qu’on sait qu’il y aura l’année prochaine une réforme de la 2e division féminine avec les 6 premières qui resteront en D2 et les 6 dernières qui descendront en D3. Ce serait donc un bon signal à envoyer ?
Je crois que oui, ça serait déjà une bonne chose de finir dans les 6 premières cette année pour montrer qu’on est une équipe qui a les capacités d’être à cette place et qui le mérite amplement. Mais il ne faut pas se focaliser essentiellement sur la réforme de l’année prochaine, il faut déjà qu’on se concentre sur finir notre saison et si on peut avoir la 6e place, ce serait parfait.
Il y a quelques semaines, vous aviez battu cette équipe de Nice en match en retard au stade Rigaud. Vous allez être attendues de pied ferme en terre azuréenne ?
Je pense en effet qu’elles nous attendent car, avec cette défaite chez nous, on leur a un peu coupé l’herbe sous le pied pour la possibilité de la montée mais on sera au rendez-vous.
Comment est-ce que tu assimiles cette équipe de Nice, quels sont ses points forts et ses points faibles ?
C’est une équipe qui est assez complète de partout. Offensivement, je pense que c’est supérieur à leur aspect défensif mais c’est quand même bon à toutes les lignes.
On va parler aussi de la saison générale puisqu’on arrive dans les dernières encablures. Comment est-ce que tu juges cette saison à l’AMTFA ?
La saison est mitigée, on aurait pu mieux faire sur beaucoup, beaucoup de matchs vu les capacités et l’effectif qu’on a qui est de qualité avec de très, très bonnes joueuses dedans. Mais, sur la globalité de la saison, je trouve qu’on s’en sort quand même pas mal.
Certaines personnes et certains suiveurs du club disent que vous aviez dans les jambes le fait d’être dans le quatuor de tête. Est-ce que tu le penses aussi ?
Oui, je pense qu’on a les capacités.
On va aussi parler de ta saison personnelle. Tu as quand même eu pas mal de temps de jeu en D2 Féminine et je pense même que c’est l’année où tu en as eu le plus ?
Exactement, c’est la première fois où j’ai eu autant de temps de jeu. Je pense que c’est parce-que le club me fait confiance ainsi que le coach donc j’essaye de leur rendre au maximum sur le terrain le dimanche.
Tu es un peu un couteau suisse puisque tu peux évoluer à plusieurs postes. C’est quand même un luxe pour un coach d’avoir un élément comme toi dans son effectif ?
Un luxe, je ne sais pas mais, en tous cas, je me mets au service de l’équipe s’il le faut.
J’imagine que toute ta famille va venir te voir jouer face à Nice. Il va quand même y avoir un petit côté adrénaline ?
Oui mais il ne faudra pas se mettre de mauvaise pression ou quoique ce soit même si, bien évidemment, toute ma famille sera là.
On te remercie et on te souhaite un beau come-back en terre azuréenne, ta terre natale
Merci beaucoup.
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec :
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