Le jeune seconde ligne gersois du Sporting Club Albigeois, Charles Foures est revenu sur son éclosion depuis 3 saisons au sein du club tarnais et l’expérience glanée auprès de Matthieu André son mentor. Mais l’originaire de Gimont n’en oublie pas l’ultime rencontre des phases régulières de Nationale face à des Tarnais sans pression qui voudront terminer en apothéose face à leur public. Les albigeois arriveront-ils à coiffer au poteau VRDR et décrocher le second strapontin direct pour les demi-finales où devront-ils passer par la case barrage ? Réponse dans quelques heures en pays bigourdan.

Quand tu es arrivé à Albi, tu étais un jeune homme. Aujourd’hui, au gré de l’expérience rugbystique que tu as prise au Sporting Club Albigeois, tu es devenu un homme ?
C’est vrai que je suis arrivé presque » sans barbe » (rires). J’ai accumulé quelques feuilles de matchs l’année dernière et à partir de Janvier, je me suis mis à côté de Mathieu André qui m’a appris beaucoup de choses. L’expérience parle donc forcément, je suis devenu quelqu’un d’un peu plus expérimenté et avec un peu plus de bouteille.

Avec cette figure tutélaire qu’est Mathieu André, qui va prendre sa retraite à la fin de la saison, j’imagine que tu dois croquer à pleines dents dans tous les tuyaux qu’il te donne car c’est quelqu’un qui est riche en expérience ?
Bien sûr. C’est quelqu’un qui a beaucoup amené au club et j’ai envie de croquer toute son expérience, de la prendre avec moi pour ensuite continuer dans mes voyages.
Tu as aussi acquis de l’expérience cette saison. Est-ce que tu es satisfait de ta saison ou est-ce que tu en veux encore plus ?
J’ai eu un début de saison un peu compliqué mais quand on a pu me redonner confiance, la satisfaction est arrivée et j’ai encore envie de croquer à pleines dents. Les moindres minutes vont être bonnes à prendre et je dois montrer que je serai encore là l’année prochaine et toujours prendre plus d’expérience.

On parlait de la sève et de l’adrénaline qui montent à l’approche des phases finales. Quel est ton sentiment par rapport à ça, c’est plutôt détaché ou au contraire remonté ?
Il y a de la bonne humeur. Il fait beau, les beaux jours sont là, on a tous envie de jouer au ballon et d’être dans ce wagon. L’adrénaline est là, oui.
Comment est-ce que tu assimiles cette équipe de Tarbes ?
Ils reviennent en forme, ils ont récupéré tous leurs joueurs. C’est une équipe tarbaise, une équipe Pyrénéenne qui a toujours été rugueuse et il est sûr qu’elle ne va pas lâcher l’affaire pour son dernier match à domicile.

Mathieu André ne sera plus là l’année prochaine et tu vas un peu être un héritier. Cet héritage risque d’être un peu lourd à porter pour la suite ?
Il n’y aura plus Mathieu mais, question héritage, il y en a d’autres (rires). Il n’y a pas que moi, on verra comment ça se passe.
On sait que tu as des origines gersoises, une terre bénie du rugby. J’imagine que tu dois aussi avoir un regard sur le rugby gersois qui est en train de reprendre des couleurs ?
Oui, malgré les défaites d’Auch et Fleurance le week-end dernier, j’ai toujours un regard sur mes copains qui sont à Gimont et sur mon cousin qui va arriver en finale contre Saint-Juery. Je vais les suivre de près.
Maintenant, tu es tarnais, tu es jaune et noir pour quelques années ?
Envoie-moi Toujours.
Propos recueillis par Loïc Colombié


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