Il est de ces joueurs qui marquent un club, tant par leur talent sur le terrain que part leur apport en dehors, faisant office d’un leadership et d’un charisme qui amènent l’ensemble du groupe dans son sillage. L’histoire qui s’écrit entré Mathieu André et le Sporting Club Albigeois est de cette veine, car depuis 11 saisons la grande carcasse de ce seconde ligne formé au Stade Toulousain fut de toutes les joies, les peines ou encore les combats qu’a livré le club de la cité épiscopale. Homme d’exemplarité et de devoir, Mathieu André hérita du capitanat seulement quelques années après qu’un certain Henry Broncan, de son œil avisé ait repéré à Dax (2011), cet esthète de la science de la touche, pour le rapatrier sur les bords du Tarn. Du sorcier gersois, en passant par ugo Mola, Vincent Clément ou encore Arnaud Méla, l’homme aux 241 matchs sous la tunique du SCA fut une des poutres maîtresses du projet Albigeois voguant du haut de ses 2 mètres au gré des péripéties qui ont émaillé plus d’une décennie rugbystique en pays tarnais. Des playoffs d’accessions au Top 14 (2015) à la descente de Pro D2 à Fédérale 1 Elite (2017), en passant par les désillusions Rouennaises (2018 et 2019) où Bressannes (2021) en Fédérale 1 puis en Nationale, Mathieu André fut en tête de gondole de toutes les émotions traversées par les jaunes et noirs, se forgeant un nom dans le microcosme du rugby hexagonal. A l’aube d’un nouveau chapitre sous l’égide de Mathieu Bonello qu’il a accompagné de son expérience lors de cette saison voyant « Dédé» jouter une nouvelle fois en playoffs avec ses coéquipiers pour tenter de ramener Albi en Pro D2, le seconde ligne Albigeois a décidé de clôturer sa belle carrière tout comme son aventure dans la préfecture Tarnaise a l’issue de cet ultime bataille. A bientôt 36 ans, ce rugbyman professionnel qui a fait de sa pluri activité un horizon, va raccrocher les crampons cet été , dans l’honneur et la plénitude de sa forme et avec l’ambition d’écrire un happy end à une story Albigeoise qui fut l’histoire de sa vie de rugbyman. Dans cet entretien exclusif, Mathieu André nous livre non sans émotion, les choix qui ont dicté cette décision patiemment mûrie, tout en revenant sur les plus belles pages de sa carrière qui l’a vu pas à pas, rentrer dans le panthéon du Sporting Club Albigeois. En clair les prochaines semaines seront le dernier baroud d’honneur d’une légende jaune et noire tant respectée par ses partenaires que ses adversaires, s’en allant comme il est arrivé : dans la dignité, la pudeur et avec le sens de l’intérêt général. En définitive, comme un seigneur de l’ovalie, comme un capitaine !

C’est une 11e saison sous le maillot jaune et noir, une saison qui, pour l’instant, est assez réussie puisque vous vous êtes qualifiés en play-off. Ça commence à faire pas mal d’années que tu portes et arbores ce maillot albigeois ?
Oui, ça fait quelques temps. Quand j’avais quelques années de moins et que je suis arrivé, je faisais partie d’une équipe qui était très jeune, je faisais moi aussi partie des plus jeunes sous l’ère Henry Broncan qui m’avait fait venir au Sporting Club Albigeois. Aujourd’hui, les choses se sont inversées et je fais plutôt partie des plus vieux.
On va également parler de ton arrivée et de tes clubs autres que le Sporting Club Albigeois, le Stade Toulousain et l’US Dacquoise. Qu’est-ce que tu retiens de ton expérience au sein de ces deux beaux clubs ?
Le Stade Toulousain, c’est là où je me suis formé et où j’ai joué 10 ans. C’est aussi le club avec lequel j’ai gagné des titres puisqu’on a été trois fois champions de France dans les catégories jeunes. J’ai encore pas mal de liens avec les joueurs que j’ai côtoyés là-bas et d’excellents souvenirs car, quand on gagne des titres, les souvenirs sont plus marquants et restent toujours plus dans la durée. Ensuite, un premier contrat professionnel à Dax où je reste deux ans et là-aussi, c’est pareil, j’ai gardé quelques liens avec les joueurs. J’y ai vécu deux années magnifiques parce qu’on luttait pour le maintien mais c’étaient mes premières années en tant que professionnel donc c’était toujours très excitant de découvrir ce monde et d’apprendre le professionnalisme, même si c’était quand même avancé au Stade Toulousain. Deux années exceptionnelles dans un cadre qui était aussi magnifique.

Qu’est-ce qui t’as amené à faire le choix de rejoindre le Sporting Club Albigeois et pensais-tu t’y ancrer aussi longtemps ?
Non, bien sûr, je ne pensais pas du tout y rester aussi longtemps. Si je suis venu à Albi, c’est clairement parce qu’Henry Broncan m’a appelé et que je voulais travailler avec lui car il avait quand même une reconnaissance dans le milieu pour le travail fait dans les équipes où il était passé. Donc, je voulais travailler avec lui et c’est pour ça que, dès qu’il m’a appelé pour venir à Albi, je n’ai pas hésité une seule seconde. En plus, Albi jouait le haut de tableau de la Pro D2 donc c’était très, très intéressant sportivement et, je me répète mais pour moi, c’était très intéressant de travailler avec cet homme.
Tu as tout connu à Albi, les joies, les peines. Si on fait un petit retour dans le rétro, quels sont les moments fondateurs pour toi dans cette carrière en jaune et noir ?
C’est la première partie de ces 12 ans où on avait une équipe très jeune et qu’on essaye de se sauver et de rester dans cette Pro D2 qui est quand même très compliquée avec un groupe très jeune. On y parvient à de nombreuses reprises et là, on soude un lien avec les joueurs qui est très, très fort. Et après, un matin, une nouvelle saison commence avec l’arrivée d’Ugo Mola qui amène certains joueurs dans ses bagages, là, on parle plutôt de la seconde partie et on a l’immense honneur et privilège de faire une saison avec beaucoup de victoires et beaucoup de joies en finissant sur des phases finales. On a pu goûter à ces phases finales qui, dans le milieu professionnel, sont super intéressantes à jouer avec tout un public derrière nous. On les a malheureusement perdues mais à vivre, c’était quand même quelque chose de grand. Il y a ensuite cette 3e partie où on vit cette descente en Nationale qui est très compliquée moralement avec une saison difficile suivie de saisons où on essaye de remonter chaque année sans y arriver jusqu’ici.

Cette saison 2016 / 2017 de la descente de Pro D2 à Fédérale 1 Elite a tout de même été fondatrice, certes pas dans le bon sens du terme mais parce qu’elle a été assez ubuesque ?
Elle a été assez difficile à gérer car, du fait de ces défaites, on remet tout en question et on a aussi beaucoup de joueurs blessés de longue date, des joueurs importants qui nous manquent énormément. Je pense qu’on a une équipe pour faire mieux que ça mais les choses font que ça se passe mal, on a beaucoup de défaites, on ne s’en sort pas et c’est dommage. Avec le recul, peut-être qu’on aurait dû faire venir Vincent Clément avant car il nous a vraiment aidé à relever la tête et à gagner ces nombreux matchs en fin de saison mais ça n’a pas été suffisant pour se sauver.
Avec cette situation que tu as vécu lors de la descente, c’est peut-être là que tu as profondément pris conscience qu’il n’y a pas que le sportif qui compte dans un club de rugby. Il faut que toutes les composantes soient à l’unisson, que ce soient les dirigeants, les supporters, le staff, les joueurs. Quand ça ne va pas, comme ça a été le cas en 2016 / 2017 où tout le monde se regardait un peu en chien de faïence, la catastrophe arrive vite ?
C’est ça mais je pense que ça se fait aussi avec l’expérience. Quand on est jeune et qu’on est dans les premières années professionnelles, on ne voit que le côté sportif, on veut acquérir le plus de temps de jeu possible et à force d’enchaîner les saisons, on commence à comprendre tous les rouages du système. Il y a la partie sportive mais aussi la partie administrative avec les partenaires, les supporters et on se rend compte que c’est un monde assez vaste et complexe qui nous entoure. Il n’y a pas seulement que le terrain.

Après cette descente, il y a eu 4 années avec Arnaud Méla. En quatre ans, il y a eu le Covid mais vous étiez déjà qualifiés en phases finales s’il n’y avait pas eu l’interruption des championnats et trois phases finales, deux contre Rouen et une contre Bourg-en-Bresse. A chaque fois, vous vous êtes pris les pieds dans le tapis sur la dernière marche mais ce sont quand même de belles aventures humaines que vous avez vécues ?
Ça a été 4 années humainement géniales pour moi, que j’ai adoré vivre. Il y a eu certaines grosses déceptions et désillusions sur le plan sportif à l’exception de Bourg-en-Bresse qui le fut moins. On a tout mis sportivement parlant mais sur le plan humain, je suis content d’avoir vécu ces 4 saisons avec un groupe avec un vécu, où on se connaissait parfaitement, d’autant plus avec Arnaud où c’étaient des moments et des saisons géniaux à vivre.
Il y a eu cette défaite à Rouen avec tout le contexte autour. On se souvient des quelques minutes après le match où vous étiez sur le terrain, hagards, avec des durs comme Bastien Dedieu qui versaient des larmes car vous étiez un peu dans l’expectative. Vous ne saviez pas ce qu’allait devenir le club ni quel serait votre avenir ?
On a eu cette difficulté-là suite à la descente avec cette pression où l’on devait remonter chaque année. On ne va pas revenir sur les faits du match et cette défaite mais elle a été très compliquée à vivre parce qu’on avait vraiment ce sentiment de s’être fait voler notre montée. En plus de ça, il y avait notre avenir et ça, ça fait partie des moments les plus difficiles que j’ai eus à vivre au Sporting mais ça a aussi été des moments qui ont fondé un groupe et qui, je pense, ont lié des mecs.

Entre la défaite à Rouen et le moment où la SASP a annoncé qu’elle continuait, il y a eu 10 jours où vous étiez vraiment dans l’attente d’une réponse. Quand on est capitaine comme toi, comment est-ce qu’on fait pour tenir le groupe serré, un peu à l’image d’un berger ?
On était dans l’attente d’une réponse mais en fait, on était plus en train de digérer cette non-montée que d’attendre de savoir si la SASP continuait ou pas. C’était vraiment la digestion de ce match, de ce qui s’était passé sportivement même s’il est sûr qu’on avait des interrogations sur notre avenir mais disons que la plus grosse blessure était sportive.
Tu nous parlais de ton lien fort avec Arnaud Méla. Le fait que vous soyez tous les deux de grands passionnés de la touche a dû vous permettre de vite faire le lien ensemble ?
Bien sûr, quand on a des points communs, ça va plus vite, on discute le même langage et donc, les choses vont plus vite. On a des connexions qui se font et ça a été super intéressant, c’est d’ailleurs toujours très intéressant d’échanger avec lui sur la touche mais aussi sur d’autres aspects. C’est quelqu’un qui connaît très bien son domaine et je pense qu’il m’a beaucoup enrichi et beaucoup apporté lors de son passage à Albi.

Une nouvelle aventure s’est maintenant lancée avec un nouveau groupe et Mathieu Bonello à la baguette. Quel est ton regard sur cette année où, pour l’instant, vous êtes qualifiés en play-off et que vous pouvez encore espérer monter en Pro D2 ?
Oui, on en est là, on va vivre les phases finales. Dans une vie de rugbyman professionnel, on en vit pas 10 000 donc c’est important de profiter de ces moments-là, de bien travailler pour ne rien regretter et de les vivre pleinement pour vivre des moments heureux et que ça soit quelque chose de positif.
La question qui nous intéresse beaucoup te concernant actuellement, c’est que tu es en fin de contrat. On sait que tu as l’âge que tu as, comme tu l’as dit, et que tu fais plus partie des anciens que des petits jeunes. Est-ce que tu vas renouveler ton aventure avec le Sporting Club Albigeois pour une ou deux prochaines saisons ou ces phases finales seront-elles ton dernier épisode en jaune et noir ?
Non, j’ai décidé que je prendrai ma retraite sportive à la fin de la saison, le rugby va s’arrêter pour moi à la suite de ces phases finales et de cette saison. J’ai bien réfléchi et je pense que c’est le bon moment pour moi d’arrêter maintenant.

Qu’est-ce qui a motivé cette décision ? La flamme qui s’étiole, la peur de faire l’année de trop ?
La flamme qui s’étiole, non car j’adore ce sport, j’aime encore plus la compétition et les matchs me prennent aux tripes. J’adore ça d’autant plus que j’ai un poste où j’ai la chance de pouvoir prendre des décisions et ça, pour moi, c’est hyper intéressant de participer pleinement aux résultats de matchs et aux choix stratégiques des rencontres. C’est quelque chose que j’adore faire, j’adore avoir ces responsabilités mais je voulais arrêter ma carrière sans faire la saison de trop et je voulais l’arrêter en étant en forme. Durant ma carrière, j’ai eu la chance de beaucoup jouer, de ne pas trop me blesser et c’était important pour moi d’arrêter en étant en forme et de ne pas laisser une image d’un mec qui se traîne sur le terrain. C’est pour ça que je suis convaincu que c’est la bonne année.
Tu as un peu commencé à passer le flambeau à la nouvelle génération ?
Je ne sais pas s’ils ont besoin que je leur transmette le flambeau car ils savent déjà beaucoup de choses. Mais, comme un vieux con, on essaye de donner un peu de choses qu’on a déjà vécues et de l’expérience que l’on a pour qu’ils ne fassent pas les mêmes erreurs. Donc, on essaye de donner un maximum et, en tous cas, j’espère qu’ils s’en serviront et à eux de vivre leur histoire, de tracer leur chemin et aussi de se faire leur propre expérience.

Est-ce que ça va être une coupure nette avec le rugby ou vas-tu continuer à transmettre auprès des écoles de rugby ou même d’essayer d’avoir un poste d’entraîneur adjoint en charge de la touche, par exemple ?
Non, je pense que ça sera une coupure nette, en tous cas pour l’instant. On va voir ce que l’avenir nous prédit mais pour l’instant, ça sera une coupure nette. Il faut voir, c’est vrai que le milieu de la touche ou l’entraînement me plaisent beaucoup mais il y a aussi beaucoup de contraintes, notamment d’être aux matchs et en déplacement le week-end, de préparer les entraînements. Ça demande beaucoup, beaucoup de temps et ça, pour le moment, du moins à la fin de la saison et dans un premier temps, je préfère consacrer ce temps à ma famille et à ma société.
Parlons un peu de ta famille : comment est la vie à côté et autour d’un rugbyman professionnel ? Y a-t-il un soulagement de voir son mari et papa ranger les crampons et profiter un peu plus de la vie à la maison ?
Je pense qu’elles ne s’en rendent pas compte et que si je leur demande ce que je dois faire, elles me diraient de continuer car elles adorent venir voir les matchs, rentrer dans les vestiaires, voir Blachu. Tout ça, ça les anime et ça leur plaît beaucoup donc si je leur pose la question, elles vont me dire de continuer (rires). Mais je pense qu’elles seront aussi contentes que je passe un peu plus de temps et un peu plus de week-end à leur côté. Donc, ça va être un moment d’adaptation pour tout le monde car on passe d’un rythme de vie qu’on a eu pendant 15 ou 16 ans, depuis le centre de formation, à quelque chose de complètement différent. Il va falloir s’adapter mais je ne suis pas le premier à y passer, il faudra le faire et je pense que ça se fera correctement.

J’imagine aussi que le fait d’avoir une entreprise, d’avoir été pluriactif bien que tu aies un contrat professionnel et d’avoir une reconversion toute faite te permettra de mieux passer ce cap dans ta vie ?
Ça va faire maintenant bientôt 10 ans que j’ai créé l’entreprise donc ça fait un moment que je travaille à côté. C’est vrai qu’on a l’esprit un peu plus tranquille par rapport au fait de se dire » est-ce qu’on va avoir un nouveau contrat ou pas ? « . Avec le fait de travailler à côté, on a l’esprit un peu plus libéré et, en tous cas, c’est vrai que d’avoir déjà amorcé ce rythme de travail et de savoir comment ça se passe va m’aider à me poser moins de questions. D’être dans quelque chose que je connais, de savoir exactement où je vais mettre les pieds parce-que je l’ai préparé permet d’arrêter avec l’esprit un peu plus tranquille.
Tu as toujours eu un regard périphérique sur les choses, d’essayer de prendre de la hauteur. Avec 12 ans passés en jaune et noir, quels sont selon toi les axes de développement et d’amélioration pour ce club du Sporting Club Albigeois qui te tient tant à cœur ?
Je pense que les axes de développement doivent notamment être faits sur les jeunes. Il faut qu’il y ait de plus en plus de jeunes issus de l’Albigeois mais aussi du Tarn qui montent dans ces équipes et que ces équipes jeunes soient performantes pour avoir des équipes espoirs, et notamment de jeunes tarnais, qui poussent en équipe première. Je pense que, quand on est issu d’un terroir, on a beaucoup plus d’arguments pour défendre le maillot qui, finalement, nous appartient. Je pense que ce serait un bon axe de progression, même s’il y a beaucoup de travail qui est fait dans ce sens-là. Au niveau des infrastructures, certains riront peut-être en lisant cette interview, mais ça serait bien que tout le monde soit rassemblé dans un centre d’entraînement pour que tout le monde se côtoie et puisse travailler ensemble, se croiser, échanger. Un outil comme ça aiderait au développement de l’équipe première mais aussi des équipes jeunes, des équipes espoirs, du centre de formation. Je pense qu’à l’heure du rugby d’aujourd’hui, c’est un outil indispensable.

Vous êtes toute une génération qui va tourner la page jaune et noir en fin de saison. Vous serez quand même fiers de ces pages et de ces lignes que vous avez écrites ?
Oui, on en est fier parce qu’on a fait de belles choses. Je ne te cache pas qu’il y a quand même une amertume de ne pas avoir réussi jusqu’ici à remonter le club plus tôt en Pro D2. On ne peut pas se cacher qu’il y a quand même ce regret-là, pour l’instant en tous cas.
La plus belle page est peut-être à écrire prochainement ?
Je l’espère. Honnêtement, je l’espère de tout cœur, il n’y a rien qui pourrait me faire plus plaisir que de partir en remettant le club en Pro D2. Ça serait vraiment génial si ça pouvait se passer comme ça.

Quelles vont être tes pensées lorsque tu franchiras le mythique tunnel du Stadium pour la dernière fois ? Les parents, la famille, les éducateurs, les copains que tu as connus tout au long de ta carrière et peut-être aussi des flashbacks de ces premières images où l’on met les crampons et les maillots pour la première fois ?
Je pense que ce que je vais faire d’abord, c’est surtout en profiter, essayer d’être une éponge pour ancrer ces moments, ces images et ces sensations-là pour les figer en moi et les garder comme souvenirs le plus longtemps possible. Ce sont des moments exceptionnels donc je voudrai capter un maximum de sensations pour garder ça très longtemps en moi.
Au nom du #MagSport, des passionnés jaune et noir que nous sommes et des supporters, on te remercie pour tout ce que tu as amené au Sporting Club Albigeois et pour toutes les émotions que tu as fait transcender et en espérant que les plus belles soient pour l’avenir
Je te remercie.
Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec :










super interview de Matthieu André , Loïc tu as reçu les confidences du joueur le plus complet, le plus respecté et respectable du monde du rugby que je connaisse depuis quelques decennies pendant lesquelles j’ai appris à aimer ce sport . Matthieu , lorsqu’arrivera le moment où le stadium se lèvera pour t’applaudir , je serai le dernier à m’arrêter , tellement tu mérites toute notre reconnaissance .Merci Matthieu pour tout le bonheur que tu nous as donné, que tu nous donnes encore, pour ta sérénité, ta classe sur le terrain et également au dehors lorsqu’on te croisse.
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