Le seconde ligne du Sporting Club Albigeois, Eath Backhouse fraîchement arrivé du Biarritz Olympique cet été, est venu en conférence de presse accompagné de son manager et de l’arrière jaune et noir Benjamin Caminati. Pour celui qui en quelques rencontres s’est affirmé comme une valeur sûre du SCA dans ce championnat de Nationale, ce rebond en terre tarnaise est une véritable aubaine. Croquant à pleines dents dans ce nouveau challenge sportif, le sud-africain qui a récolté une marque indélébile du choc face à VRDR (une grande balafre traversant son front), le combat et l’engagement son des vertus qu’il garde chevillées au corps. Rencontre avant le derby occitan en terre Blagnacaise, avec un des guerriers du club de la cité épiscopale.
Vous découvrez le championnat de Nationale. Quel regard portez-vous sur ce dernier ?
HB : Déjà, je suis content d’avoir trouver une bonne équipe comme Albi, j’aime bien l’ambiance qu’on a ici et ça, ça me plaît. Je suis aussi content de trouver Albi en Nationale.
Et au niveau du jeu, c’est intéressant ?
HB : Oui, c’est intéressant car, avec le Covid, beaucoup de joueurs sont descendus donc c’est quand même un bon niveau. Tu ne peux pas prendre les matchs comme tous, il faut bien bosser.
Il y a du combat comme on l’a vu sur le match de samedi. L’engagement est aussi l’une des clés de la réussite en Nationale ? On sait que Mathieu insiste beaucoup sur cet aspect et vous le portez sur votre corps ?
HB : C’est ça, on bosse bien l’engagement pendant la semaine (rires). Si tu veux gagner, il faut vraiment être agressif et mettre de l’engagement sinon tu ne peux pas gagner.
Avec une cicatrice comme ça, tu vas gagner un surnom dans les travées du Stadium, Harry Potter ?
HB : C’est ça (rires).
Le fait qu’un seconde ligne argentin soit arrivé, c’est bien pour la concurrence et pour pouvoir travailler ensemble. Concurrent mais aussi partenaire ?
HB : Ici, il y a beaucoup de joueurs en concurrence. Je trouve que c’est le bon chemin pour s’améliorer, si on bosse et qu’il y a de la concurrence, on va avancer et améliorer le niveau.
Qu’est-ce qui t’a fait choisir Albi plus qu’un autre club à l’intersaison ? J’imagine qu’un poulet de Bresse comme toi devait avoir de la demande
HB : Jacques Engelbrecht est mon pote et on a discuté un petit peu, il était content d’Albi. En Afrique du Sud, j’ai joué un petit peu mais je voulais retrouver la France et Jacques m’a dit » essaie mon club « .
La chance fait bien les choses puisque Sean Robinson, Jacques Engelbrecht, Reinach Venter et toi êtes un peu tous du même coin et vous vous êtes tous connus jeunes. C’est quand même un hasard que vous vous retrouviez tous à Albi ?
HB : Je ne savais pas qu’ils allaient venir (rires). Je connaissais juste Jacques ici ainsi que quelques joueurs dans l’équipe.
L’ambiance des derbys Biarritz / Bayonne ne te manque pas ?
HB : Non, ça va, j’étais jeune à l’époque et je n’ai pas joué les derbys. J’y étais, c’était une bonne ambiance mais je pense qu’on va bientôt la retrouver à Albi.
Est-ce que cette équipe de VRDR t’a vraiment rappelé les matchs de Pro D2 que tu as pu connaître ?
HB : C’était une bonne équipe et c’est bien de voir où tu en es contre les meilleurs. C’était un bon match.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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