Nous avons pris des nouvelles du Stade Dijonnais, via le seconde ligne Hugo Alarcon. Pour sa 3eme saison a Bourillot, l’ex joueur de Rodez et Aubenas, nous a fait part, tant de son envie de jouer en 2020/2021 en ProD3/Nationale1, que de sa vive inquiétude sur le montage express et financier de cette dernière. Marqué lors de sa dernière saison en Ardèche au RCAV (2017-2018), par l’éclatement financier de nombreux clubs de la fédérale 1 Élite, ce décamètre vivant, voit la genèse de cette division intermédiaire entre fédérale 1 et Pro D2 avec une once d’inquiétude. En outre, Hugo Alarcon dénonce le flou qui subsiste depuis l’arrêt des compétitions suite au Covid19, concernant les calendriers et le format des compétitions. Mais pour le « Grand criquet« , les ambitions sportives Dijonnaises restent invariablement dans un coin de sa tête. En clair, Hugo Alarcon et le club de la Côte d’Or compte bien être des parties prenantes la saison prochaine, que ce soit en nationale 1 ou en fédérale 1.
Comme tous les joueurs, tu dois trépigner d’impatience de pouvoir vraiment reprendre les entraînements collectifs et avec contact parce-que le rugby est ton métier mais surtout une passion. Et j’imagine que le manque doit déjà être criant ?
Je ne pourrai pas mieux dire. On est tous en train de craquer parce-que deux mois sans rien faire, à s’entraîneur un peu seul et à l’arrache avec les moyens du bord, c’est bien sympa mais quand tu ne vois pas tout le monde, ça manque. Au niveau des matches, tu as l’impression d’avoir fini sur une saison complètement tronquée. On espère que ça va vite reprendre parce-que c’est très, très long. On attend, on voit un peu de tout et de n’importe quoi avec World Rugby qui nous dit qu’on pourrait reprendre mais en faisant attention à comment on plaque, à comment on va dans un ruck, à comment on fait une mêlée, changer de maillot trois fois par joueur. J’ai l’impression que personne ne sait trop où il va.
Si on t’enlève la mêlée, tu vas être comme un gamin privé de chocolat ?
C’est une catastrophe sachant que moi, ce ne sont pas qualités athlétiques qui vont me permettre de sortir du lot (rires).
On va revenir sur cette fin de saison tronquée. Dijon était dans les clous, tenait la corde pour se qualifier en Jean-Prat et faire des play-offs d’accession en Pro D2 pour la seconde saison d’affiliée. Il a fallu un petit moment pour digérer le fait de ne pas avoir pu arriver au bout de votre aventure collective ?
Sur le moment, tu accuses le coup parce-que tu bosses toute l’année pour arriver à disputer quelque chose, montrer que tu as des valeurs et montrer que nous aussi, on peut postuler sur une montée. Après, on n’en est pas à dire qu’on serait monté mais au moins se frotter à de grosses équipes comme on l’a fait l’an passé avec Albi. On nous enlève ça, le contexte fait qu’on n’a pas le choix. A côté de ça, comme dans tous les clubs, on a certains départs de mecs qui sont là depuis longtemps et qui se sont impliqués. On n’a même pas pu dire à nos partenaires, à nos sponsors, à nos collègues ni à nos supporters donc, je t’avouerai que oui, c’est hyper décevant. Il faut comprendre aussi que l’urgence sanitaire a fait que mais franchement, c’est un peu décevant. Je pense que certains méritaient une autre sortie.
J’imagine que ça doit être compliqué quand il y a des copains que tu ne reverras pas ou que tu reverras sous d’autres terrains et d’autres maillots. Ne pas pouvoir leur dire au-revoir doit quand même être un crève-cœur ?
En tous cas, ils auraient mérité une bien meilleure sortie. Mais, encore une fois, personne n’avait prévu ça, c’est un truc qui est tombé, quelque chose d’historique qui n’était encore jamais arrivé donc, que veux-tu que je te dise ? Malheureusement, c’est comme ça.
Cette situation du coronavirus a quand même crée pas mal de débats. Au début, on se demandait si les championnats allaient reprendre ou s’arrêter, on a vu très vite que ça s’arrêtait. Après, c’était » les play-offs se feront-ils ou ne se feront-ils pas ? « , pareil, on a très vite su qu’ils ne se feraient pas. Ont suivi les montées en Pro D2 d’Albi, Massy, Bourg et d’autres clubs qui ont candidaté. Qu’est-ce que tu as pensé de cette histoire de montées ou non en Pro D2 ?
Nous, nous n’étions pas concernés donc, ça ne me regarde pas (rires).
Dax, qui était 8e national, voulait monter, ça n’aurait pas été détonnant si vous aviez emboîté le pas.
Tout le monde aimerait bien monter mais, est-ce que tu as tout ce qu’il faut pour monter ? Si c’est pour faire l’ascenseur et se faire casser la bouche, et tout voir éclater économiquement … Tu as des équipes qui sont montées il y a quelques années comme Saint-Etienne : ils sont montés, ils sont redescendus et après, ils ont éclaté. Donc, je ne peux pas me prononcer, je vois juste qu’aujourd’hui, on nous dit tout et n’importe quoi. Nous, on aimerait bien savoir où on va parce-que si les deux montent, il n’y aura peut-être pas de Nationale, s’ils ne montent pas, il n’y aura pas de Nationale? Moi, je me tourne vers notre avenir et aujourd’hui, on est dans le flou comme eux. Je me mets à leur place, ça doit être très compliqué, que ce soit pour les joueurs ou les bureaux, de ne pas savoir eux non plus ce qu’ils font. Tu ne peux pas préparer un budget ni ton équipe, ça doit être très compliqué pour les re-signatures. J’ai une pensée pour les joueurs qui sont là-bas parce-que j’en connais quelques-uns. Mais aujourd’hui, on est trop dans le flou, parler des montées comme de tous les autres clubs.
Que penses-tu de cette idée de Nationale 1 ? C’est une vraie ou une fausse bonne idée ?
Je ne sais pas. Sportivement, je vais te dire que c’est vraiment top, ça ressemble à ce qui se faisait il y a deux ans avec la Poule Elite. Franchement, tu as de supers matches et tu vas te régaler, en tant que sportif, tu ne peux pas dire non. Maintenant, l’avoir fait aussi rapidement, peut-être sans aide de la Fédération, est-ce que c’est très intelligent ? Je ne suis pas sûr parce-que ça va rallonger les déplacements et tout cela va avoir un coût. On a vu ce qu’il s’est passé avec la Poule Elite.
Avec les Strasbourg, Lille, Saint-Nazaire et consorts, voire même Limoges qui ressort à peine du gouffre
Là-dessus, c’est sûr que ça fait peur. Maintenant, je pars du principe où j’espère que la Fédé a bien réfléchi sur ça et que ce n’est pas un coup de com ou un coup politique. Moi, je serai hyper content d’aller la jouer parce-que forcément, et je n’enlève rien aux équipes amateurs, cela va nous permettre à nous, joueurs du Stade Dijonnais, de grandir et de jouer de vrais beaux matches. L’an dernier, Dijon a joué Albi, Bourgoin, Nice et c’était de supers matches, on s’est régalé. On en a perdu certains, on en a gagné d’autres.
Le top étant quand même le tunnel du Stadium, tu ne peux pas le nier (rires)
J’ai trop de mauvais souvenirs pour te dire que c’était le top
Ça s’est joué en un quart d’heure. Si le match avait duré 15 minutes de mois, c’est Dijon qui passait en demi-finale. Les gens ont tendance à vite l’oublier parce qu’on ne retient que les vainqueurs mais, au scoring, Dijon était devant jusqu’à la 65e
La logique papier et la logique sportive ont été respectées. On s’est battu avec nos armes, on a essayé de faire ce qu’on pouvait. Sur deux matches, il y a eu 15 minutes où on a lâché, que veux-tu que je te dise ? Maintenant, le meilleur a gagné, tant mieux pour eux et j’espère qu’on pourra prouver qu’on méritait mieux qu’un quart de finale.
Et puis, ça donne de l’expérience pour de prochains play-offs. Car, s’il y a des play-offs l’an prochain, ils risquent d’être très resserrés avec du lourd. On voit en effet que toutes les équipes, qu’il y ait ou non Nationale 1, s’arment sévèrement
Sévèrement mais je suis un peu surpris parce-que tout le monde s’arme mais est-ce que tout le monde a les reins solides ? C’est toujours le même problème. Après moi, en tant que joueur, ça me régale quand tu vois certains anciens joueurs du Top 14 ou certains joueurs de Pro D2 se retrouver au milieu de nous, ça te donne encore un peu plus envie de jouer ce genre de match.
Il y a actuellement un débat car on nous avait parlé d’une poule de 12 à la base sauf que maintenant, on parle de 13 car le club d’Aubenas aurait changé d’avis. A Aubenas, il y a un certain Hugo Alarcon, seconde ligne de son métier, qui y a joué. Tu as des échos sur Aubenas, ils en sont ou ils n’en sont pas ?
Je ne sais absolument pas. Tant mieux pour eux s’ils y sont parce qu’ils font de la formation, ils ont un beau club et un beau public, c’est une terre de rugby. Et je pense que ce serait très intéressant qu’on soit le plus de clubs possibles à pouvoir postuler parce-que, moins tu as de clubs, moins tu as de matches et forcément, pour l’économie d’un club, moins tu as de rentrées d’argent. Donc, je serai très, très content qu’ils soient là, il y a des joueurs là-bas qui le méritent. Maintenant, je le dis encore une fois, il faudra tous avoir les reins solides et est-ce que tout le monde les aura ? Ça, ça sera une autre question.
Tu n’as pas peur que ça devienne une ligue fermée par le bas avec très peu de clubs de Fédérale 1 » normale » qui puissent accéder à cette Nationale, des clubs avec les reins assez solides ? Quand on voit que, par exemple, Saint-Jean-de-Luz a décliné l’invitation
C’est déjà le cas. Aujourd’hui, on parle de sportif, c’est vrai car les grosses équipes de Fédérale 1 ont des résultats sportifs, en tous cas, la plupart des équipes pro. Maintenant, il faudra forcément faire un système de montées / descentes parce-que la base du sport est de pouvoir faire une montée avec son club et non pas d’avoir une médaille en chocolat à la fin de l’année. Donc, si c’est juste sur invitation, pour moi, ça n’est pas viable. Je comprends très bien la politique de clubs comme Saint-Jean-de-Luz, qui font de la formation et sont de supers clubs, de ne pas vouloir se mettre en danger là-dessus.
Tu entames ta 3e saison avec le Stade Dijonnais. Si tu as affaire à une Nationale, tu vas l’appréhender différemment que face à la Fédérale 1 ? On sait que parfois, certains joueurs avaient tendance à » avoir la pédale un peu plus douce » quand ils affrontaient des équipes dites plus faibles ?
Encore une fois, je trouve que c’est une super opportunité parce qu’à Dijon, et on en parlait avec les joueurs, on aura la peur au ventre tous les week-ends d’affronter de grosses équipes, de peut-être prendre une rouste, de justement vouloir montrer qu’on est meilleur que les autres, c’est d’autant plus motivant. Je n’enlève rien aux équipes de Fédérale 1 qui sont amateurs, ce n’est pas facile d’aller jouer à Beaune, de n’est pas facile du tout d’aller jouer à Châteaurenard, il y a des équipes qui s’y sont cassées la bouche.
Bourg-en-Bresse par exemple
Exactement donc, je pense qu’il ne faut rien leur enlever. Sur un match, tu ne sais pas ce qu’il peut arriver et clairement, tu peux te faire châtier. Maintenant oui, je trouve ça beaucoup plus motivant de jouer des grands noms du rugby et je pense qu’il n’y a pas un joueur en France qui te dira qu’il n’a pas envie de jouer de grands noms du rugby, des gros joueurs de Top 14 ou de Pro D2, ce ne serait pas vrai. Moi, je suis très content, je ne l’aborde pas pareil parce qu’effectivement, c’est une super opportunité et ça va être un super challenge. Maintenant, encore une fois, il faut voir si elle se fait.
Si elle se fait, on parle des deux premiers qui sont directement qualifiés en demi-finale et ceux classés de 3e à 6e joueraient en quart de finale pour rejoindre les deux autres. Pour Dijon, si vous participez à cette Nationale, et je sais que le président Verney a très envie d’en être, j’imagine que l’objectif sera d’être dans les 6 premiers ? Ce serait cohérent car, depuis deux ans, vous êtes dans les 6 premiers nationaux et il serait logique de continuer ?
Ça serait une cohérence mais je vais te dire le fond de ma pensée : on va en Nationale, on commence le championnat, on prend les matches les uns après les autres. Ce sont des discours tout faits mais c’est la vérité.
On dirait Antoine Griezmann qui parle
Non mais c’est vrai (rires) ! Tu prends les matches les uns après les autres et on verra à la fin du compte si on y est.
N’oublie pas que l’essentiel, ce sont les trois (5) points (rires)
Exactement (rires). Je pense qu’avec la qualité des joueurs que l’on a, on est capable de faire quelque chose, de montrer qu’on a des valeurs et qu’on peut se qualifier. Maintenant, il y a des gros noms de la Fédérale 1 qui sont dedans, je ne me sens pas de dire » on sera ci ou on sera ça « . On va jouer les matches, on prouvera qu’on est là, il faudra venir à Bourillot, on va se déplacer et on verra.
Pour toi, quelles vont être les forces en présence et les 3 / 4 favoris de cette Nationale pour la montée en Pro D2 ?
Dijon en N°1, je ne vais pas te faire le plaisir de dire Albi (rires).
Je m’en doutais. De toute façon, on va y monter de suite en Pro D2 (rires)
On les connait déjà tous, les grands favoris de cette poule Nationale
Bourg-en-Bresse j’imagine ?
Bourg-en-Bresse, Massy, Albi, Narbonne qui est en train de s’équiper
Bourgoin aussi a une équipe qui risque d’être compétitive l’année prochaine ?
Exactement, c’est pour cela que je ne vais pas te dire les favoris. On part tous sur la même ligne et on verra dans six mois pour faire un bilan.
Avec Aubenas, tu avais connu la Fédérale 1 Elite ?
Oui pendant un an
La dernière année avec le fameux match Aubenas / Albi qui a été joué deux fois et qui est resté dans les annales
C’est sympa, j’aime bien que tu me le rappelles, ça me fait très plaisir.
Il paraît que le second avait un peu piqué ?
50 points à la maison, c’était sympa oui
C’était le réveil du monstre jaune et noir qui avait été un peu » piqué au vif » d’être obligé de revenir en Ardèche
Pourquoi ? Ce n’était pas assez beau, ils n’aimaient pas l’Ardèche ? C’est un coin sympa
C’est magnifique, champêtre, c’est très beau. Par contre, il faut rendre à César ce qui est à César, le public de Dugradusest l’un des plus bouillants de Fédérale 1. Pour les amateurs de chauds publics, un peu chauvins mais dans les règles de l’art, je les invite à aller à Dugradus
C’est honnête et j’en garde de bons souvenirs. Je n’y suis peut-être pas tombé la bonne année mais j’en garde de bons souvenirs, c’est certain.
En parlant de stade, on sait qu’il va y avoir des aménagements à Bourillot. Le club est en train de développer et de structurer tout ce qu’il y a autour d’un club et le stade en fait partie, c’est un outil de travail pour vous les joueurs. Cette ambition qu’a le club de vous donner un vrai outil de travail est importante pour toi ?
Je t’avouerai que la première fois que je me suis engagé au club et qu’on m’a parlé qu’on allait créer un stade et développer tout ce qu’il y avait autour de l’outil de travail, ça joue forcément dans la balance quand tu arrives. Aujourd’hui, on voit les choses changer au Stade Dijonnais et franchement, c’est top. Avec le coronavirus, on a trompé le temps mais j’espère qu’on va pouvoir en bénéficier le plus rapidement possible. On sait qu’on a un stade qui n’est pas forcément aux normes Pro D2.
Il va le devenir
Oui, on espère que dans quelques mois, on pourra avoir tout ça. Déjà, jouer à la télé devant nos familles, ça sera sympa parce qu’on n’a pas eu la chance d’avoir l’Equipe 21 venir à Bourillot. Mais franchement, ça serait top.
Ça permettra au service com du Stade Dijonnais de faire un joli clip vidéo ?
Exactement
Avec des joueurs qui sortent de la télé et compagnie, comme l’an passé ?
On a une très bonne chargée de communication et elle est capable de le faire.
Qu’il y ait une mise en valeur des joueurs via les supports de communication participe aussi à l’attrait pour le Stade Dijonnais ?
Bien sûr mais elle a ses chouchous.
On n’en doute pas (rires)
Moi, je ne passe pas souvent et ma famille me demande si je fais vraiment partie de l’effectif du Stade Dijonnais. C’est vrai que c’est sympa et le club soit quand même assez soudé, on essaie de marcher main dans la main, c’est très famille. Moi, en tous cas, c’est ce que je cherchais et je suis très content d’en faire partie et c’est très bien.
Et puis, il y la Grotte qui permet d’égayer les fins de match
Exactement
Pour en revenir à l’actualité, le Stade Nantais est, pour l’instant, relégué en Fédérale 3 après une première instance, un appel et le CNOSF. Ça ne te rappelle pas un club qui s’appelle Rodez et qui, l’année dernière, a implosé au bout du bout ? Qu’est-ce que tu penses de ces situations de clubs qui, d’un coup, dégringolent et explosent en plein vol ?
C’est très, très malheureux. Ça me touche beaucoup parce-que Rodez est un club où j’ai vraiment grandi, j’y ai connu certains de mes meilleurs amis. Je suis resté très proche avec certains présidents et j’ai toujours beaucoup de plaisir à avoir les supporters de là-bas. Aujourd’hui, le club a coulé, c’est malheureux mais, à un moment donné, je comprends que tu n’aies pas les épaules pour tenir et des casseroles qui t’entraînent vers le fond. Mais me prononcer sur le cas de Nantes, je n’ai aucune idée de comment ça se passe.
Il y a quand même eu une communication très ambitieuse où, jusqu’à un jour avant, on parlait de Pro D2 et de Nationale 1. Et le lendemain, on les voit en tête de série de Fédérale 3 ce qui fut quand même un choc visuel et auditif
Je ne vais pas me prononcer sur leur cas parce-que je pense que tout le monde a ses problématiques. Aujourd’hui, la DNACG et la Fédé font le nécessaire, je ne vais pas tirer sur l’ambulance ni leur tirer dessus, ils font leurs choix. Il y a beaucoup d’effets d’annonces dans ce qu’ils ont dit, maintenant, je ne vais pas me prononcer.
Tu nous parlais de Rodez. On sait qu’Arnaud Vercruysse est un entraîneur qui a compté pour toi. Est-ce que c’est quelqu’un avec qui tu es toujours en contact ?
C’est un Monsieur, un Monsieur qui m’a permis de faire mes choix. Je l’ai toujours au téléphone, je luis souhaite le meilleur parce-que je sais qu’à Béda, il va monter une petite équipe de quartier qui va certainement poser beaucoup de problèmes à beaucoup de gens.
Oui, je pense comme toi et que l’an prochain, Bédarrides va être un guet-apens
Il a eu des petites équipes comme ça, Châteaurenard, Rodez, il a fait peur à tout le monde et je pense qu’il va continuer sur sa lancée. Et puis, il y a 2 / 3 copains à moi qui rejoignent le club et, je n’en doute pas, je pense qu’ils vont se régaler l’an prochain et je les suivrai de très prés.
Les week-ends off, tu iras faire un petit tour à Béda voir ce qu’il se passe ?
J’ai bien trop peur de tomber dans un traquenard. Il y a un certain arrière qui vient de signer là-bas, Alexandre Vaffier, et clairement, je n’ai pas envie de tomber avec lui.
(Rires). On va te remercier d’être venu nous parler de ta vision du rugby actuel, de comment tu as vécu ce moment particulier pour tous qu’a été la crise du coronavirus tout en essayant de te projeter vers l’avenir et vers ce ballon ovale qui, on l’espère, reprendra ses droits le plus rapidement possible
Bien sûr et avec le sourire
Tout le temps, c’est l’adage à Radio Albigès – Le #MagSport
Merci beaucoup et à bientôt
Propos recueillis par Loïc Colombié
