#Rugby – Fed1 / T.Breton (SCA) : «Jouer au Stadium, c’est un rêve d’enfant. »

Arnaud Méla, le lui avait promis à l’aube de cette saison, dès qu’il le pourrait, il donnerait du temps de jeuau jeune pilier droit albigeois, Thomas Breton. Pensionnaire de l’équipe espoir et ayant franchit toutes les catégories sous la tunique jaune et noire, à tout juste 18 an, il va gravir les marches d’un tunnel du Stadium devenu mythique , comme dans ses rêves enfantin. Bénéficiant de la blessure de Patrick Toetu et de la suspension de Nicolas Chocou, ce minot élevé au biberon SCA, va devoir confirmer les espoirs portés en lui, samedi sur le pré. Focus avec un jeune pilier, qui apparaissait ce jeudi à l’entraînement, insensible à la pression d’une première feuille de match, comptant bien, que d’un rêve naisse une belle carrière.

Thomas Breton, tu es un jeune espoir du SportingClub Albigeois qui va faire sa première feuille de match en Fédérale 1. On imagine que ça va être un moment particulier pour toi, empli d’émotions ? 

 

Oui, c’est particulier, surtout qu’en plus, je joue à Albi depuis que j’ai 5 ans. Donc, pour moi, jouer au Stadium avec l’équipe une, c’est un rêve d’enfant. 

 

Quelle a été ta première réaction quand Arnaud Méla et tout le staff te l’ont annoncé ? 

 

Un peu stressé, un peu anxieux parce-que, forcément, c’est jouer dans un grand stade, il y a des supporters, il y a des responsabilités. Mais, très heureux parce-que c’est un rêve donc je peux être très content et je compte saisir ma chance à 100%. 

 

Et puis, comme tu le soulignais si bien, tu es un peu produit de la formation albigeoise. Ca peut donner des idées aux petits jeunes qui poussent et aux talents qui ne manquent pas dans le vivier jaune et noir ? 

 

Oui, c’est sûr. On a une école de rugby qui fonctionne bien et qui est bien gérée. On a des jeunes, il faut les exploiter. 

 

Lors de ta formation à l’école de rugby, il y a des entraîneurs qui ont défilé . Ce sont des entraîneurs de l’ombre. On parle souvent d’Arnaud Méla et Jérémy Wanin, les entraîneurs de l’équipe une, mais il y a plein d’autres entraîneurs dans toutes les strates de l’école de rugby. Quel est l’entraîneur qui t’a le plus marqué ? 

 

Moi, l’entraîneur qui m’a le plus marqué, c’est un entraîneur que j’ai eu petit à l’école de rugby, Olivier Gorse qui s’occupait de l’administratif quand j’étais en benjamins, il me semble. Il m’a vraiment poussé à me donner à fond dans le rugby, à me bouger un peu. Et c’est aussi grâce à lui que j’en suis là. 

 

Dernière question. Quand tu vas franchir ce tunnel mythique, pour qui sera ta première pensée ? 

 

Ma pensée va être pour tous les gens qui m’ont entraîné depuis que je suis tout petit et à qui je dois là où j’en suis. 

 

Propos recueillis par Loïc Colombié

 

 

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