On continue notre focus grand angle sur le 1/4de finale de Nationale 2 (ce dimanche à 15h30) entre le Stade Métropolitain et Langon en donnant la parole à Grégory Maiquez, l’un des joueurs les plus expérimentés du Stade Métropolitain qui effectue ses derniers tours de pistes en terre rhodanienne.
Pour toi, ce sont les derniers pas et les dernières danses avec le Stade Métropolitain et tu as peut-être l’occasion cette année de finir en apothéose ?
On y est, on s’était fixé les phases finales en début de la saison et on est arrivé là où on voulait aller. A titre personnel, je vais maintenant jouer chaque match comme si c’était le dernier, sachant que chaque rencontre est éliminatoire.
Est-ce que cette aventure au Stade Métropolitain restera pour toi un bon moment dans ta carrière ?
Franchement, ça a été un super moment, dans la prolongation de ce que j’avais vécu à Bourg. Je suis tombé dans un super club qui était ambitieux et qui s’est construit petit à petit, tout au long des 3 ans que j’aurai fait ici. Quoi qu’il arrive, je ne garderai que des bons souvenirs de ces trois années passées au Stade Métro.
On dit souvent que dans les phases finales, l’expérience est non négligeable. Toi qui es l’un des joueurs les plus expérimentés à 38 ans, tu vas avoir un rôle important à jouer dans le vestiaire ?
Il y a quand même beaucoup de joueurs qui commencent à avoir un peu d’expérience dans le groupe, qui sont arrivés ou qui étaient déjà là, qui ont vécu des phases finales. L’expérience de l’année dernière va aussi servir à tout le monde, on avait vu contre Périgueux qu’il y avait beaucoup de joueurs d’expérience dans leurs rangs. C’est vrai que c’est important dans ces matchs de phases finales mais l’expérience ne fait pas tout.
On va parler des phases régulières où vous finissez 1ers de poule mais ça n’a pas toujours été linéaire, il y a des moments où il y a eu de petits trous d’air ?
Il y a en effet des moments où on a eu des trous d’air, du fait aussi qu’on a eu pas mal de blessés sur certains matchs où on manquait de forces sur certains postes et où on a dû composer. Il y a quand même très peu de matchs où on a lâché, je crois même qu’on n’a jamais lâché et c’est encore ce qui fait notre force cette année comme l’année dernière où on avait réussi à aller grappiller beaucoup de points à l’extérieur.
Un regard sur cette équipe adverse du Stade Langonnais ?
C’est une équipe qui a l’air d’être solidaire, une équipe avec beaucoup, beaucoup de joueurs qui se connaissent et qui jouent ensemble depuis longtemps, avec également des entraîneurs d’expérience. C’est une équipe qui surfe aussi sur la saison dernière, ils ont été champions de Fédérale 1 et ils se retrouvent en 1/4 de Nationale 2, c’est donc une équipe très sérieuse qu’on va affronter dimanche.
Pour ce 1/4 de finale ce week-end, il y a un contexte qui va être important à savoir la météo car il risque de tomber la mer et les poissons sur le stade du Loup Pendu ?
Oui, ils annoncent malheureusement de la pluie. On préfère quand il fait beau, surtout pour les matchs de phases finales mais on fait du rugby et un sport principalement d’hiver donc on est quand même plus habitués à jouer dans les conditions qu’on va avoir dimanche qu’avec du soleil.
Même si comme votre président l’a annoncé dans le #MagSport, vous ne souhaitez pas monter en cas de titre de champion de France, vous, les joueurs, vous voulez aller chercher ce bouclier ? J’imagine qu’en plus, à titre personnel, tu aimerais finir sur une belle note ?
Maintenant qu’on y est, oui, forcément. Il reste 8 équipes et sur ces 8, il y a en a une qui soulèvera le bout de bois à la fin et si c’est nous, ce sera évidemment top.
Ta carrière ne va pas s’arrêter au Stade Métropolitain, tu vas sûrement rebondir ailleurs et peut-être dans ton Sud-Ouest natal ?
A 38 ans, j’ai encore l’envie et la force aussi, le corps va bien et la tête aussi, j’ai encore envie de jouer. Je vais rentrer vers chez moi à Toulouse et je vais essayer de voir s’il y a une possibilité de continuer à pratiquer ma passion depuis maintenant 33 ans (rires).
Quel est le mot d’ordre pour ce 1/4 de finale ?
C’est déjà avant tout le plaisir, prendre du plaisir et il y aura forcément du combat dans le plaisir. Ensuite, c’est l’envie de se régaler ensemble et continuer cette aventure qui a commencé depuis maintenant 8 mois. On a envie de continuer, d’aller le plus loin possible et au moins de revivre des demi-finales comme l’année dernière.
Merci, on te souhaite un beau printemps 2024 et un bel avenir dans le rugby et ailleurs
Merci beaucoup.
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec
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